lundi 31 décembre 2007

Ils en oublièrent leur querelle du moment et en profitèrent pour sortir en trombe sous le regard médusé des mes trois camarades. Ils étaient dos à dos, leurs armes sorties. La salle se vida en quelques secondes, même le tenancier de ce taudis sortit. Ophelia regarda l’espace devenu vide, les tables et les chaises en bois jetées sur le sol. Elle se tourna vers moi et fit un large sourire. Il était un des rares sourires qu’elle faisait depuis notre rencontre. Celui-ci me parcourut tout le corps, et me fit comme vibrer, mais c’était très agréable. Son sourire avait quelque chose de fantastique et de revigorant. Mais comme je l’ai conté plus haut, elle reprit aussitôt son air de triste de guerrière. Notre fuyard avait disparu et en cette nuit tombante, il était inutile de vouloir le poursuivre. J’étais déçu, tellement déçu de ne pas avoir pu rattraper cet étrange personnage.

Nous dûmes rentrer bredouilles au château. Enfin, pas tout à fait bredouille… L’étrange objet fut amené à la bibliothèque et l’on prévint Arteflor. Mes compagnons et moi étions allé manger, nous en avions terriblement besoin à entendre nos ventres. Au milieu du repas, un homme vêtu d’un uniforme militaire noir vint nous aborder. Il était accompagné d’Artchan et d’un autre homme portant l’uniforme des médecins. Il s’agissait de Christiope, il était suivit d’une femme de haute stature et d’une grande force que je n’avais jamais vue. Elle portait la même tenue en cuir qu’Ophelia, je ne compris qu’alors qu’il s’agissait d’un uniforme. Artchan annonça de sa voix grave « Bonjour à tous ! dit-il, content de vous revoir. Pouvons-nous nous joindre à vous ? » Nous acquiescions. Artchan nous présenta l’inconnu qui portait l’insigne d’Autas-Générlisime, un grade très élevé dans l’armée de lumière. Il se nommait Josakson Jodaeas, il était l’un des fondateurs de l’armée de lumière, le premier soldat engagé par Arteflor, qui était devenu son ami. La femme se nommait Osias, elle était la compagne de Christiope. Elle gardait une grande beauté malgré son âge. Tous deux revenaient d’une patrouille de plusieurs semaines. Ils étaient de grands personnages dans l’histoire d’Elleana. Je le sus plus tard, ces personnes que je prenais pour des gens ordinaires par leur comportement étaient liés de près a l’histoire d’Elleana. J’avais en face de moi des héros vivants.

vendredi 14 décembre 2007

Ayant la réaction la plus stupide qui soit et sans réfléchir le moindre du monde j’entrais dans la salle. Ma réaction d’inconscience aurait pu tous nous coûter la vie. La porte avait claqué en se refermant, tous les poivrots me regardaient avec un regard carnassier. Il est étrange comme à certains moments, dans des situations extrêmes, le cerveau peut réagir rapidement. Je dis ce qui me passa par la tête, pensant que ça ne marcherait pas. « Une charrette d’or et de rubis vient d’avoir un accident. Les coffres se sont éventrés sur le sol et sont renversés. On demande des bras pour aider. » Je vis sur le visage des poivrots leurs yeux s’illuminer à l’évocation de l’or. Leurs cerveaux imbibés d’alcool leur firent miroiter encore plus de beuverie. Ils en oublièrent leur querelle du moment et en profitèrent pour sortir en trombe.

dimanche 9 décembre 2007

Xerons rajouta en parlant à Elilia « Et puis ce n’est pas un endroit pour toi, il y a trop de dangers. » Elilia serrant les poings répondit « Tu va voir s’il y a trop de dangers ! » Mais elle ne fit rien de plus, elle marmonna et croisa les bras. Lorsque nos deux compagnons furent entrés, elle dit : « C’est vraiment un abruti de première, remarquez, tous les hommes sont ainsi. » Je fis un léger sourire. Elle me rappelait ma cousine, elle avait toujours des problèmes avec les garçons. "Je pense qu’il vous aime beaucoup » lui dis-je. Elle me regarda perplexe et ajouta « Là n’est pas la question, il me voit comme une bonne amie, une camarade de combat. Je ne vois pas ce que ces filles en robe ont de plus que moi. » Je la regardais perplexe et étonné de sa révélation. « Vous ne seriez pas un peu jalouse de ces femmes ? » Elle rougit jusqu’aux oreilles, elle se retourna et regarda vers la place. Elle annonça « Ne soyez pas si stupide. Ce n’est qu’un ami proche. On se connait depuis notre enfance. De plus, ce n’est qu’un gros idiot goujat et et ….Rha vous m’agacez avec vos questions indiscrètes.» J’allais ajouter quelque chose mais je ne pus… Un ivrogne traversa la fenêtre du bar. « ça, fit Elilia, c’est signé Ophelia, l’idiot il a dû lui mettre la main là où il n’aurait pas dû. » Elle s’élança et m’ordonna de ne pas bouger. Elle rentra en furie dans le bar. Je m’avançais pour voir ce qu’il se passait. Tous les trois étaient entourés par une foule d’ivrognes et des types pas très nets. Je savais que mes compagnons pouvaient s’en sortir mais ils pouvaient être blessés et ça aurait été de ma faute.

mardi 4 décembre 2007

Réagissant vite, je me mis à le poursuivre, bientôt mes trois compagnons furent derrière moi et ils me dépassèrent sans trop de difficulté. Je ne sentais pas le poids de mes armes, je n’avais jamais pu courir ainsi dans mon monde à cause de ma jambe folle. Celle me faisait boiter et ne me permettait pas de courir vite. Courir comme un dératé avait quelque chose de grisant. Mon souffle devint rapide, j’entendais mon sang affluer vers mon cerveau. J’évitais les badauds et les caisses que notre fuyard jetait sur le sol pour nous arrêter. Nous quittâmes les rues bondées pour arriver dans des ruelles étroites et dépourvues de monde. Ophelia et Xerons prenaient du terrain. Nous débouchâmes sur une place, le petit homme sans la moindre hésitation entra dans un bar. Ophelia et Xerons stoppèrent. Elilia fit de même, et s’arrêta sur place ce qui me surprit, je faillis lui rentrer dedans. Le bâtiment où était entré le fuyard était une vieille bâtisse en torchis et en bois. Le bas ressemblait à un vieux bar malfamé, l’ambiance à l’intérieur ne semblait pas bonne pour nous. Ophelia s’avança avec Xerons et me dit de ne pas faire le moindre mouvement. Je m’exécutais. Elle ordonna à Elilia de rester à côté de moi pour me protéger.

dimanche 2 décembre 2007

Il s’inclina et s’excusa de son comportement, il ne savait pas qui nous étions. Les dragons rouges étaient l’élite de l’armée de lumière. Ils étaient sous les ordres directs des Ranosisenails, une caste de grands guerriers dont Arteflor faisait partie (Il était le meilleur d’entre eux). Le commerçant ne voulut plus accepter l’argent. Il disait qu’on avait trouvé l’objet en forêt et donc qu’il ne serait pas loyal de le vendre. « ça ne serait pas loyal de le prendre sans le payer » dit Xerons en lui donnant les pièces tirées de sa bourse. Le fait que le commerçant l’ait trouvé m’intrigua. Je lui demandais : « Noble marchand, dans quel endroit avez-vous trouvé cet objet ? » Objet qu’Ophelia avait glissé discrètement dans sa besace. « ça n’est pas moi qui l’ait découvert mais un des mes saisonniers, il voulait récupérer une part de la vente de l’objet, mais je ne savais pas qu’il était si important. » Le marchand, à la demande d’Ophélia, partit chercher le saisonnier. Durant son absence et profitant du fait qu’il n’y ait pas de monde aux alentours, Ophelia s’approcha de moi et me demanda « Qu’avez-vous ressentit au contact de cet objet ? J’ai senti une force colossale émaner de vous et je ne saurais dire si elle était bonne ou mauvaise. » Je ne savais pas quoi répondre. Toutes ces notions de magie n’étaient inconnues, je n’avais en tête que des images de films connus de mon monde. Mais entre voir et ressentir, il y avait une grande différence. Je sentais le doute en elle, croyait-elle que j’étais une menace ? Me prenait-elle pour un ennemi ? Cela expliquerait son comportement. J’allais répondre lorsque le marchand revint accompagné d’un petit homme de forte corpulence. Le nouveau venu semblait inquiet, quelque chose le tracassait. Avant que je ne puisse prononcer un mot, il poussa Xerons et partit en courant.

jeudi 29 novembre 2007

Et une voix parla dans ma tête, une voix douce, mais je n’aurais su dire si elle était masculine ou féminine. Cette voix ne parlait pas avec des mots mais des images. Elle semblait douce et ne me voulait pas de mal. « Enfin, dit-elle, tu es enfin ici… » La voix se tue et disparut. Je revins à la réalité. Je sentais Xerons qui me tenait. J’avais faillit tomber. « Bon sang, qu’est-ce qui vous arrive ? » Je me redressais, l’objet en main puis je dis « Vous allez me prendre pour un fou mais cet objet m’a parlé. » Je m’avançais près du marchand et je demandais : « Combien ? » L’homme secoua la tête et dit « Cet objet n’est pas à vendre, il est magique, je le garde pour moi. » Je fit la grimace et je dis sachant que je n’avais pas les moyens de payer. « Cet objet peut être d’une importance capitale.. » Je fut couper par Ophelia qui avait senti que mon intérêt pour cet objet concernait notre discussion de la veille. « Vous pouvez me le montrer ? », je lui tendis. Une auréole bleutée suivit d’un léger tourbillon de vent l’entoura. « Cet objet a quelque chose de particulier, mais il ne semble parler qu’à vous. » Elle me le rendit, et dit à Xerons « Donne-lui dix pièces de Dardjas (monnaie locale). » Xerons fit une grimace et fouilla dans sa bourse, le commerçant refusait, il ne voulait rien savoir. Xerons fit la moue et lui montra un insigne brodé sur sa cape, celui-ci représentait un Dragon rouge entourant une épée. J’entendis le commerçant ravaler sa salive.

mardi 27 novembre 2007

Le midi nous mangeâmes dans une petite auberge donnant sur la place du marché. Le repas fut succulent. Il y avait là-bas une espèce de créature à quatre pattes avec des ailes qui ressemblait à une poule. C’était tout bonnement délicieux, j’imaginais la fortune que se ferrait un tel éleveur dans notre monde auprès des familles nombreuses.

Le reste de l’après-midi nous avions décidé de flâner parmi les marchands vendeur d’objets d’art et historiques. Hélas le temps qui était si clair se couvrit. Les nuages arrivaient du Nord. Oui, bizarrement à Elleana la traduction des points cardinaux restait la même. Nous étions sur le chemin du retour. Nous traversions un immense parc, puis les étalages de commerçants. J’avais le regard vide, mes yeux balayaient les étalages avec soupir. Un éclat de soleil m’éblouit. Curieux, je m’approchais de l’objet qui avait produit cet éclat. J’avançais près d’un étalage de verrerie et de poterie. Un marchand assez gros parlait avec une jeune femme. Je regardais l’objet, il ne semblait pas différent des autres. Il n’avait rien d’exceptionnel. Il était de forme ovaloïde, deux pierres de couleur étaient fixé à chaque coté. Sur sa surface des symboles étaient gravés. Je reconnus l’un deux, il m’était familier, mais je n’arrivais pas à me souvenir où je l’avais vu. Xerons, Ophelia et Elilia qui venaient de se rendre compte de mon absence, vinrent à mon approche. Mon esprit était tourné vers cet objet. Le soleil fut masqué par le marchand qui me dit. « Je vois que Monseigneur a bon goût. » Je lui demandais si je pouvais toucher l’objet. Il n’émit aucune contradiction. Je le pris délicatement dans mes mains. L’objet était aussi gros qu’un ballon de rugby. Par contre, il faisait son poids, son contact fut étrange et doux. Un fluide envahit mon corps. Un flash... Je vis une tour se dresser dans l’océan, une ville sortir de la terre.

samedi 24 novembre 2007

Elle m’observa longuement. Derrière elle le garçon dit « Je courais voir ma mère, elle est malade et je dois lui apporter des médicaments. » Ophelia frémit et blêmit. Je vis son sabre tremblé, elle finit par cligner des yeux et repris son regard habituellement sombre. En se forçant à sourire, elle rangea son arme. « Quel est ton nom ? » demanda Xerons au jeune garçon. Le jeune garçon lui donna puis s’excusa le plus poliment du monde et repartit dans la foule.

jeudi 22 novembre 2007

La sombre guerrière faisait partie d’elle et l’étouffait. Elilia regardait les robes avec l’envie très féminine de les porter. Xerons fit une remarque comme quoi porter des robes ne lui irait pas. Cette nouvelle pique ne fit aucun effet à Elilia qui se contenta de laisser la robe et de dire que Xerons avait raison. Je trouvais la réaction d’Elilia très étrange, celle-ci m’étonna sachant qu’elle réagissait habituellement assez vivement et rapidement. Je continuais à avancer lorsqu’un jeune garçon vint me heurter de plein fouet. Je tombais l’arrière train dans une flaque de boue. Ophelia croyant à une attaque sortit son sabre de son fourreau et le plaça sous la gorge du jeune garçon. Elle avait agit avec la vitesse de l’éclair. Son regard vert était devenu plus noir que la nuit. Son expression me fit terriblement peur. Le garçon tremblait de peur, une goutte de sueur perlait sur son front. Voyant qu’il ne pensait pas à mal je me mis à rire. Un rire stupide mais chaleureux, Xerons m’aida à me relever en me tendant sa main puissante, d’un mouvement d’épaule j’étais debout. Ophelia n’avait pas cillé, elle maintenait sa prise sur le garçon. Je m’approchais d’elle en disant que cela n’était pas grave, mais elle ne semblait pas m’écouter, elle était perdu dans ses pensées. « Ophelia, ce n’est rien, je vais bien », dis-je. Mes mots n’avaient aucune emprise sur elle. Elle fit entendre une voix différente de l’habitude. « Qui es-tu ? Qu’est-ce que tu voulais faire ? Le poignarder ? le voler… » L’enfant était incapable de répondre, il était pétrifié. « Ophelia, dis-je, ce n’est qu’un enfant… regarde le. Ce n’est qu’un enfant. » Je lui touchais le bras doucement, elle tourna son regard vers moi. Un frisson me parcourut jusqu'à la moelle. Ses yeux étaient terrifiants.

mardi 20 novembre 2007

Je ne sais si ce sont mes souvenirs qui se mélangent car cela remonte à loin mais je crois qu’elle jetait des coups d’œil en ma direction. Elle voulait vérifier qu’il ne m’arriverait rien. Car après l’accident, elle s’en était voulu, elle avait failli échouer dans une de ces missions. Xerons me l’avait expliquer, il m’avait dit aussi qu’il s’était fait remonter les bretelles avec Elilia pour le fait de m’avoir laisser seul. Je regardais les petits objets en bois sculpté lorsque j’aperçut Ophelia se faire aborder par un marchand de robe. Ce fut la première fois que je vis une femme s’impatienter alors qu’on lui proposait des robes, et surtout faire la grimace lorsqu’on louait sa grande beauté. Je ne pus m’empêcher de sourire, elle me foudroya du regard. Surpris par cette attitude agressive, je m’avançais vers Xerons et Elilia. Je les aperçut devant un étalage de robe. En les rejoignant, je pensais aux réactionz d’Ophelia à mon égard, elle semblait m’en vouloir pour quelque chose que j’avais fait, mais quoi ? Depuis toujours elle m’évitait et je discutais difficilement avec elle. Pourtant elle soufrait, je le savais. Quelque chose la tracassait et cela était mauvais pour elle. De plus, son dos avait toujours cette légère bosse. Ophelia semblait malade, elle transpirait beaucoup et je voyais une immense fatigue dans ses yeux. Je ne sais comment, mais dans ce monde j’avais un don plus fort pour observer les gens et je savais quand ça n’allait pas. Je voulais de tout mon être aider Ophelia. Mais elle était malade d’une maladie que l’on ne guérit pas. Bien sûr il lui arrivait de sourire, moi et mes deux compagnons on la faisait sourire, même si c’était trop rapide. Mais elle reprenait toujours son sérieux.

dimanche 18 novembre 2007

La ville ! Elle était immense et si belle ! Les rues pavées serpentaient dans toutes les directions. Les gens affluaient car c’était le jour du marché. Il y avait tant de vie, les gens riaient entre eux, se saluaient avec bonne humeur. Je ressentais une joie de vivre incomparable. J’étais vêtu d’une chemise rouge et d’un pantalon noir. Deux bottes protégeaient mes pieds. Mes cheveux en bataille se trouvaient au sommet de ma tête. Mon sabre et nom revolver trônaient fièrement à ma ceinture. Nous avions pris une nacelle (un grand ascenseur ouvert descendant grâce à des câbles). Les marchands pratiquaient la ‘criée’, leur voix forte emplissait les rues. Il y avait tant de senteur, l’odeur de la viande grillée au feu de bois , des légumes et des fruits emplissaient mes narines. Les couleurs des fruits étaient fascinantes. Je voyais défiler devant mes yeux des dizaines de créatures qui m’étaient totalement inconnues. Dans cette foule pourtant, je ne voyais majoritairement que des humains. J’imagine la crise que mon professeur de biologie aurait fait en parcourant ce marché. Je pense qu’il aurait eu une attaque en voyant le premier stand. Car aucun fruit et légume ne m’était connu. Il y a tout de même une chose qui me taraude depuis un moment : comment je n’étais pas tombé malade alors que je ne mangeais que de la nourriture d’un autre monde ? Nous atteignîmes l’endroit où l’on vendait de tout sauf de la nourriture. Xerons et Elilia regardaient les stands où l’on vendait des armes… Ophelia qui étonnamment s’était jointe à nous prétextant une course à faire, regardait les objets divers d’un œil peu attentionné.

jeudi 15 novembre 2007

Le nain revint avec un plateau en bois noir. Une couverture masquait son contenu. Il le posa sur la table et recula. Xerons s’avança et enleva le morceau de tissu blanc. Il laissa apercevoir un magnifique sabre, je n’en avais pas vu de plus beau. La lame était fine et longue, cette arme était si belle et si resplendissante. Des signes étaient gravés sur la lame. Sur le pommeau on pouvait observer une tête de lion. La lame devait mesurer 70 centimètres. A côté du sabre, je vis un revolver à barillet. Il était travaillé avec grandeur. « Très beau travail, fit Xerons en sifflant entre ses dents. Vous pourrez complimenter nos forgerons. Qu’en penses-tu ?» me demanda-t-il. « Je trouve ces armes resplendissantes. » Xerons prit le sabre et le fit tourner dans sa main, réalisant quelques passes. « La lame et très bien équilibrée, et sa coupe est franche. Comment l’a-t-on appeler ?» Le nain répondit « Seahin, qui veut dire « danse du vent ». » Il fit tournoyer le sabre et me le tendit garde en avant. Je la pris, je fus surpris de sa légèreté. J’avais l’impression de tenir une baguette en bois. Je sentis la lame vibrer dans ma main lorsque je mouvais mon bras. Je voulais la rendre à Xerons, mais il me dit qu’elle était mienne. Elle avait été forgée à mon nom. Je ne voulais ni ne pouvait accepter ce cadeau mais Xerons insista. Il dit que celui-ci venait d’Arteflor et que l’attaque avait justifié son choix. Le revolver aussi m’était destiné. Il pouvait accueillir douze balles. Lui aussi était incroyablement léger. On m’offrit également une ceinture en cuir noir et, comme toujours, réalisée avec soin par des artisans chevronnés. Celle-ci supportait le fourreau de mon sabre et l’étui de mon revolver. Depuis ce jour, je portais toujours mes armes chaque fois que je sortais. Elles étaient devenues une partie de moi. Il m’arrive encore de croire qu’elle sont toujours à mon coté. Au début, je sentais le poids des deux objets mais plus je marchais, mieux ça allait. Avant le départ, Xerons me conduisit au barbier en disant que j’en avais grand besoin.

lundi 12 novembre 2007

Xerons m’emmena à l’armurerie principale. Le bâtiment se trouvait au centre du vaisseau, dans un endroit profondément incrusté dans la roche, constituant le socle où reposait la forteresse. Xerons m’expliqua que cet endroit était le plus résistant de la cité, et même si il y avait un incendie, les murs résisteraient à une explosion. Nous passâmes plusieurs portes en acier et en un autre métal, qui m’était inconnu. Enfin nous débouchâmes sur une porte en bois. Dans une pièce proche, des gardes jouaient aux cartes. Ils firent un signe de salut à Xerons et moi puis reprirent leur jeu. Xerons frappa contre la porte en bois magnifiquement ouvragée. Un nain ouvrit, il paraissait assez âgé, il nous fit signe d’entrer. La pièce était grande et richement décorée. Sur les murs, de nombreuses épées et armes étaient accrochées. Des râteliers étaient emplis de fusils et d’autres armes diverses. Le nain nous regarda « Arf, dit-il de sa grosse voix, nous vous attendions. Votre commande est prête noble Xerons. » Nous fûmes guidés dans une petite salle où se trouvait une table en bois. « Attendez ici, je vais chercher votre commande. » Durant son absence, je regardais les tapisseries au mur. Beaucoup représentaient des scènes de bataille.

dimanche 11 novembre 2007

ELLEANA, jour vingt. jour à Elleana : 39 Auoêrt du second cycle en 17808

J’était encore perdu dans ce cauchemar qui était toujours le même. Je sentais des mains puissantes me secouer. Mais je croyais qu’elles se trouvaient dans mon rêve. Soudain, je sentis de l’eau m’éclabousser. Je me réveillais en sursaut et regardais devant moi. Xerons se tenait debout avec un verre (vide) dans la main. J’avais le visage trempé, l’eau coulait sur mes joues. J’étais furieux, je lui balançais mon oreiller qu’il évita sans problème. « Ce que vous pouvez être grincheux de si bon matin dit-il. » J’étais assis dans mon lit à regarder bêtement l’homme qui se trouvait en face de moi. « Excusez-moi, dis-je, je n’ai pas l’habitude d’être attaqué dans mon sommeil. Pourquoi m’avez-vous réveillé ? il doit bien y avoir une raison. Et j’espère qu’elle vaut le coup. » Xerons me regarda avec un léger sourire puis il dit : « Dans une heure nous devrons être aux passerelles, on va vous faire découvrir un peu la ville. Mais en attendant on se rend à l’armurerie. » « On va en ville ? » La joie m’avait envahi, je pouvais enfin marcher sur la terre. Et l’idée de découvrir la ville et ses habitants me rendait fortement joyeux.

vendredi 9 novembre 2007


« La vie n’est qu’une succession d’étapes. Les franchir c’est vivre, s’arrêter c’est mourir. »
Un inconnu…

La terre Jour depuis le réveil : 150.

Lorsque j’écris ces lignes, jamais la solitude ne m’a paru plus forte. Tu me manques tant, ton sourire, ta joie de vivre, cette force qui fait de toi ce que tu es. En ton nom et au nom d’Ellena je tente d’être fort mais c’est tellement dur. Je ne sais pas si j’ai rêvé ou si c’était la réalité, mais ici je n’en ai aucune trace. Suis-je dément ? peut-être, sans doute même. Le temps ne m’aide guère, la pluie me rend mélancolique, je sais c’est idiot mais c’est ainsi. L’hivers est arrivé ainsi que dans mon cœur. Je me sens si loin de toi, ô mon amour. Je ne sais si un jour il me sera permis de te revoir. Je garde l’espoir mais cela est si dur. Ces mots que j’écris raconte mon histoire. En hommage à ce que j’ai vécu, je ne peux laisser Elleana disparaître. Les gens de ce monde ont le droit de savoir qu’il existe un monde différent.
Lorsque j’aurais fini, je ne sais ce qui m’arrivera. Raconter ce que j’ai vécu me permet de me raccrocher encore et encore à Elleana. Le temps passe et file mais pas mon amour pour toi. Je ne mange et je ne dors que dans l’espoir qu’un jour tu me reviennes. Je dors seul, parfois lorsque je me réveille en sursaut j’ai l’impression que tu es à coté de moi. Mais il n’y a rien d’autre que le vide.


jeudi 8 novembre 2007

Après cette démonstration, je me sentais un peu ridicule, moi petit dernier en sport de ma classe, je voulais apprendre une technique de combat faite pour tuer. Ophelia me fixa durement et sembla me jauger. « Tu es mal équilibré » dit-elle. Alors que je me mettais en position. J’essayais de mieux me placer. Elle s’approcha de moi et me montra comment me placer. C’était la première fois qu’elle me touchait, ce contact me fut étrange. Je sentais qu’elle était anxieuse et mal à l’aise. Je savais que c’était à cause de moi. Elle fut aussi patiente que Xerons et Elilia. J’apprit beaucoup, elle n’hésitait pas à ré-expliquer les enchaînements et m’encourageait. Je connaissais les basss, mais il me restait beaucoup à apprendre. Nous restâmes dans la salle tous les quatre jusqu’au coucher du soleil.
Après un bon repas, je repartis vers ma chambre. La nuit était tombée depuis longtemps lorsque je me glissais dans les draps.

lundi 5 novembre 2007

Ophelia s’excusa et nous laissa à l’auberge, elle devait parler à Arteflor de ce qui s’était passé. Je compris qu’elle voulait rester le moins de temps avec moi, mais je ne comprenais pas pourquoi. Elle portait une cape qui masquait l’immense bosse se trouvant dans son dos. Je n’osais demander à mes amis ce que c’était. après le repas copieux, je me dirigeais avec mes compagnons vers la salle d’arme. Nous vîmes Ophelia sur la petite cour de combat en parquet. Il existait plusieurs espaces d’entraînement et plusieurs sortes de sol : en bois, en pierre, en sable… La jeune guerrière était là, elle portait une sorte de Kimono rouge qui ressemblait à ceux que j’avais vu dans les films Japonais. Elle avait en main un bâton de sa taille. Malgré la déformation de son dos, masquée par le tissu, elle semblait très agile. Quatre adversaires lui faisait face et l’attaquèrent en même temps. Il s’agissait d’Oslauns. Leur corpulence et leur corps étaient étranges. Imaginez une tête de lion sur un corps humain, mais avec tellement de grâce que cela en était impressionnant. Ils avaient comme nous, deux mains à pouce opposable. Et malgré leur corpulence (plus trapu qu’un humain et légèrement plus petit.) Ils étaient incroyablement rapides. Ophelia, elle, se mouvait avec grâce. Enchaînant des figures complexes avec son corps, elle donnait du mal à ses adversaires. Elle aurait fait rougir les meilleurs combattants des grands films de ma planète. Enfin le combat cessa, elle l’avait dominé durant toute sa durée. Elle remercia les jeunes Oslauns mâles et me fit signe de venir sur le terrain. Je retirais mes chausses et m’emparait d’un bâton.

vendredi 2 novembre 2007

« Comment ces créatures ont-elles pu entrer ici ? » demanda Xerons , « les Algardes sont là pour éviter ce genre d’ennui. » Ophelia s’accroupit et étudia la créature. « La seule explication c’est que quelqu’un les ait aidé à venir. Mais pourquoi s’attaquer à vous ? » Dit-elle en se relevant. « Je n’en ai aucune idée, dis-je, je ne sais même pas ce que sont ces choses. Et comment avez vous su ? Et qui sont ces Algardes ? » Elilia répondit à mes questions alors que nous nous dirigions vers une auberge. « Les créatures qui vous ont attaqué sont des monstres créés lors de l’Apocalypse. elles n’ont rien d’humain et sont d’une cruauté sans non. Elle ont une façon de tuer leur victime particulièrement violante. Elles vous mordent, leurs crocs contient un venin qui paralyse la victime. Ensuite elles la dévorent alors qu’elle est encore vivante. Elles ne sont attirées que par la chaleur, car on ne sait pourquoi, elles sont froides, glaciales. Elle ne survivent donc que dans la chaleur. En ce qui concerne la façon dont nous avons su ce qui vous arrivait, cela est directement lié aux Algardes, enfin leurs espions. Les Algardes sont des guerriers du peuple Oslaun qui a construit cette forteresse. C’est un peuple qui à été libéré par Arteflor il y a peu. Pour s’aider, les guerriers utilisent des petit animaux comme espions, ce qui leur permet d’avoir des yeux partout. Ce sont ces espions qui nous ont prévenu. J’espère avoir répondu à vos questions. » Devant, Xerons s’était éloigné de nous avec Ophelia. Profitant de la distance, Elilia me dit à l’oreille. « Nous sommes desolé de vous avoir laissé seul. Par notre faute, vous avez failli mourir. » Je lui demandait si elle était fâchée contre Xerons, elle me répondit que c’était un idiot d’homme avec ses faiblesses mais un excellent ami. Xerons stoppa pour nous attendre. Nous le rejoignîmes.

vendredi 26 octobre 2007

Envolé mon courage qui m’avait pris dans le bus. « Ecoute-moi stupide humain »dit une créature (la voix ne venait pas de sa bouche). « Qui êtes-vous, que voulez-vous ? » « Peu importe qui je suis, je veux que tu m’aide. J’ai besoin de toi, de ta force.» « Je ne vois pas de quoi vous parlez, je ne suis qu’un étranger. » J’avais peur, je pourrais en avoir honte aujourd’hui mais nous ne sommes pas tous des héros dans l’âme. Moi je ne connaissais encore rien de ce monde. « Veux-tu nous aider ? ». Je ne savais pas quoi répondre, mais cette voix au fond de moi me fit comprendre que de toutes manières, si je disais « oui » je trahirais tous ceux qui m’avaient accueilli. « Non » dis-je d’une voix peu assurée. « Tu n’es pas utile dans ce cas. Tuez-le ! » Les créatures rugirent de haine. Je ne me sentais pas très bien. L’une d’elle se jeta sur moi. Prostré, je ne fis rien. J’aurais pu tenter de l’éviter, me coucher mais rien, aucune réaction. Puis, au dernier moment, alors que les crocs allaient m'arracher la tête, je sentis mes jambes défaillir. La créature heurta le mur et émis un bruit mat. Je fis une roulade sur le sol. Les autres allaient se jeter sur moi, l’une d’elle sauta vers ma gorge, elle n’eut pas le temps de l’atteindre. Elle s’effondra devant moi le ventre arraché par une détonation. Les autres regardèrent vers l’endroit d’où l’on venait de tirer. Puis elles se mirent à fuir, l’une d’elle me lança « On se retrouvera » et elle disparut. J’entendis la voix de Xerons qui accourait avec Elilia et Ophelia. « Mon ami, comment vas-tu ? » Je répondis que j’allais bien (Enfin pour quelqu’un qui avait manqué de se faire tuer). Je les remerciais d’être venu si rapidement. Xerons m’aida à me relever, Ophelia semblait inquiète. Je le voyais sur son visage. Elilia s’approcha de la carcasse, elle faisait la moue. Donnant un coup de botte dans la créature elle marmonna « C’est un de ces maudits Zafradasics, quelle horrible engeance. » Je regardais le sol, j’avais une envie de vomir monstre, mais je me retenais.

jeudi 25 octobre 2007

Je décidais d’aller à l’auberge, là où ils servaient de délicieux steaks. Je marchais à travers les larges couloirs d’accès. Bizarrement, il n’y avait personne à cette heure-ci. Je trouvais cela curieux, presque étrange. De plus, je sentais une présence malsaine, différente de celle qui je sentais à mon habitude. En effet, depuis mon arrivée je sentais quelqu’un m’observer mais je ne ressentais que cette présence malsaine. J’arrivais dans un large couloir froid, une fraîcheur accrue m’envahit. Mes poils se hérissèrent sur ma peau. C’est dans ce couloir sombre que je les aperçus. Mon cœur se mit à battre la chamade devant leurs formes hideuses. Ces créatures ressemblaient à des singes, mais elles étaient couverte de croûtes noires, leur griffes étaient monstrueuse. Leur têtes de chien n’augurait rien de bon. Je ne connaissais pas encore grand chose sur Elleana. Mais je compris qu’il s’agissait de monstres. Ils me regardèrent avec leurs yeux noirs sans pupille ni paupière. L’une d’elle émit un cri aigu que je ne saurais décrire mais terriblement désagréable. Je devais fuir, car elles me voulaient du mal. Une voix dans ma tête me dit de courir… Je l’écoutais. Je fis demi-tour et me mis à courir. Je les sentis se jeter à ma poursuite, je ne connaissais pas leur nombre et sur le moment, je m’en fichais. J’avais peur, j’étais terrifié. Je courrais à en perdre haleine, mais elles me rattrapaient, je le sentait. Je trébuchais sur le sol, je plaçais mes bras devant mon visage pour le protéger. Je me relevais le plus vite que je pu mais elles m’avaient encerclé. Je me retrouvais devant cinq de ces créatures aussi hautes qu’un berger allemand. Elles se déplaçaient à quatre pattes. Sur leur dos j’aperçut ce qu’on pouvait appeler des ailes. Elle m’acculèrent contre un mur. Elles stoppèrent et me fixèrent de longues secondes. Je tremblais comme une feuille, la peur me tenaillait le ventre. J’ai, depuis, appris à la gérer mais je n’étais pas encore près et je n’avais pas la force que j’ai aujourd’hui. Je ne sais comment vous auriez réagi. Peut-être auriez-vous sorti le couteau que vous aviez dans votre poche ? je ne sais pas. Moi j’étais tétanisé.

lundi 22 octobre 2007

Avant qu’elle eu totalement disparu, je lui demandais si elle pouvait me donner des cours de combat. Sans se retourner, elle dit « Cette après-midi, après le repas. Soyez ponctuel. » Je souriais et je retournais dans la bibliothèque. Je retrouvais Elilia, qui foudroyait du regard Xerons. Il était allé parler à la jeune bibliothécaire. Je regardais la scène avec un léger sourire. Soudain, la jeune femme donna une violente gifle à Xerons qui, surpris, bouscula une statue qui tomba sur le sol et fut pulvérisée. La jeune bibliothécaire s’enfuit, rouge de colère. J’entendis le doux rire d’Elilia, et un autre rire, je me rendis compte qu’il s’agissait du mien. Xerons tentait de ramasser les morceaux de la statue mais il ne fit qu’aggraver les choses. Il nous regarda et nous fit signe de nous taire. Mais il fit énormément de bruit. Une dame âgée qui portait de lourdes lunettes et avec l’air hautain vint le voir. Elle lui ordonna de quitter la bibliothèque, il s’éloigna sans la moindre hésitation. Nous nous retrouvions dans le grand couloir. Le rire d’Elilia se transforma en un grand fou rire et la réaction d’agacement de notre ami augmentait notre éclat de joie. « ça t’apprendra à traiter les femmes de cette façon. Apprends à les comprendre ! » dit Elilia. « C’est sûr que ce n’est pas avec toi que j’apprendrais beaucoup de choses... » La remarque de Xerons était déplacé. Elilia s’arrêta de rire et reprit son calme, un calme froid. Elle me fit peur à ce moment-là. Elle regarda Xerons dans les yeux et dit « Qu’est-ce que tu veux dire par là ? » Xerons qui n’avait pas repris son calme annonça « Je dis que tu as tout l’air d’un homme. Je n’ai pas besoin de conseils, surtout venant de toi. » Le bras d’Elilia partit si vite que je ne le vis même pas. Sa main frappa le visage de Xerons avec un bruit de claquement. Notre jeune amie s’éloigna furieuse, les poings serrés. Xerons se massait encore la joue, il me regardait l’air ahurit. « Bon sang ! fit-il, je ne la savais pas aussi susceptible. Tu crois que j’ai été trop loin ? » Je lui fit comprendre que oui. « ça me navre de l’admettre, mais je vais devoir aller m’excuser, je peux te laisser seul ? » « Bien sûr je retrouverais le chemin ! » Il s’éloigna en s’excusant de me laisser.

dimanche 21 octobre 2007

Mon ancêtre, qui de temps en temps m’apparaît dans mes songes, m’a dit que je pouvais te dire la vérité, je ne sais pourquoi. Les armées noires avaient atteint avec Argoron le lieu le plus fragile d’Elleana, son propre cœur : le Diarathème. Mais mon ancêtre mourant fit la chose la plus courageuse qu’il soit. Il frappa la pierre sacrée qui provoqua l’apocalypse. c’était le seul moyen de libérer les peuples de la tyrannie qui aurait pu prendre la place de la démocratie. Ce fut le néant et les peuples oublièrent ce qu’il avaient appris, ils durent reprendre leur évolution depuis le début. Une prophétie fut lancée, une prophétie qui me concerne. Enfin, c’est ce que les gens disent. Je ne suis qu’un homme qui a fait son devoir. Quel rapport avec la cité ? Vous demandez-vous sûrement. La Cheasavara est une cité construite avant l’apocalypse. Selon les rumeurs, elle fut engloutie dans la terre sous l’océan pour être protégée. Cette cité, si elle est réveillée fera se rejoindre les trois continents en un seul. Je croyais qu’il s’agissait d’une légende moi aussi, mais certains indices m’ont démontré le contraire. Je ne sais encore pas comment la trouver, mais selon la tablette narrant la légende, il y aurait des indices sur un des continents, des indices menant à une carte particulière qui nous conduirait droit vers cette île. Voilà en quelques termes la légende de la Cheasavara. Je ne peux t’en dire plus sur les indices car je n’ai aucune idée de leur forme. Sur ce, je te souhaite une bonne fin de journée.» Arteflor s’éloigna avec Alisëa, me laissant seul avec Ophélia. La jeune guerrière me regarda avec étonnement, je lui demandais pourquoi. Elle me dit que c’était la première fois qu’elle voyait Arteflor parler de choses importantes à un simple inconnu. « Merci pour le simple inconnu, marmonnais-je. » Elle sourit. Pour la première fois, elle sourit devant moi. « Je ne pensais pas à mal, dit-elle » j’avais cru apercevoir sur sa joue une légère rougeur. Mais à ce moment-là, je n’avais pas compris. Elle s’excusa et s’éloigna, elle avait des choses à faire.

jeudi 18 octobre 2007

« Nëasy » était un seul continent, unique continent mais immensément grand et majestueux. Cette civilisation était extrêmement développée sur tous les points : culturellement , industriellement, etc.. La paix régnait depuis des milliers d’années. Les races avaient lié comme aujourd’hui des liens forts. Mais toute cette beauté ne pouvait pas durer, mon ancêtre Josaës Artegronas était trop bon. D’après les récits que j’ai lu, il était un grand Dasretas Elleanas , vous pouvez traduire par « L’empereur du monde d’Elleana ». Il était le gardien du Diarathéme sacré, qui était la chose la plus importante de ce monde, il canalisait la magie et la force d'Ellena. Cette pierre contenait l'essence de la vie de la planète. Elle se situait sur une île volante : Flaseras. Bien sûr son règne millénaire était sujette à convoitises. Son propre frère, aidé du Dieu-traitre Argoron le trahit. Ce fut la guerre, les races s’entre-déchirèrent à cause de sombre complot. Mon Ancêtre, qui n’était pas dupe, comprit d’où venait la menace. Il réussit à faire revenir les races au calme. Mais la fourberie de son ennemi ne s’arrêta pas là. Grâce au connaissances sur la génétique et sur les espèces, il créa plusieurs races appelées « races maudites » et les fit déferler sur le monde. Ce fut une guerre cauchemardesque qui dura deux cents années. Les armées de Lumière qui ralliaient ce que le continent comptait d’Elfes, de Nains, d’hommes, de Dragons et les autres races majeures gardait la tête haute. Les villes étaient détruites, mais la population résistait. Hélas Argoron n’en avait pas fini avec le peuple d’Elleana. Après une ruse grossière et traître, il attaqua la grande cité de lumière Flaseras. La cité résista durant un mois mais finit par tomber. Ce que je vais te dire maintenant n’est pas écrit dans les livres, c’est un passage masqué de l’histoire.

lundi 15 octobre 2007

Je ne comprenais pas grand chose à ce qu’ils disaient, mais cela semblait être d’une grande importance. La discussion reprit et n’en finissait pas, chacun restait sur ces positions. Enfin Arteflor agacé fit revenir le calme. « Messieurs ! du calme, nous ne sommes pas ici pour nous chamailler mais pour trouver une solution. Je vous propose donc de réfléchir pendant une Dieptre et nous nous retrouverons. Tous s’en allèrent sauf Alissëa, Arteflor et Ophélia. Arteflor leva les yeux vers moi et me fit signe de les rejoindre. J’en fus surpris et je m’exécutais. Il me demanda si j’allais bien et si tout ce passait bien pour moi. Je lui répondis par l’affirmative. « Si tu as des questions à me poser sur la discussion qui vient d’avoir lieu, tu peux les poser. » annonça-t-il. « Je sais que je ne suis pas de ce monde, dis-je sincèrement, je ne comprends guère beaucoup de choses, ni même rien du tout. Vous êtes tous gentils avec moi. Cela me change de mon monde. J’ai tellement de questions qui me brûlent les lèvres. Mais je sais que vous avez du travail et de hautes responsabilités. Je n’aurais donc qu’une question : Qu’est ce que la Cheasavara ? » Arteflor sourit et dit « Vous avez posé une question simple mais impliquant beaucoup de choses. La Cheasavara est une légende, très longue légende qui remonte au tréfonds de notre histoire. Elle est comme toutes les grandes légendes, extrêmement longue. Je ne vous donnerais donc pas tous les détails. Vous m’excuserez donc si je coupe certains passages, je ne passerais qu’à travers les grandes lignes. Il y a bien longtemps, environ sept milles années, vivait une civilisation fleurissante et étonnement brillante.

dimanche 14 octobre 2007

Ces livres et ces cartes datent bien de la même époque, nos analyses sont formelles mais rien ne prouve ce que les dieux avancent. Je pense que la recherche de la Cheasavara n’est qu’une perte de temps. » « Je ne suis pas d’accord avec vous ! » Fit une voix venant d’un petit homme, il avait un fort accent russe. Je reconnus un des membres du Falcon. Voyant qu’il avait attiré tous les regards, il reprit après une longue inspiration. « Nous avons découvert des ouvrages anciens. Ces mêmes ouvrages nous ont permis de vous contacter. Il y avait des cartes précises. Selon une légende, avant la grande apocalypse, les trois continents étaient liés. Vous admettrez que ces légendes se ressemblent ! Le fait que nous parlions la même langue et tant d’autres choses ont remis en cause ce que je croyais jusque-là. Je suis un homme de science pour qui la Foi à été remise en cause. Un homme âgé, qui se nommait Christiope, marmonna puis lança : « Je ne vois pas où est le problème. Qu’est ce que cela nous apporterait si l’un ou l’autre avait raison ? De savoir cela ne résoudrait pas nos problèmes immédiats d’approvisionnement.» Ce fut Arteflor qui prit alors la parole. De sa voix humble, il dit : « La n’est pas ce que tu crois mon ami. Regarde cette carte que nous avons modélisé à l’échelle. Les continents sont très espacés et les orages magnétiques millénaires nous obligent à faire un long détour. Il faut plusieurs semaines pour rejoindre un continent, et tu sais que l’armée de ces maudit monstres existe encore. Nous n’affrontons aujourd’hui que des divisions. Nous ne pouvons hélas être partout, vu leur nombre, ils pourraient raser un continent avant que nous puissions réagir. Si la légende est vraie, et j’espère qu’elle l’est, il y a un moyen de lier les continents. De plus, elle parle d’une défense qui ressemble à celle qui jadis nous a sauvé la vie. » Arteflor se tut.

samedi 13 octobre 2007

Je vis Arteflor, toujours avec sa prestance habituelle. Le bras d’Allissëa était posé sur le sien, elle était toujours aussi charmante et belle. Ils formaient un couple majestueux si ce n’est, osons le dire, royal. Derrière eux, j’aperçut un grand colosse de muscles et de poils. C’était un Harethans, un grand guerrier. C’était lui qui m’avait pris dans ses bras lors de mon arrivée. Il se nommait Hartchan, je l’avais croisé à de nombreuses reprises lorsque j’étais avec Xerons. Il était toujours d’humeur joyeuse, c’était un guerrier accompli dépassant tout le monde d’au moins trois têtes. Il ressemblait fort aux humains, mais sa musculature était prodigieuse. A son coté, se trouvait de nombreux hommes que je ne connaissais pas alors. Tous observèrent et entourèrent la table ronde. Un des hommes en blouse blanche s’appuya sur le bord de la table et dit : « Je vous le dis et je vous le répète Seigneur Arteflor, il n’y a aucun lien entre ces éléments ! Votre théorie n’a rien pour s’appuyer. » Je sentais dans sa voix de l’exaspération. Je m’étais accoudé sur la balustrade comme d’autres personnes et je regardais. J’aperçut Ophélia, elle leva les yeux vers moi, croisa mon regard puis regarda autre part, semblant indifférente à ma présence. Je constatais que son dos devenait de plus en plus étrange. De plus, elle semblait beaucoup plus fatiguée qu’à l’habitude. Chaque fois que je la revoyais, je sentais mon cœur battre un peu plus vite. La puissance qui émanait d’elle faisait vibrer mon âme jusqu’au tréfonds de ma pensée. Aujourd’hui, je saurais décrire et comprendre cette sensation, mais je ne connaissais rien à cette époque. La voix d’un autre homme se fit entendre troublant mes pensés. « Ce que veut dire mon estimé collègue Seigneur, c’est qu’après des mois de recherche nous n’avons rien trouvé. Malgré le nombre d’artefacts que nous avons trouvé, malgré les fouilles et les recherches de nos archéologues… Nous n’avons rien trouvé. Même nos amis du monde évolué n’ont rien pu définir, malgré l’aide de leur fameuse machine nommée « ordinateur ».

jeudi 11 octobre 2007

Je m’étais levé pour aller ranger un livre dans la salle des cartes. Il y avait, comme à l’habitude, beaucoup de monde en ce beau matin. Je cherchais le rayonnage où j’avais prit le livre. La salle des cartes était une salle gigantesque et, comme son nom l’indique, des tables en bois supportaient des cartes de nombreuses régions du monde d’Elleana. Au centre sur une table ronde, il y était représenté la carte globale. Cette mappemonde représentait les trois continents connus d’Elleana. Le plus petit continent était deux fois plus grand que l’Asie et L’Europe Réunie. Ceci me semblait étonnant et un matin, j’en avais parlé à Urlstof. Lui aussi m’avait dit que ça l’intriguait. Selon les calculs fournis par Lyra, Elleana était une planète avec un diamètre deux fois supérieur à la terre. Comment et pourquoi la gravité était légèrement inférieure à mon monde alors que la terre était plus petite ? je ne le savais. Enfin, le propos n’est pas à cela, j’étais en train de ranger l’ouvrage dans son emplacement lorsque j’entendit des éclats de voix. Curieux, j’approchais du balcon donnant trois mètres plus bas sur la partie centrale de la salle des cartes.

mercredi 10 octobre 2007

« Lorsque l’amour s’empare d’une personne celle-ci peut devenir immortelle. »

ELLEANA, jour dix-neuf. jour à Elleana : 38 Auoêrt du second cycle en 17808

Cette journée fut la première à bouleverser la petite routine qui s’était installée. J’étais alors dans la bibliothèque comme chaque matin depuis une Dieptre et demi. Je m’étais habitué à cette nouvelle vie, passant mon temps à lire les livres. Elle est étrange cette faculté qu’a notre corps et notre esprit à s’habituer à un monde qui presque deux semaines auparavant lui était inconnu. Je constatais que j’apprenais la langue d’Elleana et que je la comprenais réellement sans le subterfuge que j’avais descellé au départ. C’était passionnant de vivre de telles aventures, de ressentir un tel bienfait. Je lisais les anecdotes de la famille royale dont était issu Arteflor. Certaines choses étaient effrayantes, comme la perte de sa famille. D’autres, plus jolies comme les bêtises du héros lors de sa jeunesse. Xerons était là lui aussi, il s’était forcé à lire, mais je pense que c’était surtout à cause de la nouvelle bibliothécaire. Une jeune femme très gentille et très mignonne. Elilia quand à elle s’occupait en lisant. Elle jetait quelques coup d’œil mauvais à Xerons qui avait plus souvent le nez levé vers la bibliothécaire que vers son ouvrage… (Ouvrage qu'il tenait à l’envers.)

mardi 9 octobre 2007

J’apprit également beaucoup d’Arteflor et d’Allissëa durant ces six jours. Je n’avais revu Ateflor qu’une seule fois, c’est lui qui m’avait indiqué la bibliothèque, je sentais avec lui un rapport presque paternel. Il agissait comme cela avec tout le monde, je pense que c’est pour cette raison qu’il était tant respecté. Les gens étaient admiratifs de l’amour qu’Allissëa et lui se portaient. Ils avaient traversé les flammes de l’enfer pour se retrouver. Leur histoire d’amour était irrémédiablement liée à l’histoire d’Elleana. Je ne peux hélas raconter tout ce que je sais aujourd’hui sur leur histoire, mais je sais qu’un livre était en cours d’écriture. Ce livre relate l’histoire du Champion d’Elleana, Arteflor. Quand à Ophélia me direz-vous ? Je ne la voyais que le matin dans la bibliothèque, mais elle ne venait pas aux entraînements. Arteflor devait lui avoir donné d’autres tâches. Elle devenait froide et distante. Je trouvais que quelque chose changeait en elle. Elle n’ôtait plus sa cape, on avait l’impression que son dos était voûté, difforme. Elle prenait de la distance avec nous. Au début, je pensais que cela venait de moi mais je me trompais. Xerons m’avait affirmé le contraire. Le second jour suivant la visite, il me l’avait annoncé devant une chope de bière (Chope qu’il m’avait apporté le soir à mon appartement et qui provenait des cuisines). On parlait de tout et de rien, des femmes évidemment… Je ne sais comment on aborda le sujet mais on parla d’Ophélia et du fait qu’elle soit distante. Xerons m’avait dit de ne pas m’en inquiéter, qu’elle se conduisait avec tout le monde ainsi et que cela ne venait pas de moi. C’était son caractère. Elle aimait être seule et distante. Sous le coup de la confidence, Xerons me dit qu’elle avait sans doute peur de perdre un être dont elle pouvait tomber amoureuse.

lundi 8 octobre 2007

Les autres se raillaient de moi chaque fois que je m’affalais. Pourtant, je me donnais du mal pour progresser. Durant la dieptre et demi suivante, ce fut le cas. Mes journées s’écoulaient vite, trop vite à mon goût. Le matin je travaillais à la bibliothèque et l’après-midi je m’entraînais. Le soir, épuisé par l’entraînement et les parties de cartes qui n’en finissaient pas, je me couchais. Il m’arrivait de rester quelques minutes le nez au plafond à faire le tri des événements de la journée…
Mes rapports avec le trio s’amélioraient comme je l’avais escompté le premier jour. Xerons était devenu un personnage que j’appréciais beaucoup. Il avait certes de nombreux défauts et avait tendance à courir les jupons mais c’était un bon compagnon. Avec Elilia, ils se chamaillaient comme frère et sœur. Je trouvais leur amitié sincère et solide. Elilia devenait plus douce est plus gentille. On parlait beaucoup entre nous le soir devant des chopes de bière. Elilia avait perdu sa mère très jeune, et son père était mort l’année passé. Xerons, lui, avait perdu son père, cet homme était un héros d’après lui. Le fait d’avoir perdu des parents proches nous rassemblaient et consolidaient ce que nous sentions devenir une amitié forte et durable. Les deux étaient sous la tutelle d’Arteflor et de tous ces compagnons, comme une grande famille. Malgré cela, je me sentais mis à l’écart. Même si ce n’était pas le cas, je me sentais seul. Je n’étais pas de ce monde, je n’étais rien pour ce monde.

samedi 6 octobre 2007

La salle d’arme était resplendissante, il émanait d’elle une puissance que je ne saurais décrire. Au centre, je voyais des jeunes hommes s’entraîner à l’escrime, au combat à main nue. Je me sentais mal à l’aise dans cette salle. Je savais que je ne faisais pas le poids. Je n’avais aucune confiance en moi et j’étais terrifié avant chaque combat. Xerons et Elilia me dirent d’aller me changer et de revêtir une tenue d’entraînement. Je portais des vêtements offerts par Arteflor. Ils avaient été faits sur mesure pour moi. J’étais vêtu d’un pantalon en toile et d’une chemise blanche très confortables. Comme tout ce qui se trouvait à Elleana, ces vêtements avaient été réalisés avec grand soin. La tenue de combat était un pantalon conçu pour ne pas freiner les mouvements et un tee-shirt léger. Je m’avançais sur l’espace en bois légèrement surélevé par rapport au sol. Mon adversaire me donna une épée en bois, il en prit également une. L’épée d’entraînement était très lourde. C’est ainsi que je compensais l’entraînement. Sachant que je n’avais jamais pratiqué l’art du combat, je dû commencer par les bases. Je ne progressais pas vite. Xerons et Elilia étaient des professeurs bons et compréhensifs. Ils étaient aussi d’une extrême patience devant mes maigres progrès. Deux jours s’écoulèrent durant lesquels j’apprit l’art du combat. Je savais qu’il fallait des mois avant de devenir un combattant potable. Il fallait des années d’expérience pour devenir un grand soldat. Pourquoi s’échiner à pratiquer l’art du sabre et de L’épée dans un monde où l’on connaissait la poudre à canon et où l’on avait des armes performantes ? C’était la question que j’avais posé à Xerons avant de me retrouver sur le sol. Il m’avait traité d’imbécile et m’avait expliquer que la plupart des Eadkrouils étaient très difficiles à tuer. Ils pouvaient survivre sans cerveau et sans cœur durant plusieurs jours. Xerons, qui en réalité était le plus jeune maître d’arme, avait comprit que mon caractère trop doux me bloquait pour le combat. Quel ironie ! c’était ma gentillesse qui m’empêchait de frapper sur les autres.

jeudi 4 octobre 2007

Je m’étirais, le dos et les yeux, fatigués par ma lecture intensive. J’y étais depuis des heures, mais c’était si passionnant. Je me levais pour détendre mes jambes, j’étais dans la grande salle de la bibliothèque. De larges vitres donnaient sur la ville intérieure et sur ces plantes si belle. J’étais perdu dans mes pensées lorsque je sentis une main sur mon épaule. Surpris, je sursautais, le rire de Xerons me fit sourire. Il me salua d’une large et forte poignée de main. Il était venu me voir parce qu’il s’inquiétait du fait que je passais beaucoup de temps à la bibliothèque. Je ne pouvais plus prétexter ma blessure au bras car elle venait de cicatriser. Je ressentais encore un peu de douleur mais j’étais fasciné par la vitesse de guérison. Xerons m’incita donc à le suivre dans la salle d’entraînement. Il voulait que j’apprenne le combat « au cas où tu tomberais sur ces maudits pouilleux »disait-il. Elilia nous rejoignit à la sortie de la bibliothèque, elle était ravie de me voir sortir de mes livres. Je les suivis dans les larges couloirs de la cité. J’avais compris qu’ils m’appréciaient plus que ce que je croyais. A vrai dire, ils étaient devenus de très bons amis.

mercredi 3 octobre 2007

Vous ne pouvez pas imaginer à quel point ce monde est troublant. Certains pourraient dire que ce monde évoluera vers un marché de consommation comme le nôtre. Je ne le pense pas. Ce monde n’est pas comme le nôtre. Pour vous situer, le monde d’Elleana en terme d’évolution des connaissances correspondrait à la seconde révolution industrielle de notre monde. Mais sur certains points, ce monde est largement supérieur au nôtre. Ici, il n’y a plus de mendiants, l’entraide est vitale pour les gens. J’ai vu, quelques jours après mon arrivée, l’immense hôpital de bord. Hôpital qui ferait jalouser nos propres hôpitaux, même les plus modernes. La propreté est de vigueur. Malgré le fait qu’ils soient « inférieurs » à nous en terme de technologie, les maladies sont mieux vaincues, et l’on est soigné que l’on soit pauvre ou riche avec le même service. Les quatre médecins du Falcon m’ont affirmé avoir détecté toutes les maladies que l’on aurait trouvé dans notre monde à cette époque. Mais il y avait déjà un remède pour pratiquement toutes. Ils ont même découvert des cancers dont le corps des Elleanais se débarrassaient seuls. Dans notre monde, les gens sont en admiration devant des stars de la télévision ou du show-business. Ici, on admire les héros, les gens simples qui sauvent même une seule vie. Les médecins sont respectés… L’ordre règne. Bien sûr la corruption existe, le mal n’est pas exempt des sociétés. Mais il est combattu avec force. J’aimais Elleana pour cela, pour sa simplicité et sa beauté. Même si je n’avais pas encore vu l’extérieur, je savais grâce aux livres et ce que j’avais ouïe dire : pour moi ce monde était le plus proche de ce que les gens appelaient « L’éden ». J’avais donc passé les trois premiers jours à la bibliothèque, le quatrième jour Xerons me fit une proposition étonnante.

mardi 2 octobre 2007

Une race ancienne nommée les « Garhistores » était les gardiens de la mémoire d’Elleana. On les appelait aussi « Serhfera ». Ils notaient chaque détail de l’histoire pour les générations futures. Bien sûr, un Paysan n’avait parfois que quelques pages évoquant leur vie mais cela était déjà pas mal. Les plus grands héros, eux, avaient des rayonnages entiers qui leur étaient dédiés. Il fallait beaucoup de place pour stocker des tonnes de livres. Ces livres étaient édités en trois exemplaire, un que les Garhistores gardait dans les profondeurs de la terre, un autre offert au peuple et un autre qui était envoyé Dieu sait où par des portes magiques dont seul ces êtres avaient la connaissance. La bibliothèque où je me trouvais possédait quelques exemplaires concernant la magie et l’architecture. Le reste était plus conventionnel. Des ouvrages en papier, mais d’une finesse impressionnante. Tout était fait ici avec soin, tous avait l’art du travail bien fait. L’argent n’avait pas d’importance par rapport à un objet. Chaque table, chaque chaise que je voyais était réalisée avec le plus grand soin. Peu importait le temps nécessaire pour la fabrication. La beauté et la solidité de l’objet primait sur la quantité. Comment pouvais-je leur expliquer notre société de consommation ? Comment pouvais-je leur dire que dans mon monde l’argent primait par dessus tout, qu’il faisait le pouvoir des hommes.

dimanche 30 septembre 2007

« Lors d’un combat, l’homme qui n’a pas peur de mourir est un fou, Celui qui a peur de la mort est un brave. »
Citation d’Arteflor lors de la guerre des Sciennes.

Découvrir un nouveau monde à quelque chose de grisant, de fantastique. Qu’auriez-vous fait si vous étiez à ma place ? Auriez-vous voulu voir ce qui se trouvait autour ? Moi j’ai fait ce que l’on fait tous lorsqu’on arrive dans un pays que l’on ne connaît pas. J’ai ouvert grand les yeux et j’ai regardé. J’espère pouvoir vous montrer ce que j’ai vu et vécu avec suffisamment de détails.


ELLEANA, jours six à dix huit, jour à Elleana : 19-37 Auoêrt du second cycle en 17808
Les trois premiers jours (une demi-Dieptre correspondant à une demi-semaine à Elleana) se succédèrent à une vitesse ahurissante. Je découvris l’histoire d’Elleana (enfin… les grandes lignes). Le troisième jour de ma rencontre avec Arteflor je fus autorisé à aller dans la bibliothèque. Elle était gigantesque. Les rayonnages s’étendaient à perte de vue. Depuis, je passais mon temps à lire. Je ne sais comment mais je compris leur écriture, comment cela pouvait être possible ? comprendre une langue écrite complexe du jour au lendemain ? Je ne savais pas et je ne le sais toujours pas. Plus j’apprenais sur ce monde, plus je voulais rester. Je regardais les nombreuses photographies en noir et blanc qui montraient les villes, les habitants d’Elleana. Ce monde était immense, il faudrait plusieurs vies pour le visiter. Les cités dépassaient celles que l’on voit dans les films fantastiques, les navires volaient. On pouvait croiser des Elfes dans les rues, parler à des dragons, côtoyer des dieux. Chaque vie, du simple paysan au plus grand héros était contée dans des livres fantastiques.

samedi 29 septembre 2007

Le lendemain, mes guides m’emmèneraient voir les fournisseurs de vêtement et d’Armes. En une journée les expériences que j’avais vécu étaient plus fortes à mes yeux que le reste de ma vie sur terre. Je sentais une meilleure opinion de moi de la part de mes trois compagnons. Elilia était devenue plus douce à mon égard, Xerons lui m’aimait bien, je le sentait. Quand à Ophélia, je ne savais que penser. Elle avait semblé devenir plus distante au fur et à mesure de la journée. Mes sentiments à son égard étaient assez ambiguës. Je me sentait bien avec elle, si bien. Harassé, je m’allongeais sur mon lit. Le regard dans le vide, son visage avait marqué mon esprit et même aujourd’hui il y est toujours présent lorsque je ferme les yeux. Je tentais de penser à autre chose, au diverses races de ce monde qui réussissaient à cohabiter avec tant de facilité. Dans mon monde il n’y avait que la race humaine, mais même en son sein, elle ne se tolérait pas, juste à cause de la couleur de sa peau ou de ses origines. Décidément, le monde d’Elleana était bien supérieure en de nombreux points à mon monde d’origine. Mais qui étais-je moi par rapport à ce monde si vaste ? Je me sentais si petit, si faible, si insignifiant. Comme aurais-je pu penser me tromper à ce point-là ? je ne le sais pas.

vendredi 28 septembre 2007

La salle des cartes qui concentrait tous les plans de la forteresse était également immense. Pour pouvoir se mouvoir Elienas possédait les plus grandes machines à vapeur de ce monde, qui fournissaient de l’énergie aux pâles de propulsion. Par beau temps et les jours de vent, des vaisseaux volant spéciaux à voile tiraient la forteresse. Les salles étaient plus somptueuses les unes que les autres… Il me faudrait des centaines de livres pour décrire avec précision cette forteresse.
La journée se finissant, on m’emmena en dessous de la cité dans une grande grotte percée en son sol. Je découvris ici des créatures que je croyais ne jamais voir. Celle que j’avais aperçu un jour auparavant me semblait plus réelle. Ces animaux de magie vivaient avec les autres êtres de ce vaisseau. Car il n’y avait pas que les dragons qui m’avaient fasciné. Je découvris en une seule journée douze races qui cohabitaient dans cette immense ville avec plus de 25000 habitants. Epuisé et après un bon repas, je retournais en fin de journée dans ma chambre.

mercredi 26 septembre 2007

Il nous conduit dans les vastes passerelle qui culminait à plusieurs mètres au-dessus du sol. On me dit que cela était beaucoup plus pratique. Je regardait vers le ciel, la coupole de verre ferait jalouser M. Eiffel. Il nous fallut plusieurs minutes pour traverser le vaisseau et nous passions par des raccourcis. Je posais des tas de questions, mes guides ne pouvaient pas répondre à toutes. J’apprit que le support que je prenais pour du verre et qui serpentait sur la structure de métal n’en était pas. Il s’agissait d’une plante qui vivait en symbiose avec le vaisseau. Elle permettait de voir le soleil mais empêchait la pluie d’entrer. Encore un exemple de symbiose… De plus, les feuilles de ces plantes, lorsqu’elles étaient stimulées par un contact électrique, se resserraient et formaient un mur presque indestructible. Nous finîmes par arriver sur une grande place. A cette heure si matinale, il n’y avait pas grand monde. La place était immense et très agréable. Au centre, une fontaine magnifique dominait l’espace. Nous nous dirigeâmes vers une grande construction en bois. " C’est la place des restaurants, me dit Ophélia, c’est ici que nous nous retrouvons pour manger. " Un homme vêtu d’un tablier blanc portait un plateau encombré de tasses et de diverses victuailles. Xerons l’interpella et lui demanda une table libre. Il nous montra une petite table donnant sur la place et partit avec notre commande. Le déjeuner fut rapide, nous passâmes le reste de la journée à visiter la forteresse elle s’appelait " Elienas ". Elle était bien plus grande que ce que j’avais pu imaginer jusque là. Représentez-vous une sphère plutôt ovale. Imaginez une taille immense : plus d’un kilomètre de diamètre et 500 mètres de hauteur. La montagne, car c’en était une, volait grâce à des roches spéciales. Le château avait été construit tout autour, protégeant ainsi le centre. Des murs en brique et en roche très dense permettaient une grande protection.

lundi 24 septembre 2007

Je me reculais et allais vers ma chambre. Leurs paroles n’auguraient rien de bon, j’étais revenu en arrière, comme dans mon monde. Les gens me connaissaient à peine et pour eux, j’étais déjà un problème. J’attendis qu’ils frappent à ma porte, puis j’allais ouvrir. Je fus foudroyé par la grâce d’Ophélia. Elle était plus belle que dans mes souvenirs. Il se dégageait d’elle une aura de puissance et de féminité entremêlées. Ces yeux étaient d’un bleu profond, mais je n’osais m’y plonger. Ses cheveux étaient toujours attachés. L’autre jeune femme était elle aussi très belle, mais je ne saurais expliquer pourquoi Ophélia me faisait autant frémir. Ne sachant rien de ces sensations étranges, je les assimilaient à un changement de climat, de temps, je pensais à n’importe quoi sauf à cela. En aucun cas je n’aurais pu prédire ce qui se passa plus tard. Je ne savais pas comment on saluait les gens dans ce monde. Ophélia s’avança vers moi et me serra la main, les deux autres firent de même. Je sentais le regard pesant D’Elilia, elle me scrutait avec méfiance. J’étais pour eux le responsable de leur mise à l’écart de leur tache quotidienne. Ils semblaient ne pas m’aimer à cause de cela. On commença la journée par un petit déjeuner. Ce fut Xerons qui proposa lorsque mon ventre hurla de faim.

dimanche 23 septembre 2007

J’entendis des voix provenir de l’escalier, je m’approchais doucement et je regardais à travers les feuillages. Il y avait trois personnes dont une femme magnifique. Je reconnus immédiatement Ophélia. Il y avait également Xerons et une troisième femme plus jeune qu’Ophélia, que je ne connaissais pas et qui portait une épée dans son dos. Celle-ci s’arrêta et se retourna en face des deux autres " Pouacraille ", fit-elle, " par le sermon de Xerons ! Pourquoi doit-on jouer les nounous ! Hein ? vous pouvez me le dire ? on à d’autres choses à faire ! " Elle levait les bras au ciel. Ce fut la douce voix d’Ophélia qui lui répondit : " Aelfin nous en a donné l’ordre, Elilia (c’était son nom), de plus il pense que ce garçon et en danger. Nous devons obéir aux ordres. Tu étais la première à demander qu’on te donne des missions ! En voilà une. Et puis de toute façon, cela est mieux que de ne rien faire." La jeune fille semblait furieuse et dit " Aelfin n’a qu’à s’en occuper lui-même. J’ai assez de talent pour ne pas jouer les nounous. Alors pourquoi nous ? il aurait pu confier ce travail à n’importe quel soldat ! " Ce fut la voix de Xerons qui troubla le calme apparent. " Elilia… calme-toi, tu sais qu’Ophélia et moi pensons comme toi. Mais il s’agit d’un ordre, même si ça ne m’enchante guère. Moi aussi j’ai d’autres choses à faire ! " Elilia le toisa du regard furibonde et dit " Alors pourquoi as-tu accepté cette mission Xerons ? Si tu as d’autres choses à faire, les plaines pullulent encore de ces maudits Kharpêts… " " Calme-toi, lança Ophélia. Il faut faire ce que l’on nous dit de faire. C’est ainsi." Les deux femmes se regardèrent avec intensité, la voix de la plus jeune se fit entendre une nouvelle fois : "Pourquoi as-tu accepté Ophelia ? Tu es la plus âgée d’entre nous et tu protèges Dame Allissëa depuis des années. " Il y eu un silence puis Ophélia répondit "Elle est avec Arteflor, elle n’a plus besoin de moi. Je pense qu’ils voulaient rester seuls, c’est normal après tout ce qu’il ont vécus. Mais sache que ça ne me plaît pas de jouer les guides, maintenant assez parlé, allons voir le nouveau venu."

samedi 22 septembre 2007


" Je peux tout pardonner mais je ne peux tout oublier. "
Aelain le précepteur.

ELLEANA, jour cinq. jour à Elleana : 18 Auoêrt du second cycle en 17808

Ce furent les chants des oiseaux qui me réveillèrent. Je me levait doucement et je m’habillais. Je me sentait bien ce matin-là, étonnamment bien. Etait-ce mal de penser rester ici et de ne pas vouloir retourner chez moi ? Mais là-bas personne ne m’attendait, personne ne se souciait de moi. Peut-être pensez-vous que j’exagère ? Sans doute, mais hélas la vérité n’est pas loin. J’aurais pu être inquiet sur le fait de ne jamais pouvoir rentrer, mais je n’y pensais nullement. Mon esprit était en ébullition, j’avais hâte de découvrir ce monde. Je remarquais sur un des murs une pendule. Elle était mécanique, comme celle de mon grand-père. Mais il y avait 10 divisions au lieu de douze. Moi qui détestait les changements d’heure, cette fois je devais m’habituer à une mesure du temps complètement différente. " Les questions viendront plus tard " avais-je pensé à ce moment. Je m’avançais dans le jardin pour observer les plantes. J’étais assis sur un banc creusé dans un arbre.

vendredi 21 septembre 2007

Après m’être lavé, je m’allongeais sur le lit, divinement confortable. J’étais arasé et cette journée avait défilé devant mes yeux. Ce monde vivait en paix avec la nature et même en symbiose, je l’avais compris au moment où j'arpentais les couloirs de cette immense forteresse volante. Ces gens appliquaient des concepts qui m’étaient inconnus et qui pourtant étaient si respectueux de la nature. Comment pouvais-je imaginer qu’un tel monde existe, je ne le sais pas. Comment croire que le monde pouvait tourner autour d’autre chose que l’argent ? Les habitants d’Elleana vivaient avec la nature, celle-ci leur offrait tout ce qu’ils avaient besoin. Je finis par m’endormir et le même cauchemar me prit.

jeudi 20 septembre 2007

Je vis mon repas à travers la paroi transparente. Il y avait une petite porte qui donnait sur une salle de bain. Et une autre sur des toilettes. J’étais fasciné par cette beauté. Tout cela était pour moi, une baie vitrée était éclairée par le soleil couchant. Curieux je m’approchais et je tombais sur un grand balcon ou s’étendait de vastes plantes. Je fus surpris de la vue qui donnait sur l’intérieur de la forteresse. La grandeur de cette forteresse s’imposa à mes yeux. Un jardin luxuriant trônait en bas. Autour de lui, une ville qui grimpait sur les flancs intérieurs. On aurait dit un immense pneu (pour la forme) en pierre, couché dans les flancs duquel une ville s’abritait. Je constatais la présence d’un escalier qui conduisait à des rues larges qui serpentaient autour de la ville. Epuisé, je finis par aller manger. La lumière du jour disparut, les plantes devinrent phosphorescentes et combinées à l’électricité, elles éclairaient d’une manière prodigieuse.

mercredi 19 septembre 2007

Il me serra énergiquement la main et baissa la tête en se reculant. En s’éloignant, il regarda sa montre, il fit la grimace et dit " Je vais encore rater mon rendez-vous galant, bonsoir " Il me salua et partit. J’allais enfoncer la clef dans la serrure quand j’entendit sa voix " Au fait vous trouverez de quoi manger sur votre table, si vous avez besoin de quelque chose, tirez sur la sonnette près de votre porte un Chaislasn viendra. " Je le regardais hébété.La nuit commençait à tomber. Les éclairages publics se mirent en place. J’introduit la clef dans la porte, il y eu un léger frémissement. Soudain la tête de lion sur la porte bougea. Ses yeux félins me regardèrent. Surpris, je me reculais. Une voix étrange sortit de la porte et dit " Bienvenue à toi nouveau propriétaire. Le seigneur Arteflor m’a dit qu’un nouvel individu viendrait habiter ici. Je suis le gardien de la chambre du lion d’or. Je n’autorise l’accès qu’à tes invités ou au forces de l’ordre si tu commets un crime. " Si vous pouvez imaginer une porte qui parle avec la tête d’un lion, imaginez-la alors rigoler. La porte vibra sur ces gonds et je découvris une grande pièce. Au moment de rentrer je sentais que quelqu’un m’observait. Curieux je regardais autour de moi mais rien. Le plafond était un peu moins haut mais tout de même il culminait à 3 mètres. La chambre était constituée d’un grand lit à la structure fine, d’un bureau et de quelques armoires. Au centre, une table basse avec quatre fauteuils rouges. Sur la table j’aperçut un plateau couvert d’un socle en verre.

lundi 17 septembre 2007


Xerons appuya sur le loquet et poussa la porte en bois. Nous pénétrâmes dans une vaste salle aussi grande qu’un studio. L’espace était omniprésent ici. Chaque mur était décoré avec soin, deux larges escaliers montaient vers un second niveau. L’Elleaniens me montra l’escalier, j’entreprit de monter au premier niveau mais arrivé à celui-ci nous dûmes en prendre deux autres. Je compris que ce que je venais de prendre pour une maison était en fait un immense escalier. Nous arrivâmes en haut, et en longeant de nombreuses portes, nous traversions un couloir normal. Mon guide me dit " Je suis désolé de vous faire passer par ici mais je voulais vous faire découvrir une partie de cette forteresse, toutes les portes que vous voyez ici conduisent à des appartements. Cela peut vous sembler être un labyrinthe (c’était le cas) mais vous vous y ferrez. Il s’arrêta devant une porte en bois noir. Le couloir continuait vers la lumière. Il farfouilla dans sa poche en marmonnant " Où l’ai-je mise ? Ah ! la voilà. " Il sortit de sa poche une clef dorée. Celle-ci portait un numéro et à son sommet, on pouvait voir la tête d’un Lion. Sur la porte était représenté la même tête et le même numéro. " Voici votre chambre et votre clef. Cette chambre est restée longtemps inoccupée, j’espère qu’elle vous conviendra. Bien sûr il n’y a pas grand chose à part du linge de toilette et de quoi écrire. Mais demain nous irons vous cherchez quelques vêtements et affaires. Sur ce, je vous quitte, je viendrais avec l’autre guide pour vous faire découvrir mon monde. "

dimanche 16 septembre 2007


Je fut surpris je dois l’avouer, mais je me sentait en confiance avec cette personne. Je compris facilement et rapidement que j’allais devenir son amis. IL m’indiqua de large porte en fessant une courbette " Par ici votre Seigneuriiie.. Je dois vous guidé à vos nouveaux appartement. " Sa grimace me fit sourire. Nous avançâmes tous les deux. Je découvrit enfin un peux plus cette citée volante. Je posais des tonnes de question, les mains jointe dans le dos Xerons me répondait à la manière d’un prof d’histoire. Il semblait et il était passionner par ce qu’il me racontait. Les couloirs était immenses, grand et large. On pouvait aisément y placer de nombreuses voitures côte à côte. Les couloirs, m’avait expliqué Xerons, étaient conçus si grand pour permettre une bonne ventilation. En cas d’invasion la cité des portes permettait de fermer les passages. De grands systèmes de ventilation utilisant les machines à vapeur et une mécanique irréprochable permettait également de ventiler l’air. Des plantes fluorescentes jalonnaient les murs, sur le côté je voyais les racines s’enfoncer dans la terre jaune. Des canaux pourvoyaient en eau ces plantes. Des bassins tapissaient les couloirs tous les dix mètres. J’étais sidéré par la beauté du lieu. Tous les dix mètres, des couloirs conduisaient à des rues où l’on pouvait voir des devantures de maison. "Les plantes, reprit Raxeons, sont utiles pour trois choses : elles fournissent la lumière, elles améliorent l’air ambiant. Enfin, leurs racines descendent dans les égouts qui se situent sous nous et nettoient ainsi nos déjections." " Une sorte de symbiose ? " demandais-je. " Tout à fait. D’autres créatures, insectes et petits mammifères finissent le travail des plantes. Il serait long de vous dire combien d’espèces cohabitent ici. " Nous arrivâmes à un des multiples embranchements. Chaque rue était nommée et des plans de la cité figuraient à chaque intersection. Je suivis mon guide dans une de ces rues. Elle était légèrement plus étroite que le grand couloir d’où nous venions. De chaque coté, des façades de maison diverses se faisaient face. Les plantes étaient omniprésentes. Des jeux de miroir placés avec astuce nous faisaient croire que nous étions en plein jour sous le soleil. Je vis aussi les traces de l’électricité. Enfin, mon guide s’arrêta devant une grande demeure en pierre, des fenêtres donnaient sur la cour intérieure.

samedi 15 septembre 2007


Vers la fin de la journée, alors que je me promenais dans les magnifiques jardins suspendus qui bordait le monstre d’acier, on m’annonça qu’on m’offrait une chambre en ville, enfin dans la cité volante. Ce fut un jeune homme nommé Raxeons qui vint me chercher à la nuit tombante. il me dit qu’il serait un de mes guides. Je me souviendrais toujours de la première fois que je l’ai vu, j’étais dans le jardin en train de regarder des oiseaux étrangement colorés qui se battaient, sans doute la saison des amours. Il me surprit en s’approchant. Il portait un uniforme bleu-ciel, un sabre doré était fixé à sa ceinture. Il était plus grand que moi d’une tête, les yeux gris et les cheveux châtain en bataille. Il avait une étrange ressemblance avec Allisëa (je cru sur le moment qu’il s’agissait de son fils). Il devait avoir deux ans de plus que moi (J’avais à l’époque seulement dix huit ans). Sous mon regard surpris il se mit à rire, un rire simple qui me fit sourire, il se baissa pour me saluer (comme font les japonais) puis il me sera la main. " Bonjour, dit-il, Je m’appelle Xerons Doertys. Arteflor m’a demander de vous guidez dans notre monde. " Je lui donnais mon nom puis je demandais " Je croyais que je ne vous verrais que demain. " Il semblait gêné et se gratta les cheveux. " En véritez je voulais vous rencontrez. " " Pourquoi " Osais-je demandé du tac au tac. " Vous m’intriguer, j’ai croiser Arteflor et il m’a demander ce service. Au début je voulais refusez. " Il s’approcha l’air conspirateur et me dit à l’oreille. " J’avais pas mal de rendez vous galant cette semaine et je devais partir botter quelque uns de ces hideux Kharpêts. Mais Arteflor m’a dit que vous lui aviez résister magiquement et que je devais vous… Comment dire vous protégé. "

vendredi 14 septembre 2007


Durant le reste de la journée, je visitais le Falcon, j’avais comme guide Charles. (Pour ceux qui pensent que les descriptions son soûlantes je vous autorise à passer.) Le vaisseau mesurait 90 mètres de long pour une envergure de 70. Il avait une hauteur de 30 mètres. C’était un avion d’une génération supérieure à ceux que j’avais pu voir dans mon monde et surpassant toutes les tailles que je connaissais. Il n’avait pratiquement pas d’ailes. L’arrière se finissait par quatre grands réacteurs. L’appareil possédait quatre niveaux. Le premier était la cale immense et encore remplie de caisses. On m’expliqua que ces caisses contenaient des ordinateurs portables nouvelle génération. Ces bijoux de technologie aux batteries innovantes avaient été destinées au pays pauvre. La soute contenait aussi trois véhicules à moteur. Il y avait divers autres objets. J’étais fasciné par le nombre d’objets se trouvant dans ce monstre. Au second niveau je découvris les ateliers, les laboratoires et l’hôpital. Tout était fait pour gagner le plus d’espaces et c’était plutôt bien réussi. Le troisième niveau était constitué de la cuisine et de la salle principale ainsi que des grands frigos. Enfin le dernier niveau, lui, était constitué des chambres et des salles d’eau. L’appareil possédait une réserve d’eau colossale. Le poste de pilotage était impressionnant. L’appareil ne pouvait plus voyager dans la stratosphère ni aller dans l’espace terrestre. De plus ses réserves en énergie étaient très basses. Il pouvait fournir évidement de l’électricité durant des années mais le carburant utilisé pour voler était très difficile à utiliser.

jeudi 13 septembre 2007

Ils réussirent après de nombreuses épreuves à gagner. La clef de leur victoire, ils la devaient à Arteflor qui était venu les sauver. Cet être qui se disait simplement être un homme avait affronté plusieurs milliers de créature. Ces monstres s’appelaient des Eadkrouils ou Derxas (vulgairement on les nommait Kharpêt) . J’étais fasciné par ce récit qui parlait de guerre, de noblesse et de combat. J’apprit que Dame Allissëa était la fiancée d’Arteflor et qu’avant de se dévoiler leur amour, ils avaient traversé de douloureuses épreuves. Mais à ce moment-ci, je ne pouvais en connaître d’avantage. Tant de choses à dire et tout se confond dans ma tête, il se peut que je répète ce que je dis et j’en suis désolé mais au fur est à mesure vous comprendrez la raison de cette hésitation.

mercredi 12 septembre 2007


Nous faisions partie d’une grande OMG et nous avions reçu en cadeau le " Falcon ", vaisseau de guerre qui avait servit pendant le conflit. Les militaires avaient doté celui-ci d’une I.A. Malheureusement LYRA n’aimait pas les missions qu’on lui confiait. Elle avait acquis une réflexion propre et une âme. Selon les lois sur les I.A. on ne pouvait pas la reprogrammer, le vaisseau fut donc donné. " Urlstof se tue et ce fut un autre qui repris. Il m’expliqua le rôle de l’association et celle de LYRA. Elle devint une aide précieuse pour l’association, capable de transporter plusieurs tonnes de vivres et de matériaux. De plus, elle possédait les dernières piles Sub-atomique OVTMES. Piles capables de fournir deux fois la puissance d’une centrale nucléaire. J’étais fasciné par ces révélations. Ces gens venaient d’un monde beaucoup plus évolué que le mien. J’apprit ainsi la raison pour laquelle ils étaient arrivés ici. L’un des membres de l’équipage était le fils d’un roi du pays où nous nous trouvions. Il se nommait Andrews. Par magie, il avait été envoyé dans leur monde pour être protégé. Alors que l’équipage du Falcon était pris en otage par des brigands qui avaient caché des armes dans les soutes, il furent entraînés dans un orage. Un combat s’engagea et il réussirent à mettre leur agresseur hors d’état de nuire. Ils s’écrasèrent dans ce monde, puis après de nombreuses péripéties découvrirent la ville qui se situait en dessous de cette île volante. Ils aidèrent celle-ci à se défendre contre les armées de la destruction.

mardi 11 septembre 2007


Sa voix troubla une nouvelle fois le silence ambiant " Nous sommes l’équipage du vaisseau dans lequel nous nous trouvons. " " LYRA allume l’écran de contrôle s’il te plait. " La voix du vaisseau se fit entendre. "Bien Urstolf ". Un écran descendit du plafond et s’illumina. Des images apparurent, des images de ville, de continent… Je n’en reconnu aucun. Il me demanda avant de commencer si je venais de ce monde. Je secouais la tête. Leur monde s’appelait L’ Alterras. Ce nom était proche de la terre d’où je venais. Les ressemblances étaient flagrantes. Le vieil homme commença son discours, sur l’écran des images s’affichaient. Sa voix monotone envahit l’espace où nous nous trouvions. "Nous venons de cette planète, notre équipe était chargée d’aider les populations. Une troisième guerre mondiale avait plongé notre monde dans une catastrophe. Heureusement nos dirigeants n’utilisèrent pas la force atomique mais de nouvelles armes plus destructrices sans retombées radioactives.

lundi 10 septembre 2007


La voix rit de nouveau " Pas du tout, dit-elle, nous sommes arrivés moi et mes maîtres par accident. Nous venons d’un monde plus développé. " Je m’assit sur une chaise et regardais la forme me regarder. "Pourquoi ne pas m’avoir parlé depuis le début ? demandais-je enfin. " elle me répondit : "On ne m’y a pas autorisé." Je sortis et je la saluais. Plus je m’avançais dans ce monde, plus les questions se succédaient. Quel époque de notre monde se rapprochait le plus de ce monde? Je ne savais pas alors. J’émergeais dans la grande salle. Le matin venait à peine de se lever. Autour d’une table centrale, je vis enfin des personnes. Elles prenaient leur petit déjeuner, un des hommes qui s’appelait Charles m’invita à m’asseoir parmi eux. J’acceptais volontiers en entendant mon estomac gargouiller. J’aperçut Yvette qui me fit la bise. J’allais m’asseoir sur un tabouret en fer lorsqu’un homme se leva et dit "Il serait peut-être bon de faire connaissance jeune homme. " Je sentis le rouge à mes joues, je me levais et regardais les six autres personnes présentes. " Il serait bon que tu saches qui nous sommes maintenant. J’ai parlé avec Arteflor et il m’a dit que demain matin il t’enverrait les guides, il est désolé du contre temps. Il m’a demandé de t’expliquer qui nous étions et la raison de notre présence ici. " Il tendit les bras et montra les personnes présentes.

dimanche 9 septembre 2007


Je fus réveillé par une douce voix venant de l’extérieur de ma cabine. Je me relevais doucement, je ne voulais pas reproduire le choc de cette nuit. Je me laissais glisser du lit sur le sol. Je regardais l’écran de la petite télévision. " Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de chaînes captées " murmurais-je. Il y eu un petit bruit très léger, l’écran se brouilla et un visage se forma, un visage en trois dimensions. Je sursautais surpris. La forme me regarda avec ses yeux qui paraissaient plus réels que la réalité. Elle me dit bonjour, et elle me regarda. Sa voix venait de tous les côtés. Je localisais des emplacements dans la paroi. " Bon.. Bonjour " dis-je hésitant. " Qui êtes vous ? " La voix se mit à rire, même le visage montrait un rire doux, l’interface était stupéfiante. " Pardonnez-moi, dit-elle, je ne me suis pas présentée. Je m’appelle LYRA. Je suis l’I.A. de ce vaisseau. " Je voudrais bien revoir ma tête à ce moment là, mais je devais avoir l’air d’un gros abruti. " I.A ? répétais-je interloqué " La voix répondit " Intelligence Artificielle. " J’étais sidéré, et je murmurais que ce monde était plus développé que je ne le pensais.

samedi 8 septembre 2007

J’avais du mal à dormir, un cauchemar m’avait envahit, je le raconte ici car celui-ci me bouleversa jusqu’au drame qui me fit tout perdre. J’ai encore la gorge sèche en y repensant. Je voyait une jeune femme, elle était enceinte. Elle était dans une pièce aux murs sales. Elle était attachée et semblait fatiguée. Son visage était magnifique. Pourtant, elle pleurait, elle suppliait non pas pour elle, mais pour sa portée. ses cheveux magnifiques furent coupés par des monstres. La jeune femme était torturée par des monstres, les mêmes qui avaient attaqué Allissëa et Ophelia. Elle subissait les pires outrages. La première fois que ce rêve m’avait pris j’avais vomi en me réveillant en sursaut. Ce fut de nouveau le cas ce soir-là, la femme hurla de douleur, sa voix déchira mon crâne. Je me réveillais en sursaut dans mon lit heurtant le plafond qui se situait à quelques centimètres. L’estomac bouleversé je me précipitais vers l’évier, je fis couler de l’eau et ma tête me tournait trop ce qui eut pour conséquence de laisser mon dernier repas m’échapper. Ces cauchemars, je ne les faisait plus depuis des années. Pourquoi me reprenaient-ils ? Je bus de l’eau et je me rallongeais l’esprit préoccupé. Je finis par me rendormir et plongeais dans un sommeil sans rêve.

jeudi 6 septembre 2007

ELLEANA , jour quatre, jour correspondant dans le calendrier d’Elleana :17 Auoêrt du second cycle en 17808

Petite note : Je n’en ai pas encore parlé dans le récit mais je pense qu’il est temps que je le fasse. Certains d’entre vous l’on peut-être déjà remarqué. La langue utilisée dans ce pays semble être la même que celle de notre terre ? Non cela n’est pas possible. Au début, j’étais étonné : comment cela pouvait être probable ? Dans mon monde deux pays proches n’avaient pas la même langue. Alors comment dans deux mondes si différents je pouvais comprendre aisément la langue utilisée ? Je ne le sais pas encore aujourd’hui avec certitude, c’est une des nombreuses questions qu’il me reste. Mais je pense que la magie, ou cette force que je sentais autour de moi n’y était pas indifférente. Quelquefois le son que je recevais à mes oreilles ne correspondait pas au mouvement des lèvres de ceux qui me parlait. Pour l’écriture, j’eu un peu plus de mal, mais cela est une autre histoire.
" L’amour est comme ton ennemi, il s’attaque à toi lorsque tu t’y attends le moins. Il t’attaque toujours à tes points faibles. Mais contrairement à tes ennemis c’est une des seules forces qui ne peut être vaincue. "

Daerias le sage. Grand poète et Philosophe Elfe de la seconde dynastie.

mercredi 5 septembre 2007

Pourtant à ce moment précis, sous les trois lunes qui m’éclairaient de leurs pâles rayons je savait ce que je devait faire. Je lui dit " Je voudrais découvrir ce monde, ses richesses, sa culture, est-ce que cela est possible ? " Je le vis sourire, il regarda les lunes et dit " Elle sont belles n’est-ce pas ? "J’inclinais la tête et regardait à nouveau les étoiles. L’une d’elles semblait bleue. " Je m’appelle Arteflor, je suis Rawenail, Grand Edragon rouge des plaines, commandant de ce navire volant, certains me donne le titre de héros des peuples, d’autres croient que je suis un dieu. Ces noms et ces titres ne te disent sans doute rien. Je ne suis qu’un homme. Je t’aiderais ", en soupirant il regarda les lunes et les pointa du doigt. Les lunes en haut s’appelle Tuteta pour la plus grande, Fouëlla pour la seconde et Lastaza. Il en existe une quatrième qui n’est pratiquement pas visible dans un temps comme celui-ci. Son nom est Daeras. " Il ce leva et me demanda mon nom je lui donnait " Bienvenue à Elleana noble étranger annonça-t-il en me serrant la main. Bienvenue à Elleana, demain je t’enverrais des gens qui te servirons de guide il te ferrons découvrir mon monde. " Il s’éloigna avec noblesse me laissant à nouveau seul sur la terrasse. Ce monde me paraissait déjà beaucoup plus chaleureux. Pourtant je me sentais seul, comme toujours. Comment aurais-je pu penser que c’est ici dans ce monde, alors que je n’y croyais plus, que j’allais te rencontrer ?

mardi 4 septembre 2007

J’avais l’impression que le monde entier se moquait de moi pauvre petit être sans avenir. La voix de l’homme brisa à nouveau le silence. " - Je ne sais pas qui tu es, ni d’où tu viens et encore moins où tu veux aller. Sache que je me moque de ce que tu as pu faire dans ton passé. Je sais une seule chose qui me permet de te faire confiance, tu as tenté de sauver celle que j’aime du plus profond de mon cœur. Pour cela, je te fais confiance et je te serais toujours reconnaissant. Si tu as une chose à me demander, n’hésite pas. J’ai une dette envers toi. " Je ne savais encore pas quoi répondre, il me proposait son aide mais qu’est ce que je voulais ? Je n’étais pas sûr de vouloir rentré ou alors avais-je peur de me rendre compte que je ne pouvais rentrer ? Même après tout ce temps je ne saurais répondre. Avais-je déjà été sûr de mon chemin au moins une fois ? non aucune.

lundi 3 septembre 2007

Il y eu un silence assez long. J’observais les lunes, il fit de même et dit : " Ma remarque va sans doute vous faire sourire mais vous n’êtes pas de notre monde n’est-ce pas ? " Je ne répondis pas, sa question n’attendait pas de réponse. Il ajouta : " - Tu sembles perdu, et cela n’est pas du seul fait de ton arrivée ici. Malgré que je ne puisse lire en toi - Ce qui, je te l’avoue ne m’arrive pratiquement jamais - je constate que tu es désorienté. Ne serais-tu pas perdu ? " Que pouvais-je répondre ? Oui, mon monde me fait vomir, oui je n’aime pas la façon de vivre. Oui je suis égoïste en pensant que ce monde n’est pas juste pour moi. Que je suis un idéaliste qui croit encore en l’amour et en l’honneur.

dimanche 2 septembre 2007

Il fit entendre sa voix puissante qui mêlait force, sagesse et noblesse. Beaucoup de personnes m’ont fasciné dans ce monde, mais lui à été la personne avec qui j’aurais été en enfer pour l’aider. " Bonsoir jeune homme, je suis ravi de voir que vous allez bien. " Je ne dis rien, j’avais reconnu immédiatement sa voix, il était sans doute le compagnon de Dame Allissëa. Il s’avança près de moi et regardant les étoiles, il dit " La nuit est magnifique ce soir n’est-ce pas ? " J’acquiesçais d’un hochement de tête. Il se tourna et me toisa du regard. Je sentais qu’il tentait de lire en moi, je sentais son aura me pénétrer. Je le bloquais je ne sais comment, mais je construisait un mur de protection. Cela l’étonnait, je le sentait. Peu de gens devaient lui résister. Perturbé, il demanda " Puis-je m’asseoir ?", j’acceptais. Je sentais le contact se rompre.

samedi 1 septembre 2007

J’étais pourtant confus, et son visage ne disparaissait pas de mon esprit. Pourquoi faut-il que lorsqu’on s’y attend le moins ça vous tombe dessus ? Si tout cela était à refaire, je le referais sans la moindre hésitation. Ce monde si beau m’a permis de te trouver. J’étais confus, perdu.. C’est à ce moment que cet homme qui m’a tant appris entra dans ma vie.J’étais en train de me demander où j’étais, qui j’étais pour venir ici. Je croyais que c’était l’après-mort. Je sentis une présence derrière moi, je ne sais comment l’expliquer même aujourd’hui, mais j’avais sentit une aura de force et de bienveillance venant de derrière moi. Je me levais et le regardais. Il était grand, les cheveux en bataille. Sur son front se trouvait un cercle d’or. Ces vêtements richement décorés donnaient au personnage une noblesse et une grandeur fascinante. Son regard était d’une profondeur incommensurable. Sur son côté trônait une épée resplendissante.