vendredi 26 octobre 2007
jeudi 25 octobre 2007
lundi 22 octobre 2007
dimanche 21 octobre 2007
jeudi 18 octobre 2007
lundi 15 octobre 2007
dimanche 14 octobre 2007
samedi 13 octobre 2007
jeudi 11 octobre 2007
mercredi 10 octobre 2007
ELLEANA, jour dix-neuf. jour à Elleana : 38 Auoêrt du second cycle en 17808
Cette journée fut la première à bouleverser la petite routine qui s’était installée. J’étais alors dans la bibliothèque comme chaque matin depuis une Dieptre et demi. Je m’étais habitué à cette nouvelle vie, passant mon temps à lire les livres. Elle est étrange cette faculté qu’a notre corps et notre esprit à s’habituer à un monde qui presque deux semaines auparavant lui était inconnu. Je constatais que j’apprenais la langue d’Elleana et que je la comprenais réellement sans le subterfuge que j’avais descellé au départ. C’était passionnant de vivre de telles aventures, de ressentir un tel bienfait. Je lisais les anecdotes de la famille royale dont était issu Arteflor. Certaines choses étaient effrayantes, comme la perte de sa famille. D’autres, plus jolies comme les bêtises du héros lors de sa jeunesse. Xerons était là lui aussi, il s’était forcé à lire, mais je pense que c’était surtout à cause de la nouvelle bibliothécaire. Une jeune femme très gentille et très mignonne. Elilia quand à elle s’occupait en lisant. Elle jetait quelques coup d’œil mauvais à Xerons qui avait plus souvent le nez levé vers la bibliothécaire que vers son ouvrage… (Ouvrage qu'il tenait à l’envers.)
mardi 9 octobre 2007
lundi 8 octobre 2007
Les autres se raillaient de moi chaque fois que je m’affalais. Pourtant, je me donnais du mal pour progresser. Durant la dieptre et demi suivante, ce fut le cas. Mes journées s’écoulaient vite, trop vite à mon goût. Le matin je travaillais à la bibliothèque et l’après-midi je m’entraînais. Le soir, épuisé par l’entraînement et les parties de cartes qui n’en finissaient pas, je me couchais. Il m’arrivait de rester quelques minutes le nez au plafond à faire le tri des événements de la journée…
Mes rapports avec le trio s’amélioraient comme je l’avais escompté le premier jour. Xerons était devenu un personnage que j’appréciais beaucoup. Il avait certes de nombreux défauts et avait tendance à courir les jupons mais c’était un bon compagnon. Avec Elilia, ils se chamaillaient comme frère et sœur. Je trouvais leur amitié sincère et solide. Elilia devenait plus douce est plus gentille. On parlait beaucoup entre nous le soir devant des chopes de bière. Elilia avait perdu sa mère très jeune, et son père était mort l’année passé. Xerons, lui, avait perdu son père, cet homme était un héros d’après lui. Le fait d’avoir perdu des parents proches nous rassemblaient et consolidaient ce que nous sentions devenir une amitié forte et durable. Les deux étaient sous la tutelle d’Arteflor et de tous ces compagnons, comme une grande famille. Malgré cela, je me sentais mis à l’écart. Même si ce n’était pas le cas, je me sentais seul. Je n’étais pas de ce monde, je n’étais rien pour ce monde.