Les autres se raillaient de moi chaque fois que je m’affalais. Pourtant, je me donnais du mal pour progresser. Durant la dieptre et demi suivante, ce fut le cas. Mes journées s’écoulaient vite, trop vite à mon goût. Le matin je travaillais à la bibliothèque et l’après-midi je m’entraînais. Le soir, épuisé par l’entraînement et les parties de cartes qui n’en finissaient pas, je me couchais. Il m’arrivait de rester quelques minutes le nez au plafond à faire le tri des événements de la journée…
Mes rapports avec le trio s’amélioraient comme je l’avais escompté le premier jour. Xerons était devenu un personnage que j’appréciais beaucoup. Il avait certes de nombreux défauts et avait tendance à courir les jupons mais c’était un bon compagnon. Avec Elilia, ils se chamaillaient comme frère et sœur. Je trouvais leur amitié sincère et solide. Elilia devenait plus douce est plus gentille. On parlait beaucoup entre nous le soir devant des chopes de bière. Elilia avait perdu sa mère très jeune, et son père était mort l’année passé. Xerons, lui, avait perdu son père, cet homme était un héros d’après lui. Le fait d’avoir perdu des parents proches nous rassemblaient et consolidaient ce que nous sentions devenir une amitié forte et durable. Les deux étaient sous la tutelle d’Arteflor et de tous ces compagnons, comme une grande famille. Malgré cela, je me sentais mis à l’écart. Même si ce n’était pas le cas, je me sentais seul. Je n’étais pas de ce monde, je n’étais rien pour ce monde.
lundi 8 octobre 2007
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