samedi 22 mars 2008

Ophelia s’avança dans la lumière, elle tenait l’un de ses deux sabres ensanglanté dans sa main. Mon adversaire ne put s’empêcher de grogner
« Général Laënais, ou devrais-je dire : Grande Osiris… C’est un honneur de vous revoir. Mes yeux sont ravis de vous voir. » Ophelia leva son sabre, elle dit d’une vois que je ne lui connaissais pas.
« Garde ta salive Gramoche, je croyais que tu étais mort. Mais tant mieux, ça me permettra de te tuer. »
« Triste créature humaine, tu ne connais pas ma force. Je te soumettrais et tu deviendras mon esclave. Mais trêve de bavardage, j’ai des ordres et je dois les tenir. Tu nous seras d’une aide précieuse. Jette tes armes ou je le tue. » Ophelia ne cilla pas. Elle ajouta.
« Il n’a pas d’intérêt pour moi, tu peux le tuer. » Sur le moment, la réaction m’avait paru incroyable.
« Rhaa… vous m’agacez vous, humains, à toujours essayer de sauver vos semblables. Tu ne veux pas jeter tes armes ? Alors tant pis. » Il arma son arme, et allait appuyer sur la détente. Il reprit d’une voix cruelle,
« Je n’attendrais pas plus longtemps, alors jette des armes maintenant. J’entendis le bruit de l’épée d’Ophelia qui venait de heurter le sol. Elle laissa sa ceinture supportant ses deux colts tomber sur le sol et enfin son second sabre. « Bien » dit le monstre on avance. Dans une langue que je ne compris pas, il s’adressa à un des ses congénères. Celui-ci attacha Ophelia sans la moindre douceur. Ophelia, les mains liées, s’adressa au monstre :
« Libère-le ! Il n’est pas de ce monde, ce n’est qu’un abruti qui n’a aucune utilité. »
« C’est là que tu te trompes Ophelia et tu le sais. Mon maître en a besoin et je vais lui ramener. Et toi tu viens avec nous. Allons-y, nous avons suffisamment perdu de temps. »
Un des monstres s’empara de la pierre et la glissa dans un sac en toile. Nous sortîmes de la salle, et arpentâmes les couloirs. Ophelia et moi étions entourés par nos quatre ravisseurs. Je regardais ma compagne d’infortune du coin de l’œil. Elle gardait la tête froide, elle dit en direction du chef de la bande.
« Je ne sais pas comment tu es entré mais tu ne pourras pas ressortir, j’ai prévenu les gardes. » Le monstre se retourna et la foudroya du regard. Il s’attendait sûrement à ce qu’elle baise les yeux mais elle ne le fit pas. « Ecoute-moi catin, vous les humains vous êtes décidément tous pareils. Si la garde était prévenue, elle serait déjà là. Alors maintenant tu te tais. » Ophelia lui cracha au visage. Furieux, il lui donna une violente gifle. Mais elle ne cilla pas. On nous mena au quai bâbord de la forteresse. Plusieurs navires y étaient amarrés. Des navires volants. Jamais je n’aurais songé monter sur l’un d’eux en de telles circonstances. J’étais vraiment dans une sale situation, mais la présence d’Ophelia me rassurait.

samedi 8 mars 2008

Soudain, au fond, j’aperçus une silhouette. Je reconnu Ophelia, elle s’avançait à pas feutrés. Il fallait que j’occupe les monstres. Je demandais « Qu’est ce que vous voulez de moi ? A quoi je peux bien vous servir ? » Les yeux rouges qui étaient ronds se transformèrent en deux faucilles. « Mon maître veut que tu nous ouvres cet objet. (Il pointa sa main visqueuse vers la pierre). Je ne sais pourquoi mais il ne semble répondre qu’à toi. Pour le reste, tu n’as pas à savoir. » Je voulais lui donner un coup de pied mais son regard me dissuada de le faire. Je compris aussi que dès que l’objet serait ouvert, je n’aurais plus longtemps à vivre. Je regardais la créature dans les yeux avec le maximum de courage. Je ne pense pas lui avoir fait peur, loin de là. Mais comme beaucoup de choses, j’apprit à terroriser mon ennemi d’un simple regard. « Je ne vous aiderais pas. Car de toute façon, vous allez me tuer après avoir obtenu de moi ce que vous voulez. » « On ne peut rien te cacher stupide humain. Mais il y a des centaines de façon de mourir. Et je peux tellement m’amuser avec toi que tu souhaitera une mort rapide.» Je sentis ses griffes entrer dans ma chair. Brusquement, il y eu une détonation, l’une des créatures s’effondra sur le sol, morte. « Bordel fit le monstre, qu’est ce qui se passe encore ? » Il me lâcha et me reposa par terre. « Si tu bouges, je te tue » dit-il. Il regarda vers la grande salle. On aperçut une forme se mouvoir, il s’adressa à ses subalternes. « Mais qu’est ce que vous attendez, tuez cet incongru personnage ! » L’un des monstres se jeta en avant, sa tête roula en arrière. Ophelia l’avait devancé et à la vitesse de l’éclair son sabre lui avait tranché la tête. Je sentis la créature à coté de moi s’impatienter. « Bon, marmonna-t-elle, puisque c’est ainsi… » Elle sortit de son étui un pistolet qui semblait lourd. Il tira en l’air. Et de sa voix cruelle, elle dit « Ecoute bien, toi là-bas, rends-toi ou je fais sauter le crâne de cet abruti. » Pour justifier ses dires, il appuya le canon froid de son arme sur ma tempe. Ophelia s’avança dans la lumière, elle tenait l’un de ses deux sabres ensanglanté dans sa main. Mon adversaire ne put s’empêcher de grogner « Général Laënais, ou devrais-je dire : Grande Osiris… C’est un honneur de vous revoir. Mes yeux sont ravis de vous voir. » Ophelia leva son sabre, elle dit d’une vois que je ne lui connaissais pas. « Garde ta salive Gramoche, je croyais que tu étais mort. Mais tant mieux, ça me permettra de te tuer. » « Triste créature humaine, tu ne connais pas ma force. Je te soumettrais et tu deviendra mon esclave. Mais trêve de bavardage, j’ai des ordres et je dois les tenir. Tu nous seras d’une aide précieuse. Jette tes armes ou je le tue. » Ophelia ne cilla pas. Elle ajouta. « Il n’a pas d’intérêt pour moi, tu peux le tuer. » Sur le moment, la réaction m’avait paru incroyable. « Rhaa… vous m’agacez vous, humains, à toujours essayer de sauver vos semblables. Tu ne veux pas jeter tes armes ? Alors tant pis. » Il arma son arme, et allait appuyer sur la détente.