mardi 29 janvier 2008
lundi 14 janvier 2008
ELLEANA, jour vingt et un. Jour à Elleana : 40 Auoêrt du second cycle en 17808
jeudi 10 janvier 2008
La terre, Jour depuis le réveil : 250. Automne pluvieux de 2007.
Ma vie s’écoule avec la même monotonie. Plus le temps n’avance plus je doute, je ne peux m’en empêcher. Tu m’as toujours forcé à me battre. Tu m’as montré les meilleures choses que j’avais en moi. Mais le temps s’écoule devant moi, comme fait le sable dans les mains. Plus j’écris et moins je crois avoir vécu tout cela. Suis-je en train de t’oublier ? Toi pour qui mon cœur n’a jamais dansé si fort ? Cette question qui me taraude depuis mon réveil me hante… Es-tu réelle ? Existes-tu ? Ton contact me manque. Tes sourires, tes pensées, que tu partageais avec moi. Cela se trouve, c’est le fruit de mon imagination, mais ça fait si mal. Je ne peux m’empêcher de douter, car je n’ai rien qui me rattache à toi. Je ne peux m’appuyer sur aucun objet à par mon souvenir pour te rendre réelle. Est-ce que si je t’oublie, tu mourrais ? J’ai froid dans mon âme et dans ma conscience. Chaque fois que je ferme les yeux je te vois, je peux sentir tes caresses, entendre le son de ta voix. Mais le temps est cruel, il dérobe chacun de mes souvenirs.
Si seulement tu étais à mes côtés, avec toi, ma vie serait faite de découvertes. Chaque moment passé à tes cotés est unique. Je ne peux m’empêcher d’être triste en voyant les couples passer devant moi. Il sont si heureux, comme nous l’étions. Mais hélas dans mon monde ce n’est pas comme à Elleana, les gens sont tristes et mornes. Si seulement il pouvait voir la lumière d’Elleana...
dimanche 6 janvier 2008
Au début, il ne se passa rien, pas la moindre chaleur. Puis soudain, je sentis une chaleur suffocante, la pierre devint lumineuse, elle se mit à fondre doucement et elle entra dans ma chair. Je regardais le spectacle avec effarement. Arteflor tenta de retirer l’objet mais celui-ci créa une sorte de bulle lumineuse. Le fluide qui s’écoulait de la pierre entoura mon bras. Cela dura plusieurs minutes, je sentais quelque chose qui voulait entrer dans mon esprit mais je refusais de l’écouter, je le refluais à l’extérieur. Puis le fluide revint dans la pierre et celle-ci redevint normale. Epuisé, je lâchais l’objet. Il tomba sur le sol d’un bruit sourd. Arteflor le couvrit avec une coupole de verre. Il poussa un juron et vint vers moi. « Qu’est ce que c’était ? » demanda Ophelia. Mais le grand homme concentré sur moi ne dit rien. J’étais encore debout, mes muscles n’avaient pas lâché. Je respirais rapidement. Je sentis la main d’Arteflor sur mon épaule. « Ça va ? » demanda-t-il. Je dû m’asseoir pour reprendre mon calme. Je tentais de reprendre mes esprits, Arteflor semblait peiné, l’objet avait eu une réaction étrange. Il s’excusa, et voyant que la nuit était tombée depuis longtemps, il décida de nous envoyer nous coucher. Je pensais avoir passé quelques minutes avec cet objet, mais il s’était écoulé quatre heures !
J’étais épuisé et fiévreux lorsque je me couchais dans mon lit. Lorsque je fermais les yeux, une voix vint me parler. Je ne voulais pas l’écouter. Je me débattais dans mon lit. Las, je trouvais enfin le sommeil.
vendredi 4 janvier 2008
A la fin du repas, un garde vint nous voir, il nous demanda à moi, Xerons, Elilia et Ophelia de rejoindre Arteflor dans la grande salle des études.