lundi 14 janvier 2008

ELLEANA, jour vingt et un. Jour à Elleana : 40 Auoêrt du second cycle en 17808


Je me réveillais en sursaut. J’étais en âge, la nuit était encore profonde. Je me frottais les yeux. Je sentais que quelque chose m’appelait. L’objet m’appelait. Je voulais résister, mais la curiosité était plus forte. En m’entourant le bras, il avait créé une sorte de connexion entre lui et moi. Il ne me voulait pas de mal, s’il avait réagi ainsi c’est parce que j’avais peur. Je voulais me rendormir, mais le doute c’était insinué en moi. Je remuais dans mon lit tant et tant que j’étais maintenant complètement réveillé. Il devait être cinq heures du matin. Je me levais et m’habillais. Je pris pour la seconde fois ma ceinture supportant mes armes. Mettre un tel accessoire me paraissait encore étrange, mais j’appris vite à ne plus m’en passer. Ces armes étaient la marque de la personne qui les portait. Je sortis de ma chambre. La nuit était fraîche, je passais par le centre du vaisseau pour atteindre la Salle des études. Je savais que je ne devais pas faire cela, mais une force inconnue m’inspirait que c’était une nécessité. Je finis par arriver au bord de la salle. Elle n’était pas gardée, je trouvais cela étrange, surtout sachant les trésors qui se trouvaient derrière. Je regardais sur le sol et je fus pris de stupeur, j’aperçus du sang. J’aurais put tourner les talons et fuir comme un pleutre. Mais je ne pouvais pas, ceux qui avait laissé ce sang en voulaient très certainement à l’objet que j’avais découvert. J’entendis du bruit dans la salle. Je poussais délicatement la porte en bois et je pénétrais par l’ouverture. Je m’étais baissé pour éviter que l’on me voie. Je m’avançais derrière une table en bois. De l’autre coté de la table, au fond de la salle je vis de grandes silhouettes élancées. Elles étaient dans le bureau d’Arteflor. Je me retournais pour mieux avancer et je tombais devant un garde. Je fus glacé de terreur. Il avait les yeux ouvert, une entaille de la taille de mon doigt serpentait sur sa gorge. Une flaque de sang entourait son corps inerte. Je n’avais jamais vu de cadavre avant cela, et rien de ce que j’avais vécu n’aurait pu me préparer à cette vision. Je sentais mon repas remonter. Cette vision imprima mon esprit. Dans les livres, les héros tuent des hommes, et voient des cadavres tous les jours et ça ne semble rien leur faire. Mais lorsqu’on voit cela la première fois, ça a quelque chose d’écœurant. On se rend compte alors de la fragilité de la vie. Je me forçais à continuer, mon cœur battait plus fort.

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