lundi 14 juillet 2008
vendredi 4 avril 2008
Nous fûmes contraints de monter dans un canot qui nous conduisit dans un navire qui se trouvait à une centaine de mètres de la forteresse. D’après son aspect, il était très certainement à des marchands. Il l’avait sans doute volé pour pouvoir approcher en toute discrétion. Nous avions à peine posé le pied sur le pond que l’on nous entraîna tous deux dans la cale. Sans le moindre ménagement, on nous y jeta. On avait mis des bracelets en fer autour des poignets d’Ophelia pour l’empêcher de faire la moindre action. Le navire s’ébranla et se mit en route, j’entendais la machine à vapeur se mettre en route. Je tournais comme un lion en cage, elle était assise le long de la paroi, les genoux contre sa poitrine.
« Asseyez-vous. me dit-elle, vous me donnez le tournis. » Je cherchais autour de moi un moyen de fuir mais je dû me résoudre à m’asseoir. Je m’excusais et je m’asseyais en face d’elle. Sa joue avait enflé sous le coup de la gifle.
« ça va ? » me demanda-t-elle. Je regardais le sol.
« Je ne sais pas trop, je suis dans un monde inconnu, des gens viennent de m’enlever et veulent me tuer… » Je soupirais et la regardant je lui demandais :
« Comment vous faites pour garder à ce point votre calme ? »
« J’ai l’habitude de ce genre de situation. Il semble que vous pas. »
« Oui, je sais, je ne suis qu’un poids de plus. »
« Je n’ai pas dit cela. »
« Mais vous l’avez pensé. Je sais que je ne suis pas aussi fort, je ne suis qu’un garçon rêveur. Cela n’est pas fait pour moi. Je voudrais bien pouvoir me battre mais je suis faible un point c’est tout. Je suis désolé. »
« De quoi ? »
« Et bien de vous avoir entraîné là-dedans à cause de mon incompétence. Je vous ai causé beaucoup d’ennuis. » Elle sourit et dit
« Ne vous tracassez pas pour moi, et ne remplissez pas votre vie d’un tableau si noir. Vous faites ce que vous pouvez c’est tout. Il n’y a pas de mal à avoir peur. Tout le monde à peur, vous verrez vous apprendrez à lutter contre cette peur. Bien, maintenant cherchons un moyen de s’enfuir.. » J’acquiesçais.
samedi 22 mars 2008
« Général Laënais, ou devrais-je dire : Grande Osiris… C’est un honneur de vous revoir. Mes yeux sont ravis de vous voir. » Ophelia leva son sabre, elle dit d’une vois que je ne lui connaissais pas.
« Garde ta salive Gramoche, je croyais que tu étais mort. Mais tant mieux, ça me permettra de te tuer. »
« Triste créature humaine, tu ne connais pas ma force. Je te soumettrais et tu deviendras mon esclave. Mais trêve de bavardage, j’ai des ordres et je dois les tenir. Tu nous seras d’une aide précieuse. Jette tes armes ou je le tue. » Ophelia ne cilla pas. Elle ajouta.
« Il n’a pas d’intérêt pour moi, tu peux le tuer. » Sur le moment, la réaction m’avait paru incroyable.
« Rhaa… vous m’agacez vous, humains, à toujours essayer de sauver vos semblables. Tu ne veux pas jeter tes armes ? Alors tant pis. » Il arma son arme, et allait appuyer sur la détente. Il reprit d’une voix cruelle,
« Je n’attendrais pas plus longtemps, alors jette des armes maintenant. J’entendis le bruit de l’épée d’Ophelia qui venait de heurter le sol. Elle laissa sa ceinture supportant ses deux colts tomber sur le sol et enfin son second sabre. « Bien » dit le monstre on avance. Dans une langue que je ne compris pas, il s’adressa à un des ses congénères. Celui-ci attacha Ophelia sans la moindre douceur. Ophelia, les mains liées, s’adressa au monstre :
« Libère-le ! Il n’est pas de ce monde, ce n’est qu’un abruti qui n’a aucune utilité. »
« C’est là que tu te trompes Ophelia et tu le sais. Mon maître en a besoin et je vais lui ramener. Et toi tu viens avec nous. Allons-y, nous avons suffisamment perdu de temps. »
Un des monstres s’empara de la pierre et la glissa dans un sac en toile. Nous sortîmes de la salle, et arpentâmes les couloirs. Ophelia et moi étions entourés par nos quatre ravisseurs. Je regardais ma compagne d’infortune du coin de l’œil. Elle gardait la tête froide, elle dit en direction du chef de la bande.
« Je ne sais pas comment tu es entré mais tu ne pourras pas ressortir, j’ai prévenu les gardes. » Le monstre se retourna et la foudroya du regard. Il s’attendait sûrement à ce qu’elle baise les yeux mais elle ne le fit pas. « Ecoute-moi catin, vous les humains vous êtes décidément tous pareils. Si la garde était prévenue, elle serait déjà là. Alors maintenant tu te tais. » Ophelia lui cracha au visage. Furieux, il lui donna une violente gifle. Mais elle ne cilla pas. On nous mena au quai bâbord de la forteresse. Plusieurs navires y étaient amarrés. Des navires volants. Jamais je n’aurais songé monter sur l’un d’eux en de telles circonstances. J’étais vraiment dans une sale situation, mais la présence d’Ophelia me rassurait.
samedi 8 mars 2008
dimanche 3 février 2008
mardi 29 janvier 2008
lundi 14 janvier 2008
ELLEANA, jour vingt et un. Jour à Elleana : 40 Auoêrt du second cycle en 17808
jeudi 10 janvier 2008
La terre, Jour depuis le réveil : 250. Automne pluvieux de 2007.
Ma vie s’écoule avec la même monotonie. Plus le temps n’avance plus je doute, je ne peux m’en empêcher. Tu m’as toujours forcé à me battre. Tu m’as montré les meilleures choses que j’avais en moi. Mais le temps s’écoule devant moi, comme fait le sable dans les mains. Plus j’écris et moins je crois avoir vécu tout cela. Suis-je en train de t’oublier ? Toi pour qui mon cœur n’a jamais dansé si fort ? Cette question qui me taraude depuis mon réveil me hante… Es-tu réelle ? Existes-tu ? Ton contact me manque. Tes sourires, tes pensées, que tu partageais avec moi. Cela se trouve, c’est le fruit de mon imagination, mais ça fait si mal. Je ne peux m’empêcher de douter, car je n’ai rien qui me rattache à toi. Je ne peux m’appuyer sur aucun objet à par mon souvenir pour te rendre réelle. Est-ce que si je t’oublie, tu mourrais ? J’ai froid dans mon âme et dans ma conscience. Chaque fois que je ferme les yeux je te vois, je peux sentir tes caresses, entendre le son de ta voix. Mais le temps est cruel, il dérobe chacun de mes souvenirs.
Si seulement tu étais à mes côtés, avec toi, ma vie serait faite de découvertes. Chaque moment passé à tes cotés est unique. Je ne peux m’empêcher d’être triste en voyant les couples passer devant moi. Il sont si heureux, comme nous l’étions. Mais hélas dans mon monde ce n’est pas comme à Elleana, les gens sont tristes et mornes. Si seulement il pouvait voir la lumière d’Elleana...
dimanche 6 janvier 2008
Au début, il ne se passa rien, pas la moindre chaleur. Puis soudain, je sentis une chaleur suffocante, la pierre devint lumineuse, elle se mit à fondre doucement et elle entra dans ma chair. Je regardais le spectacle avec effarement. Arteflor tenta de retirer l’objet mais celui-ci créa une sorte de bulle lumineuse. Le fluide qui s’écoulait de la pierre entoura mon bras. Cela dura plusieurs minutes, je sentais quelque chose qui voulait entrer dans mon esprit mais je refusais de l’écouter, je le refluais à l’extérieur. Puis le fluide revint dans la pierre et celle-ci redevint normale. Epuisé, je lâchais l’objet. Il tomba sur le sol d’un bruit sourd. Arteflor le couvrit avec une coupole de verre. Il poussa un juron et vint vers moi. « Qu’est ce que c’était ? » demanda Ophelia. Mais le grand homme concentré sur moi ne dit rien. J’étais encore debout, mes muscles n’avaient pas lâché. Je respirais rapidement. Je sentis la main d’Arteflor sur mon épaule. « Ça va ? » demanda-t-il. Je dû m’asseoir pour reprendre mon calme. Je tentais de reprendre mes esprits, Arteflor semblait peiné, l’objet avait eu une réaction étrange. Il s’excusa, et voyant que la nuit était tombée depuis longtemps, il décida de nous envoyer nous coucher. Je pensais avoir passé quelques minutes avec cet objet, mais il s’était écoulé quatre heures !
J’étais épuisé et fiévreux lorsque je me couchais dans mon lit. Lorsque je fermais les yeux, une voix vint me parler. Je ne voulais pas l’écouter. Je me débattais dans mon lit. Las, je trouvais enfin le sommeil.
vendredi 4 janvier 2008
A la fin du repas, un garde vint nous voir, il nous demanda à moi, Xerons, Elilia et Ophelia de rejoindre Arteflor dans la grande salle des études.