dimanche 30 septembre 2007

« Lors d’un combat, l’homme qui n’a pas peur de mourir est un fou, Celui qui a peur de la mort est un brave. »
Citation d’Arteflor lors de la guerre des Sciennes.

Découvrir un nouveau monde à quelque chose de grisant, de fantastique. Qu’auriez-vous fait si vous étiez à ma place ? Auriez-vous voulu voir ce qui se trouvait autour ? Moi j’ai fait ce que l’on fait tous lorsqu’on arrive dans un pays que l’on ne connaît pas. J’ai ouvert grand les yeux et j’ai regardé. J’espère pouvoir vous montrer ce que j’ai vu et vécu avec suffisamment de détails.


ELLEANA, jours six à dix huit, jour à Elleana : 19-37 Auoêrt du second cycle en 17808
Les trois premiers jours (une demi-Dieptre correspondant à une demi-semaine à Elleana) se succédèrent à une vitesse ahurissante. Je découvris l’histoire d’Elleana (enfin… les grandes lignes). Le troisième jour de ma rencontre avec Arteflor je fus autorisé à aller dans la bibliothèque. Elle était gigantesque. Les rayonnages s’étendaient à perte de vue. Depuis, je passais mon temps à lire. Je ne sais comment mais je compris leur écriture, comment cela pouvait être possible ? comprendre une langue écrite complexe du jour au lendemain ? Je ne savais pas et je ne le sais toujours pas. Plus j’apprenais sur ce monde, plus je voulais rester. Je regardais les nombreuses photographies en noir et blanc qui montraient les villes, les habitants d’Elleana. Ce monde était immense, il faudrait plusieurs vies pour le visiter. Les cités dépassaient celles que l’on voit dans les films fantastiques, les navires volaient. On pouvait croiser des Elfes dans les rues, parler à des dragons, côtoyer des dieux. Chaque vie, du simple paysan au plus grand héros était contée dans des livres fantastiques.

samedi 29 septembre 2007

Le lendemain, mes guides m’emmèneraient voir les fournisseurs de vêtement et d’Armes. En une journée les expériences que j’avais vécu étaient plus fortes à mes yeux que le reste de ma vie sur terre. Je sentais une meilleure opinion de moi de la part de mes trois compagnons. Elilia était devenue plus douce à mon égard, Xerons lui m’aimait bien, je le sentait. Quand à Ophélia, je ne savais que penser. Elle avait semblé devenir plus distante au fur et à mesure de la journée. Mes sentiments à son égard étaient assez ambiguës. Je me sentait bien avec elle, si bien. Harassé, je m’allongeais sur mon lit. Le regard dans le vide, son visage avait marqué mon esprit et même aujourd’hui il y est toujours présent lorsque je ferme les yeux. Je tentais de penser à autre chose, au diverses races de ce monde qui réussissaient à cohabiter avec tant de facilité. Dans mon monde il n’y avait que la race humaine, mais même en son sein, elle ne se tolérait pas, juste à cause de la couleur de sa peau ou de ses origines. Décidément, le monde d’Elleana était bien supérieure en de nombreux points à mon monde d’origine. Mais qui étais-je moi par rapport à ce monde si vaste ? Je me sentais si petit, si faible, si insignifiant. Comme aurais-je pu penser me tromper à ce point-là ? je ne le sais pas.

vendredi 28 septembre 2007

La salle des cartes qui concentrait tous les plans de la forteresse était également immense. Pour pouvoir se mouvoir Elienas possédait les plus grandes machines à vapeur de ce monde, qui fournissaient de l’énergie aux pâles de propulsion. Par beau temps et les jours de vent, des vaisseaux volant spéciaux à voile tiraient la forteresse. Les salles étaient plus somptueuses les unes que les autres… Il me faudrait des centaines de livres pour décrire avec précision cette forteresse.
La journée se finissant, on m’emmena en dessous de la cité dans une grande grotte percée en son sol. Je découvris ici des créatures que je croyais ne jamais voir. Celle que j’avais aperçu un jour auparavant me semblait plus réelle. Ces animaux de magie vivaient avec les autres êtres de ce vaisseau. Car il n’y avait pas que les dragons qui m’avaient fasciné. Je découvris en une seule journée douze races qui cohabitaient dans cette immense ville avec plus de 25000 habitants. Epuisé et après un bon repas, je retournais en fin de journée dans ma chambre.

mercredi 26 septembre 2007

Il nous conduit dans les vastes passerelle qui culminait à plusieurs mètres au-dessus du sol. On me dit que cela était beaucoup plus pratique. Je regardait vers le ciel, la coupole de verre ferait jalouser M. Eiffel. Il nous fallut plusieurs minutes pour traverser le vaisseau et nous passions par des raccourcis. Je posais des tas de questions, mes guides ne pouvaient pas répondre à toutes. J’apprit que le support que je prenais pour du verre et qui serpentait sur la structure de métal n’en était pas. Il s’agissait d’une plante qui vivait en symbiose avec le vaisseau. Elle permettait de voir le soleil mais empêchait la pluie d’entrer. Encore un exemple de symbiose… De plus, les feuilles de ces plantes, lorsqu’elles étaient stimulées par un contact électrique, se resserraient et formaient un mur presque indestructible. Nous finîmes par arriver sur une grande place. A cette heure si matinale, il n’y avait pas grand monde. La place était immense et très agréable. Au centre, une fontaine magnifique dominait l’espace. Nous nous dirigeâmes vers une grande construction en bois. " C’est la place des restaurants, me dit Ophélia, c’est ici que nous nous retrouvons pour manger. " Un homme vêtu d’un tablier blanc portait un plateau encombré de tasses et de diverses victuailles. Xerons l’interpella et lui demanda une table libre. Il nous montra une petite table donnant sur la place et partit avec notre commande. Le déjeuner fut rapide, nous passâmes le reste de la journée à visiter la forteresse elle s’appelait " Elienas ". Elle était bien plus grande que ce que j’avais pu imaginer jusque là. Représentez-vous une sphère plutôt ovale. Imaginez une taille immense : plus d’un kilomètre de diamètre et 500 mètres de hauteur. La montagne, car c’en était une, volait grâce à des roches spéciales. Le château avait été construit tout autour, protégeant ainsi le centre. Des murs en brique et en roche très dense permettaient une grande protection.

lundi 24 septembre 2007

Je me reculais et allais vers ma chambre. Leurs paroles n’auguraient rien de bon, j’étais revenu en arrière, comme dans mon monde. Les gens me connaissaient à peine et pour eux, j’étais déjà un problème. J’attendis qu’ils frappent à ma porte, puis j’allais ouvrir. Je fus foudroyé par la grâce d’Ophélia. Elle était plus belle que dans mes souvenirs. Il se dégageait d’elle une aura de puissance et de féminité entremêlées. Ces yeux étaient d’un bleu profond, mais je n’osais m’y plonger. Ses cheveux étaient toujours attachés. L’autre jeune femme était elle aussi très belle, mais je ne saurais expliquer pourquoi Ophélia me faisait autant frémir. Ne sachant rien de ces sensations étranges, je les assimilaient à un changement de climat, de temps, je pensais à n’importe quoi sauf à cela. En aucun cas je n’aurais pu prédire ce qui se passa plus tard. Je ne savais pas comment on saluait les gens dans ce monde. Ophélia s’avança vers moi et me serra la main, les deux autres firent de même. Je sentais le regard pesant D’Elilia, elle me scrutait avec méfiance. J’étais pour eux le responsable de leur mise à l’écart de leur tache quotidienne. Ils semblaient ne pas m’aimer à cause de cela. On commença la journée par un petit déjeuner. Ce fut Xerons qui proposa lorsque mon ventre hurla de faim.

dimanche 23 septembre 2007

J’entendis des voix provenir de l’escalier, je m’approchais doucement et je regardais à travers les feuillages. Il y avait trois personnes dont une femme magnifique. Je reconnus immédiatement Ophélia. Il y avait également Xerons et une troisième femme plus jeune qu’Ophélia, que je ne connaissais pas et qui portait une épée dans son dos. Celle-ci s’arrêta et se retourna en face des deux autres " Pouacraille ", fit-elle, " par le sermon de Xerons ! Pourquoi doit-on jouer les nounous ! Hein ? vous pouvez me le dire ? on à d’autres choses à faire ! " Elle levait les bras au ciel. Ce fut la douce voix d’Ophélia qui lui répondit : " Aelfin nous en a donné l’ordre, Elilia (c’était son nom), de plus il pense que ce garçon et en danger. Nous devons obéir aux ordres. Tu étais la première à demander qu’on te donne des missions ! En voilà une. Et puis de toute façon, cela est mieux que de ne rien faire." La jeune fille semblait furieuse et dit " Aelfin n’a qu’à s’en occuper lui-même. J’ai assez de talent pour ne pas jouer les nounous. Alors pourquoi nous ? il aurait pu confier ce travail à n’importe quel soldat ! " Ce fut la voix de Xerons qui troubla le calme apparent. " Elilia… calme-toi, tu sais qu’Ophélia et moi pensons comme toi. Mais il s’agit d’un ordre, même si ça ne m’enchante guère. Moi aussi j’ai d’autres choses à faire ! " Elilia le toisa du regard furibonde et dit " Alors pourquoi as-tu accepté cette mission Xerons ? Si tu as d’autres choses à faire, les plaines pullulent encore de ces maudits Kharpêts… " " Calme-toi, lança Ophélia. Il faut faire ce que l’on nous dit de faire. C’est ainsi." Les deux femmes se regardèrent avec intensité, la voix de la plus jeune se fit entendre une nouvelle fois : "Pourquoi as-tu accepté Ophelia ? Tu es la plus âgée d’entre nous et tu protèges Dame Allissëa depuis des années. " Il y eu un silence puis Ophélia répondit "Elle est avec Arteflor, elle n’a plus besoin de moi. Je pense qu’ils voulaient rester seuls, c’est normal après tout ce qu’il ont vécus. Mais sache que ça ne me plaît pas de jouer les guides, maintenant assez parlé, allons voir le nouveau venu."

samedi 22 septembre 2007


" Je peux tout pardonner mais je ne peux tout oublier. "
Aelain le précepteur.

ELLEANA, jour cinq. jour à Elleana : 18 Auoêrt du second cycle en 17808

Ce furent les chants des oiseaux qui me réveillèrent. Je me levait doucement et je m’habillais. Je me sentait bien ce matin-là, étonnamment bien. Etait-ce mal de penser rester ici et de ne pas vouloir retourner chez moi ? Mais là-bas personne ne m’attendait, personne ne se souciait de moi. Peut-être pensez-vous que j’exagère ? Sans doute, mais hélas la vérité n’est pas loin. J’aurais pu être inquiet sur le fait de ne jamais pouvoir rentrer, mais je n’y pensais nullement. Mon esprit était en ébullition, j’avais hâte de découvrir ce monde. Je remarquais sur un des murs une pendule. Elle était mécanique, comme celle de mon grand-père. Mais il y avait 10 divisions au lieu de douze. Moi qui détestait les changements d’heure, cette fois je devais m’habituer à une mesure du temps complètement différente. " Les questions viendront plus tard " avais-je pensé à ce moment. Je m’avançais dans le jardin pour observer les plantes. J’étais assis sur un banc creusé dans un arbre.

vendredi 21 septembre 2007

Après m’être lavé, je m’allongeais sur le lit, divinement confortable. J’étais arasé et cette journée avait défilé devant mes yeux. Ce monde vivait en paix avec la nature et même en symbiose, je l’avais compris au moment où j'arpentais les couloirs de cette immense forteresse volante. Ces gens appliquaient des concepts qui m’étaient inconnus et qui pourtant étaient si respectueux de la nature. Comment pouvais-je imaginer qu’un tel monde existe, je ne le sais pas. Comment croire que le monde pouvait tourner autour d’autre chose que l’argent ? Les habitants d’Elleana vivaient avec la nature, celle-ci leur offrait tout ce qu’ils avaient besoin. Je finis par m’endormir et le même cauchemar me prit.

jeudi 20 septembre 2007

Je vis mon repas à travers la paroi transparente. Il y avait une petite porte qui donnait sur une salle de bain. Et une autre sur des toilettes. J’étais fasciné par cette beauté. Tout cela était pour moi, une baie vitrée était éclairée par le soleil couchant. Curieux je m’approchais et je tombais sur un grand balcon ou s’étendait de vastes plantes. Je fus surpris de la vue qui donnait sur l’intérieur de la forteresse. La grandeur de cette forteresse s’imposa à mes yeux. Un jardin luxuriant trônait en bas. Autour de lui, une ville qui grimpait sur les flancs intérieurs. On aurait dit un immense pneu (pour la forme) en pierre, couché dans les flancs duquel une ville s’abritait. Je constatais la présence d’un escalier qui conduisait à des rues larges qui serpentaient autour de la ville. Epuisé, je finis par aller manger. La lumière du jour disparut, les plantes devinrent phosphorescentes et combinées à l’électricité, elles éclairaient d’une manière prodigieuse.

mercredi 19 septembre 2007

Il me serra énergiquement la main et baissa la tête en se reculant. En s’éloignant, il regarda sa montre, il fit la grimace et dit " Je vais encore rater mon rendez-vous galant, bonsoir " Il me salua et partit. J’allais enfoncer la clef dans la serrure quand j’entendit sa voix " Au fait vous trouverez de quoi manger sur votre table, si vous avez besoin de quelque chose, tirez sur la sonnette près de votre porte un Chaislasn viendra. " Je le regardais hébété.La nuit commençait à tomber. Les éclairages publics se mirent en place. J’introduit la clef dans la porte, il y eu un léger frémissement. Soudain la tête de lion sur la porte bougea. Ses yeux félins me regardèrent. Surpris, je me reculais. Une voix étrange sortit de la porte et dit " Bienvenue à toi nouveau propriétaire. Le seigneur Arteflor m’a dit qu’un nouvel individu viendrait habiter ici. Je suis le gardien de la chambre du lion d’or. Je n’autorise l’accès qu’à tes invités ou au forces de l’ordre si tu commets un crime. " Si vous pouvez imaginer une porte qui parle avec la tête d’un lion, imaginez-la alors rigoler. La porte vibra sur ces gonds et je découvris une grande pièce. Au moment de rentrer je sentais que quelqu’un m’observait. Curieux je regardais autour de moi mais rien. Le plafond était un peu moins haut mais tout de même il culminait à 3 mètres. La chambre était constituée d’un grand lit à la structure fine, d’un bureau et de quelques armoires. Au centre, une table basse avec quatre fauteuils rouges. Sur la table j’aperçut un plateau couvert d’un socle en verre.

lundi 17 septembre 2007


Xerons appuya sur le loquet et poussa la porte en bois. Nous pénétrâmes dans une vaste salle aussi grande qu’un studio. L’espace était omniprésent ici. Chaque mur était décoré avec soin, deux larges escaliers montaient vers un second niveau. L’Elleaniens me montra l’escalier, j’entreprit de monter au premier niveau mais arrivé à celui-ci nous dûmes en prendre deux autres. Je compris que ce que je venais de prendre pour une maison était en fait un immense escalier. Nous arrivâmes en haut, et en longeant de nombreuses portes, nous traversions un couloir normal. Mon guide me dit " Je suis désolé de vous faire passer par ici mais je voulais vous faire découvrir une partie de cette forteresse, toutes les portes que vous voyez ici conduisent à des appartements. Cela peut vous sembler être un labyrinthe (c’était le cas) mais vous vous y ferrez. Il s’arrêta devant une porte en bois noir. Le couloir continuait vers la lumière. Il farfouilla dans sa poche en marmonnant " Où l’ai-je mise ? Ah ! la voilà. " Il sortit de sa poche une clef dorée. Celle-ci portait un numéro et à son sommet, on pouvait voir la tête d’un Lion. Sur la porte était représenté la même tête et le même numéro. " Voici votre chambre et votre clef. Cette chambre est restée longtemps inoccupée, j’espère qu’elle vous conviendra. Bien sûr il n’y a pas grand chose à part du linge de toilette et de quoi écrire. Mais demain nous irons vous cherchez quelques vêtements et affaires. Sur ce, je vous quitte, je viendrais avec l’autre guide pour vous faire découvrir mon monde. "

dimanche 16 septembre 2007


Je fut surpris je dois l’avouer, mais je me sentait en confiance avec cette personne. Je compris facilement et rapidement que j’allais devenir son amis. IL m’indiqua de large porte en fessant une courbette " Par ici votre Seigneuriiie.. Je dois vous guidé à vos nouveaux appartement. " Sa grimace me fit sourire. Nous avançâmes tous les deux. Je découvrit enfin un peux plus cette citée volante. Je posais des tonnes de question, les mains jointe dans le dos Xerons me répondait à la manière d’un prof d’histoire. Il semblait et il était passionner par ce qu’il me racontait. Les couloirs était immenses, grand et large. On pouvait aisément y placer de nombreuses voitures côte à côte. Les couloirs, m’avait expliqué Xerons, étaient conçus si grand pour permettre une bonne ventilation. En cas d’invasion la cité des portes permettait de fermer les passages. De grands systèmes de ventilation utilisant les machines à vapeur et une mécanique irréprochable permettait également de ventiler l’air. Des plantes fluorescentes jalonnaient les murs, sur le côté je voyais les racines s’enfoncer dans la terre jaune. Des canaux pourvoyaient en eau ces plantes. Des bassins tapissaient les couloirs tous les dix mètres. J’étais sidéré par la beauté du lieu. Tous les dix mètres, des couloirs conduisaient à des rues où l’on pouvait voir des devantures de maison. "Les plantes, reprit Raxeons, sont utiles pour trois choses : elles fournissent la lumière, elles améliorent l’air ambiant. Enfin, leurs racines descendent dans les égouts qui se situent sous nous et nettoient ainsi nos déjections." " Une sorte de symbiose ? " demandais-je. " Tout à fait. D’autres créatures, insectes et petits mammifères finissent le travail des plantes. Il serait long de vous dire combien d’espèces cohabitent ici. " Nous arrivâmes à un des multiples embranchements. Chaque rue était nommée et des plans de la cité figuraient à chaque intersection. Je suivis mon guide dans une de ces rues. Elle était légèrement plus étroite que le grand couloir d’où nous venions. De chaque coté, des façades de maison diverses se faisaient face. Les plantes étaient omniprésentes. Des jeux de miroir placés avec astuce nous faisaient croire que nous étions en plein jour sous le soleil. Je vis aussi les traces de l’électricité. Enfin, mon guide s’arrêta devant une grande demeure en pierre, des fenêtres donnaient sur la cour intérieure.

samedi 15 septembre 2007


Vers la fin de la journée, alors que je me promenais dans les magnifiques jardins suspendus qui bordait le monstre d’acier, on m’annonça qu’on m’offrait une chambre en ville, enfin dans la cité volante. Ce fut un jeune homme nommé Raxeons qui vint me chercher à la nuit tombante. il me dit qu’il serait un de mes guides. Je me souviendrais toujours de la première fois que je l’ai vu, j’étais dans le jardin en train de regarder des oiseaux étrangement colorés qui se battaient, sans doute la saison des amours. Il me surprit en s’approchant. Il portait un uniforme bleu-ciel, un sabre doré était fixé à sa ceinture. Il était plus grand que moi d’une tête, les yeux gris et les cheveux châtain en bataille. Il avait une étrange ressemblance avec Allisëa (je cru sur le moment qu’il s’agissait de son fils). Il devait avoir deux ans de plus que moi (J’avais à l’époque seulement dix huit ans). Sous mon regard surpris il se mit à rire, un rire simple qui me fit sourire, il se baissa pour me saluer (comme font les japonais) puis il me sera la main. " Bonjour, dit-il, Je m’appelle Xerons Doertys. Arteflor m’a demander de vous guidez dans notre monde. " Je lui donnais mon nom puis je demandais " Je croyais que je ne vous verrais que demain. " Il semblait gêné et se gratta les cheveux. " En véritez je voulais vous rencontrez. " " Pourquoi " Osais-je demandé du tac au tac. " Vous m’intriguer, j’ai croiser Arteflor et il m’a demander ce service. Au début je voulais refusez. " Il s’approcha l’air conspirateur et me dit à l’oreille. " J’avais pas mal de rendez vous galant cette semaine et je devais partir botter quelque uns de ces hideux Kharpêts. Mais Arteflor m’a dit que vous lui aviez résister magiquement et que je devais vous… Comment dire vous protégé. "

vendredi 14 septembre 2007


Durant le reste de la journée, je visitais le Falcon, j’avais comme guide Charles. (Pour ceux qui pensent que les descriptions son soûlantes je vous autorise à passer.) Le vaisseau mesurait 90 mètres de long pour une envergure de 70. Il avait une hauteur de 30 mètres. C’était un avion d’une génération supérieure à ceux que j’avais pu voir dans mon monde et surpassant toutes les tailles que je connaissais. Il n’avait pratiquement pas d’ailes. L’arrière se finissait par quatre grands réacteurs. L’appareil possédait quatre niveaux. Le premier était la cale immense et encore remplie de caisses. On m’expliqua que ces caisses contenaient des ordinateurs portables nouvelle génération. Ces bijoux de technologie aux batteries innovantes avaient été destinées au pays pauvre. La soute contenait aussi trois véhicules à moteur. Il y avait divers autres objets. J’étais fasciné par le nombre d’objets se trouvant dans ce monstre. Au second niveau je découvris les ateliers, les laboratoires et l’hôpital. Tout était fait pour gagner le plus d’espaces et c’était plutôt bien réussi. Le troisième niveau était constitué de la cuisine et de la salle principale ainsi que des grands frigos. Enfin le dernier niveau, lui, était constitué des chambres et des salles d’eau. L’appareil possédait une réserve d’eau colossale. Le poste de pilotage était impressionnant. L’appareil ne pouvait plus voyager dans la stratosphère ni aller dans l’espace terrestre. De plus ses réserves en énergie étaient très basses. Il pouvait fournir évidement de l’électricité durant des années mais le carburant utilisé pour voler était très difficile à utiliser.

jeudi 13 septembre 2007

Ils réussirent après de nombreuses épreuves à gagner. La clef de leur victoire, ils la devaient à Arteflor qui était venu les sauver. Cet être qui se disait simplement être un homme avait affronté plusieurs milliers de créature. Ces monstres s’appelaient des Eadkrouils ou Derxas (vulgairement on les nommait Kharpêt) . J’étais fasciné par ce récit qui parlait de guerre, de noblesse et de combat. J’apprit que Dame Allissëa était la fiancée d’Arteflor et qu’avant de se dévoiler leur amour, ils avaient traversé de douloureuses épreuves. Mais à ce moment-ci, je ne pouvais en connaître d’avantage. Tant de choses à dire et tout se confond dans ma tête, il se peut que je répète ce que je dis et j’en suis désolé mais au fur est à mesure vous comprendrez la raison de cette hésitation.

mercredi 12 septembre 2007


Nous faisions partie d’une grande OMG et nous avions reçu en cadeau le " Falcon ", vaisseau de guerre qui avait servit pendant le conflit. Les militaires avaient doté celui-ci d’une I.A. Malheureusement LYRA n’aimait pas les missions qu’on lui confiait. Elle avait acquis une réflexion propre et une âme. Selon les lois sur les I.A. on ne pouvait pas la reprogrammer, le vaisseau fut donc donné. " Urlstof se tue et ce fut un autre qui repris. Il m’expliqua le rôle de l’association et celle de LYRA. Elle devint une aide précieuse pour l’association, capable de transporter plusieurs tonnes de vivres et de matériaux. De plus, elle possédait les dernières piles Sub-atomique OVTMES. Piles capables de fournir deux fois la puissance d’une centrale nucléaire. J’étais fasciné par ces révélations. Ces gens venaient d’un monde beaucoup plus évolué que le mien. J’apprit ainsi la raison pour laquelle ils étaient arrivés ici. L’un des membres de l’équipage était le fils d’un roi du pays où nous nous trouvions. Il se nommait Andrews. Par magie, il avait été envoyé dans leur monde pour être protégé. Alors que l’équipage du Falcon était pris en otage par des brigands qui avaient caché des armes dans les soutes, il furent entraînés dans un orage. Un combat s’engagea et il réussirent à mettre leur agresseur hors d’état de nuire. Ils s’écrasèrent dans ce monde, puis après de nombreuses péripéties découvrirent la ville qui se situait en dessous de cette île volante. Ils aidèrent celle-ci à se défendre contre les armées de la destruction.

mardi 11 septembre 2007


Sa voix troubla une nouvelle fois le silence ambiant " Nous sommes l’équipage du vaisseau dans lequel nous nous trouvons. " " LYRA allume l’écran de contrôle s’il te plait. " La voix du vaisseau se fit entendre. "Bien Urstolf ". Un écran descendit du plafond et s’illumina. Des images apparurent, des images de ville, de continent… Je n’en reconnu aucun. Il me demanda avant de commencer si je venais de ce monde. Je secouais la tête. Leur monde s’appelait L’ Alterras. Ce nom était proche de la terre d’où je venais. Les ressemblances étaient flagrantes. Le vieil homme commença son discours, sur l’écran des images s’affichaient. Sa voix monotone envahit l’espace où nous nous trouvions. "Nous venons de cette planète, notre équipe était chargée d’aider les populations. Une troisième guerre mondiale avait plongé notre monde dans une catastrophe. Heureusement nos dirigeants n’utilisèrent pas la force atomique mais de nouvelles armes plus destructrices sans retombées radioactives.

lundi 10 septembre 2007


La voix rit de nouveau " Pas du tout, dit-elle, nous sommes arrivés moi et mes maîtres par accident. Nous venons d’un monde plus développé. " Je m’assit sur une chaise et regardais la forme me regarder. "Pourquoi ne pas m’avoir parlé depuis le début ? demandais-je enfin. " elle me répondit : "On ne m’y a pas autorisé." Je sortis et je la saluais. Plus je m’avançais dans ce monde, plus les questions se succédaient. Quel époque de notre monde se rapprochait le plus de ce monde? Je ne savais pas alors. J’émergeais dans la grande salle. Le matin venait à peine de se lever. Autour d’une table centrale, je vis enfin des personnes. Elles prenaient leur petit déjeuner, un des hommes qui s’appelait Charles m’invita à m’asseoir parmi eux. J’acceptais volontiers en entendant mon estomac gargouiller. J’aperçut Yvette qui me fit la bise. J’allais m’asseoir sur un tabouret en fer lorsqu’un homme se leva et dit "Il serait peut-être bon de faire connaissance jeune homme. " Je sentis le rouge à mes joues, je me levais et regardais les six autres personnes présentes. " Il serait bon que tu saches qui nous sommes maintenant. J’ai parlé avec Arteflor et il m’a dit que demain matin il t’enverrait les guides, il est désolé du contre temps. Il m’a demandé de t’expliquer qui nous étions et la raison de notre présence ici. " Il tendit les bras et montra les personnes présentes.

dimanche 9 septembre 2007


Je fus réveillé par une douce voix venant de l’extérieur de ma cabine. Je me relevais doucement, je ne voulais pas reproduire le choc de cette nuit. Je me laissais glisser du lit sur le sol. Je regardais l’écran de la petite télévision. " Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de chaînes captées " murmurais-je. Il y eu un petit bruit très léger, l’écran se brouilla et un visage se forma, un visage en trois dimensions. Je sursautais surpris. La forme me regarda avec ses yeux qui paraissaient plus réels que la réalité. Elle me dit bonjour, et elle me regarda. Sa voix venait de tous les côtés. Je localisais des emplacements dans la paroi. " Bon.. Bonjour " dis-je hésitant. " Qui êtes vous ? " La voix se mit à rire, même le visage montrait un rire doux, l’interface était stupéfiante. " Pardonnez-moi, dit-elle, je ne me suis pas présentée. Je m’appelle LYRA. Je suis l’I.A. de ce vaisseau. " Je voudrais bien revoir ma tête à ce moment là, mais je devais avoir l’air d’un gros abruti. " I.A ? répétais-je interloqué " La voix répondit " Intelligence Artificielle. " J’étais sidéré, et je murmurais que ce monde était plus développé que je ne le pensais.

samedi 8 septembre 2007

J’avais du mal à dormir, un cauchemar m’avait envahit, je le raconte ici car celui-ci me bouleversa jusqu’au drame qui me fit tout perdre. J’ai encore la gorge sèche en y repensant. Je voyait une jeune femme, elle était enceinte. Elle était dans une pièce aux murs sales. Elle était attachée et semblait fatiguée. Son visage était magnifique. Pourtant, elle pleurait, elle suppliait non pas pour elle, mais pour sa portée. ses cheveux magnifiques furent coupés par des monstres. La jeune femme était torturée par des monstres, les mêmes qui avaient attaqué Allissëa et Ophelia. Elle subissait les pires outrages. La première fois que ce rêve m’avait pris j’avais vomi en me réveillant en sursaut. Ce fut de nouveau le cas ce soir-là, la femme hurla de douleur, sa voix déchira mon crâne. Je me réveillais en sursaut dans mon lit heurtant le plafond qui se situait à quelques centimètres. L’estomac bouleversé je me précipitais vers l’évier, je fis couler de l’eau et ma tête me tournait trop ce qui eut pour conséquence de laisser mon dernier repas m’échapper. Ces cauchemars, je ne les faisait plus depuis des années. Pourquoi me reprenaient-ils ? Je bus de l’eau et je me rallongeais l’esprit préoccupé. Je finis par me rendormir et plongeais dans un sommeil sans rêve.

jeudi 6 septembre 2007

ELLEANA , jour quatre, jour correspondant dans le calendrier d’Elleana :17 Auoêrt du second cycle en 17808

Petite note : Je n’en ai pas encore parlé dans le récit mais je pense qu’il est temps que je le fasse. Certains d’entre vous l’on peut-être déjà remarqué. La langue utilisée dans ce pays semble être la même que celle de notre terre ? Non cela n’est pas possible. Au début, j’étais étonné : comment cela pouvait être probable ? Dans mon monde deux pays proches n’avaient pas la même langue. Alors comment dans deux mondes si différents je pouvais comprendre aisément la langue utilisée ? Je ne le sais pas encore aujourd’hui avec certitude, c’est une des nombreuses questions qu’il me reste. Mais je pense que la magie, ou cette force que je sentais autour de moi n’y était pas indifférente. Quelquefois le son que je recevais à mes oreilles ne correspondait pas au mouvement des lèvres de ceux qui me parlait. Pour l’écriture, j’eu un peu plus de mal, mais cela est une autre histoire.
" L’amour est comme ton ennemi, il s’attaque à toi lorsque tu t’y attends le moins. Il t’attaque toujours à tes points faibles. Mais contrairement à tes ennemis c’est une des seules forces qui ne peut être vaincue. "

Daerias le sage. Grand poète et Philosophe Elfe de la seconde dynastie.

mercredi 5 septembre 2007

Pourtant à ce moment précis, sous les trois lunes qui m’éclairaient de leurs pâles rayons je savait ce que je devait faire. Je lui dit " Je voudrais découvrir ce monde, ses richesses, sa culture, est-ce que cela est possible ? " Je le vis sourire, il regarda les lunes et dit " Elle sont belles n’est-ce pas ? "J’inclinais la tête et regardait à nouveau les étoiles. L’une d’elles semblait bleue. " Je m’appelle Arteflor, je suis Rawenail, Grand Edragon rouge des plaines, commandant de ce navire volant, certains me donne le titre de héros des peuples, d’autres croient que je suis un dieu. Ces noms et ces titres ne te disent sans doute rien. Je ne suis qu’un homme. Je t’aiderais ", en soupirant il regarda les lunes et les pointa du doigt. Les lunes en haut s’appelle Tuteta pour la plus grande, Fouëlla pour la seconde et Lastaza. Il en existe une quatrième qui n’est pratiquement pas visible dans un temps comme celui-ci. Son nom est Daeras. " Il ce leva et me demanda mon nom je lui donnait " Bienvenue à Elleana noble étranger annonça-t-il en me serrant la main. Bienvenue à Elleana, demain je t’enverrais des gens qui te servirons de guide il te ferrons découvrir mon monde. " Il s’éloigna avec noblesse me laissant à nouveau seul sur la terrasse. Ce monde me paraissait déjà beaucoup plus chaleureux. Pourtant je me sentais seul, comme toujours. Comment aurais-je pu penser que c’est ici dans ce monde, alors que je n’y croyais plus, que j’allais te rencontrer ?

mardi 4 septembre 2007

J’avais l’impression que le monde entier se moquait de moi pauvre petit être sans avenir. La voix de l’homme brisa à nouveau le silence. " - Je ne sais pas qui tu es, ni d’où tu viens et encore moins où tu veux aller. Sache que je me moque de ce que tu as pu faire dans ton passé. Je sais une seule chose qui me permet de te faire confiance, tu as tenté de sauver celle que j’aime du plus profond de mon cœur. Pour cela, je te fais confiance et je te serais toujours reconnaissant. Si tu as une chose à me demander, n’hésite pas. J’ai une dette envers toi. " Je ne savais encore pas quoi répondre, il me proposait son aide mais qu’est ce que je voulais ? Je n’étais pas sûr de vouloir rentré ou alors avais-je peur de me rendre compte que je ne pouvais rentrer ? Même après tout ce temps je ne saurais répondre. Avais-je déjà été sûr de mon chemin au moins une fois ? non aucune.

lundi 3 septembre 2007

Il y eu un silence assez long. J’observais les lunes, il fit de même et dit : " Ma remarque va sans doute vous faire sourire mais vous n’êtes pas de notre monde n’est-ce pas ? " Je ne répondis pas, sa question n’attendait pas de réponse. Il ajouta : " - Tu sembles perdu, et cela n’est pas du seul fait de ton arrivée ici. Malgré que je ne puisse lire en toi - Ce qui, je te l’avoue ne m’arrive pratiquement jamais - je constate que tu es désorienté. Ne serais-tu pas perdu ? " Que pouvais-je répondre ? Oui, mon monde me fait vomir, oui je n’aime pas la façon de vivre. Oui je suis égoïste en pensant que ce monde n’est pas juste pour moi. Que je suis un idéaliste qui croit encore en l’amour et en l’honneur.

dimanche 2 septembre 2007

Il fit entendre sa voix puissante qui mêlait force, sagesse et noblesse. Beaucoup de personnes m’ont fasciné dans ce monde, mais lui à été la personne avec qui j’aurais été en enfer pour l’aider. " Bonsoir jeune homme, je suis ravi de voir que vous allez bien. " Je ne dis rien, j’avais reconnu immédiatement sa voix, il était sans doute le compagnon de Dame Allissëa. Il s’avança près de moi et regardant les étoiles, il dit " La nuit est magnifique ce soir n’est-ce pas ? " J’acquiesçais d’un hochement de tête. Il se tourna et me toisa du regard. Je sentais qu’il tentait de lire en moi, je sentais son aura me pénétrer. Je le bloquais je ne sais comment, mais je construisait un mur de protection. Cela l’étonnait, je le sentait. Peu de gens devaient lui résister. Perturbé, il demanda " Puis-je m’asseoir ?", j’acceptais. Je sentais le contact se rompre.

samedi 1 septembre 2007

J’étais pourtant confus, et son visage ne disparaissait pas de mon esprit. Pourquoi faut-il que lorsqu’on s’y attend le moins ça vous tombe dessus ? Si tout cela était à refaire, je le referais sans la moindre hésitation. Ce monde si beau m’a permis de te trouver. J’étais confus, perdu.. C’est à ce moment que cet homme qui m’a tant appris entra dans ma vie.J’étais en train de me demander où j’étais, qui j’étais pour venir ici. Je croyais que c’était l’après-mort. Je sentis une présence derrière moi, je ne sais comment l’expliquer même aujourd’hui, mais j’avais sentit une aura de force et de bienveillance venant de derrière moi. Je me levais et le regardais. Il était grand, les cheveux en bataille. Sur son front se trouvait un cercle d’or. Ces vêtements richement décorés donnaient au personnage une noblesse et une grandeur fascinante. Son regard était d’une profondeur incommensurable. Sur son côté trônait une épée resplendissante.