lundi 24 septembre 2007

Je me reculais et allais vers ma chambre. Leurs paroles n’auguraient rien de bon, j’étais revenu en arrière, comme dans mon monde. Les gens me connaissaient à peine et pour eux, j’étais déjà un problème. J’attendis qu’ils frappent à ma porte, puis j’allais ouvrir. Je fus foudroyé par la grâce d’Ophélia. Elle était plus belle que dans mes souvenirs. Il se dégageait d’elle une aura de puissance et de féminité entremêlées. Ces yeux étaient d’un bleu profond, mais je n’osais m’y plonger. Ses cheveux étaient toujours attachés. L’autre jeune femme était elle aussi très belle, mais je ne saurais expliquer pourquoi Ophélia me faisait autant frémir. Ne sachant rien de ces sensations étranges, je les assimilaient à un changement de climat, de temps, je pensais à n’importe quoi sauf à cela. En aucun cas je n’aurais pu prédire ce qui se passa plus tard. Je ne savais pas comment on saluait les gens dans ce monde. Ophélia s’avança vers moi et me serra la main, les deux autres firent de même. Je sentais le regard pesant D’Elilia, elle me scrutait avec méfiance. J’étais pour eux le responsable de leur mise à l’écart de leur tache quotidienne. Ils semblaient ne pas m’aimer à cause de cela. On commença la journée par un petit déjeuner. Ce fut Xerons qui proposa lorsque mon ventre hurla de faim.

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