samedi 22 septembre 2007


" Je peux tout pardonner mais je ne peux tout oublier. "
Aelain le précepteur.

ELLEANA, jour cinq. jour à Elleana : 18 Auoêrt du second cycle en 17808

Ce furent les chants des oiseaux qui me réveillèrent. Je me levait doucement et je m’habillais. Je me sentait bien ce matin-là, étonnamment bien. Etait-ce mal de penser rester ici et de ne pas vouloir retourner chez moi ? Mais là-bas personne ne m’attendait, personne ne se souciait de moi. Peut-être pensez-vous que j’exagère ? Sans doute, mais hélas la vérité n’est pas loin. J’aurais pu être inquiet sur le fait de ne jamais pouvoir rentrer, mais je n’y pensais nullement. Mon esprit était en ébullition, j’avais hâte de découvrir ce monde. Je remarquais sur un des murs une pendule. Elle était mécanique, comme celle de mon grand-père. Mais il y avait 10 divisions au lieu de douze. Moi qui détestait les changements d’heure, cette fois je devais m’habituer à une mesure du temps complètement différente. " Les questions viendront plus tard " avais-je pensé à ce moment. Je m’avançais dans le jardin pour observer les plantes. J’étais assis sur un banc creusé dans un arbre.

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