vendredi 31 août 2007

Je clignais des yeux, étais-je terrifié? très certainement. L’air me manquait. Des questions s’entrechoquaient dans ma tête. " Etait-ce un rêve ? ". Cela me paraissait improbable : dans les rêves on ne ressent pas la douleur. Tout cela semblait bien réel. La créature disparut, je me relevais et décidais de m’asseoir sur un banc. L’air doux était si bon, j’étais dans un château volant, blessé dans un combat contre des monstres. J’avais été soigné dans un vaisseau moderne qui dépassait sur de nombreux points la technologie de mon monde. Par rapport à ce décor, cette créature de métal semblait ne pas être adapté. J’aurais pu être terrifié, inquiet… Pourtant rien de tout cela. Le seul sentiment que j’éprouvais était un sentiment de paix, de quiétude.

jeudi 30 août 2007

" Te voir sourire est un instant rare, comme celui d’apercevoir une comète, mais il est chargé d’une immense émotion qui transcende mon cœur. "
J’étais sur une forteresse de roche qui volait. Les lumières de la ville resplendissaient, je voyais quelques badauds qui arpentaient les rues étroites. J’aperçut une forme qui s’avançait vers moi depuis le bas de la cité. Elle grossissait à vue d’œil, elle passa devant moi à la vitesse de l’éclair. Surpris par sa taille colossale je tombait en arrière. Je restais là, le visage vers le ciel observant cette créature ailée. Jamais je n’aurais pu penser en voir un jour. Pourtant elle était devant moi. Elle fit du surplace, ses yeux jaunes aux pupilles si étranges m’observaient. Sa forme reptilienne, ses écailles, ses grand ailes…Il n’y avait aucun doute, il s’agissait d’un Dragon.

mercredi 29 août 2007

Malgré la nuit, tout était assez clair, alors je regardais droit devant moi. Au loin se dessinait les contours de montagne. Mais quelque chose clochait, soudain je compris ! J’étais sans doute dans un décor de cinéma ! Avec les techniques modernes, on pouvait croire à tout. Mais comment aurais-je pu arriver là ? Je décidais de résoudre le mystère. Je m’avançais sur l’immense terrasse. J’aperçut au loin un muret en pierre. Cela ressemblait plus à des créneaux. M’y arrêtant, je pivotais pour observer ce qui se trouvait derrière. L’endroit d’où je venais n’était pas un hôpital. C’était un immense vaisseau qui ressemblait à un avion mais sans ses ailes et l’arrière finissait par deux grands réacteurs. Je ne pus lire l’inscription qui tapissait son flanc. Derrière cette immense masse se trouvait un château démesuré. Celui-ci, colossal me dominait de sa splendeur. Sur mes cotés, se trouvait d’immenses canons de guerre. Je fus surpris de leur taille. Ils étaient plus grands qu’une voiture. Je jetais un coup d’œil vers la vue offerte par les créneaux. Cela me stupéfia. Abasourdit, je m’avançais plus, en m’accoudant au muret. En contrebas se trouvait une ville. Mais cette ville était en dessous de nous.

mardi 28 août 2007

« Le monde est contrôlé par l’Amour, l’amitié, le courage et la bravoure. C’est en comprenant ces mots et leur sens qu’un homme peut vaincre ses démons. »
J’arrivais dans une grande salle, cela ne ressemblait pas du tout à un hôpital. Au centre de la salle trônait une table ronde entourée d’ordinateurs ultramodernes. Ou étais-je ? je ne le savais, je n’avais jamais revu l’infirmière ni le médecin. L’endroit était désert. J’aperçut une porte, je n’avançais, comme les précédentes, elle s’ouvrit sans la moindre action de ma part. Un vent frais vint me balayer le visage. A l’extérieur, il faisait nuit, une nuit calme et profonde. J’étais sur une estrade en bois, cela me paraissait très étrange. Je descendis quelques marches et foulais un sol en pierre. J’avançais avec prudence et méfiance. Je fus étonné d’apercevoir les étoiles, elles illuminaient le ciel de leur éclat. Je tentais de reconnaître des groupements connus mais je n’en voyais aucun. Je pivotais cherchant un repère, j’aperçut les lunes et leur magnifique éclat. Les lunes ? Oui, il y avait plusieurs lunes, trois plus exactement. J’apprit plus tard qu’il y en avait une quatrième souvent masquée. J’étais fasciné, interloqué devant ces trois astres. Toutes les trois étaient de taille variable… J’avais émis un hoquet de surprise. Ce n’était pourtant pas les seules surprises que ce monde allait me réserver.

lundi 27 août 2007

Le lendemain, enfin je crois que c’était le cas car je n’avais pas le soleil pour m’aider, je décidais de me lever. J’en avais marre de rester dans cette pièce. Je mis mon pantalon qui se trouvait dans une petite armoire métallique. Mettre mon pull s’avéra difficile avec mon bras droit bandé. On avait laissé à mon intention une paire de pieds nus. Je les enfilais et m’avançais vers la sortie. Lorsque je m’approchais de la porte, je me rendis compte qu’elle ne possédait pas de poignée. J’allais la toucher lorsqu’elle disparut dans la cloison. Cela ne ressemblait pas à une porte normale. Mais étant encore dans les vapes, je mis ce fait sur le compte de la fatigue. Je me retrouvais dans un étroit et long couloir faiblement éclairé. Je suivis les flèches sur le sol qui indiquait la sortie, la langue m’était inconnue.

dimanche 26 août 2007

" C’est une force immense. Elle est capable de provoquer de grands conflits ou de les résoudre. Elle construit et détruit des Empires. Elle battit ou anéantit des vies. Quelle est-elle ? où est-elle ? Tous connaissent la réponse sans le savoir, car elle nous dirige et nous contrôle. Cette force, c’est l’amour. "
" Egaré ?" répétais-je abasourdit sans comprendre le sens qu’il voulait donner à ce mot. L’infirmière reprit son travail, je lui demandais des détails, mais elle évita le sujet et je n’insistais pas. Elle finit par me laisser seul et revint quelques minutes après m’apporter à manger. Je mangeais un peu, la nourriture m’était inconnue. Elle m’étonna sur un fait : elle était délicieuse. Cela me stupéfiait, où était passé la fameuse nourriture traditionnellement écœurante des hôpitaux ? La viande semblait cuite au feu de bois, elle était tendre à souhait. Les légumes sans doute fris, était meilleurs que les frites… Mon repas achevé, je regardais l’endroit ou je me situais. Celui-ci était assez exigu, manquait-il de place ? Je voulais me lever mais des vertiges me prirent. Je dû me résigner à rester assis sur mon lit.

samedi 25 août 2007

L’image de l’incident me revint je finis par murmurer " Ah oui le bus, comment vont les autres ?" Elle allait répondre lorsque un homme entra. Il portait une blouse blanche, et avait l’air d’un bon médecin. Il m’aida à m’asseoir et m’ausculta. J’avais la tête et l’esprit dans un cocon, mon esprit était tellement confus qu’il refusait de communiquer avec le reste de mon corps. L’homme me fit un sourire et lâcha un petit " Vous vous rétablissez bien, vous pourrez sortit dans quelques heures, bonne journée. " Il nous laissa seul, l’infirmière me changeait mes pansements. Je lui demandais tout en regardant l’écran télévisuel I-teck qui était éteint. " Dans quel hôpital sommes-nous ? Cherbourg ? le Grand David ? " Charles, qui était resté à l’entrebâillement s’exclama " Je vous l’avez bien dit, il n’est pas de ce monde lui aussi ! " L’infirmière furieuse se leva et toisa le jeune homme. Il se mit à bégayer et, prétextant un travail à faire, se retira.

vendredi 24 août 2007

J’avais l’esprit confus. Durant mon sommeil, j’avais entendu des brides de voix qui demandaient d’où je venais. Je finis par ouvrir les yeux. Une lumière intense inonda mes yeux. Je battis plusieurs fois des paupières avant de pouvoir voir à nouveau correctement. " Il se réveille, Charles " " allez prévenir le docteur" " Bien mademoiselle Yvette, j’y vais. " J’entendis les portes s’ouvrir et se fermer. Je voulais parler mais aucun son ne sortit de ma bouche. " Doucement. Vous avez reçu un sacré choc. "L’infirmière portait une tenue blanche normale. J’avais l’impression d’être à l’hôpital. L’odeur et tous les éléments classiques y étaient présents.

jeudi 23 août 2007

" J’ai parcouru le monde de long en large sans le trouver. Et c’est au moment de mourir que je comprends que je l’avais depuis le début avec moi. L’amour et en chacun de nous. "
ELLEANA, jours trois, jour correspondant dans le calendrier d’Elleana au 16 Auoêrt du second cycle en 17808.

Je ne sais combien de temps je restais dans les vapes. quelques heures ? quelques jours ? je ne saurais le dire. Je repris connaissance dans une petite chambre aux murs blancs. J’avais ouvert les yeux laissant une lumière faible envahir mes yeux. J’entendais autour de moi des bruits de machine que je connaissais que trop bien. Des appareillages utilisés dans les hôpitaux. Le triste souvenir de la mort de ma mère me revint, j’avais passé tant d’heures au près d’elle avant sa mort. Je sais que je ne suis pas le seul dans ce cas, mais je n’avais jamais connu mon père. Ma mère est morte à l’hôpital d’une maladie grave. Depuis je vis chez ma tante, une brave et charmante dame mais peu portée sur l’amour.

mercredi 22 août 2007

" J’ai longtemps cherché l’amour, en vain. Car ce n’est pas moi qui l’ai trouvé, c’est lui qui m’a trouvé. "
Entre-temps, il avait pris la jeune femme dans ses bras, je perçus qu’il me désignait du menton. " Qui est-ce ? ". La jeune guerrière répondit " Je ne sais pas, sans doute un vagabond, mais il n’a pas hésité à nous aider. Enfin… disons qu’il a essayé… avec maladresse. " " Qu’est ce que tu veux dire ? " Elle répondit sans doute un sourire au lèvres "C’est un inconscient, il n’a aucune maîtrise des armes et pourtant il a tenté de nous aider, il nous épiait depuis un moment avant l’attaque de ces créatures puantes. " " C’est un imprudent qui a risqué sa vie et les nôtres." Arteflor gloussa et allait ajouter quelque chose, mais la voix faible d’Allissëa se fit entendre : " Tu es injuste, il était terrifié mais il a tout de même tenté de nous aider. Je te signale qu’il m’a sauvé la vie. Ne l’oublie pas. " Puis, s’adressant à Arteflor, elle ajouta " Arteflor, il faut le soigner, j’avais juste assez de force pour refermer ses blessures, mais pas pour les guérir. " " ça sera fait, ne t’en fais pas. " lui répondit gentiment Arteflor, il s’adressa aux hommes qui l’accompagnaient : " Hartchan ! Craisoer ! vous pouvez vous occupez de cet étranger ? Conduisez-le aux hommes de l’autre monde, ils sauront l’aider. " Je sentis des bras puissants me prendre puis me soulever de terre. Je perdis complètement connaissance.

mardi 21 août 2007

" L’humanité a voulu donner des mots à tout ce qui nous entoure, à tous nos sentiments. Pourtant il existe des milliers de choses qui ne peuvent être dites avec les mots. "
"Majesté ! ! Majesté ! réveillez-vous ! " Il se passa quelques minutes puis il y eu de nouveaux éclats de voix. Un sabot frappa le sol. Des cavaliers venaient de stopper leur course. Les nouveaux arrivant mirent pied à terre. L’un d’eux courut vers nous et s’agenouilla. C’est à cet instant que je connu leurs noms : " Ophélia ! que vous est-il arrivé ? Qu’est-il arrivé à Allisëa ? " Ophélia, de sa voix douce répondit : " Elle va bien votre grâce, elle s’est juste évanouie, je lui avais dit de ne pas utiliser ses forces, mais elle n’écoute rien." L’homme répondit : "C’est une des nombreuses raisons qui font que je l’aime. " il ajouta : " et arrête de m’appeler ainsi ! Je te l’ai déjà dit : mon nom est Arteflor. J’aimerais que tu m’appelles ainsi, depuis le temps qu’on se connaît, tu ne me considère toujours pas comme un ami ? "

lundi 20 août 2007

" Les hommes ont battit des frontières et des lois, des règles pour tout ce qui nous entoure. Il n’y a rien qui semble ne pas être codifié dans notre monde. Mais une seule chose peut défier ses règles : l’amour. "

Je tombais lourdement sur le sol. Bizarrement, je ne perdis pas connaissance, je tombais sur le dos le visage vers le ciel. La créature le masqua, leva sa lame sur moi, je serais les dents pensant au choc mais il ne vint pas. Le visage livide de la créature s’effondra à coté de moi. J’étais troublé, impuissant, à demi inconscient. seul le son des voix de mes sauveuses me sont restés. Elles se précipitèrent vers moi, la femme au cheveux brin s’agenouilla et déchira un morceau de sa magnifique robe. La seconde me retourna et sans hésitation déchira mon tee-shirt taché de sang, de mon sang. Je sentis de l’eau couler le long de ma blessure, j’entendais leurs éclats de voix : " Il saigne abondamment, que faire ? " Il y eu un silence, j’entrouvrais les yeux et je vis la femme vêtue de la robe être entourée d’une auréole bleutée. " Arteflor arrive bientôt, il m’a trouvé, je le guide". "N’épuisez pas vos forces majesté, vous risquez de vous affaiblir." "Si je ne fais rien il mourra. Je dois tenter le tout pour le tout, il nous a sauvé la vie". Je sentis une force m’entourer, une chaleur presque maternelle. Ce contact me fit trembler, de toute mon âme, de tout mon corps. Je sentais mes tissus se réparer, se consolider. "C’est étrange, dit-elle, je ne peux pas accéder à son esprit, il m’est fermé". Soudain le contact fut rompu, la jeune femme venait de perdre connaissance.

dimanche 19 août 2007

" La plus belle force qu’un homme peut avoir c’est de tomber amoureux. Une personne amoureuse peut défier une armée. "

J’étais pétrifié par ce qui se déroulait autour de moi, je ne pouvais réagir. Un monstre se dirigea vers moi tenant une épée aussi grande que moi. J’aurais dû fuir mais la peur me paralysait encore une fois, je ne pouvais plus faire aucun mouvement. La femme rousse se baissa et s’empara d’un poignard, elle le fit tourner dans sa main et l’envoya vers le monstre, celui-ci coupé dans son élan s’effondra devant moi. Je regardais hébété la jeune femme, autour d’elle tous les monstres étaient morts ou avaient fuit. Elle me fit un timide sourire. Sa compagne s’approcha le sourire également au lèvres. Ces deux femmes étaient les plus belles femmes qu’il m’avait été donné de rencontrer jusque là. J’allais m’approcher lorsque je vis leur sourire s’effacer. Je compris une seconde trop tard. Je ne sentis que la lame s’enfoncer dans mon épaule, la douleur fut atroce, des étoiles vinrent danser devant mes yeux.

samedi 18 août 2007

" Les mots n’ont véritablement de sens que lorsqu’ils sont dits à des moments particuliers. On peut apprendre et répéter un mot et le dire des milliers de fois à la même personne mais ce mot perd toute sa saveur. Pourtant il suffit d’un moment particulier pour qu’il récupère sa magie. "

Je vis soudain une arme à quelques pas de moi. Cela ressemblait à un fusil. Je me mis à ramper et en tendant le bras je pus m’emparer de l’arme. Elle était lourde et grossière, je compris sans grand mal son fonctionnement. J’entendis un cri déchirer l’air : une des créatures avait attrapé la jeune femme brune à la gorge. Il la maintenait en l’air avec un seul de ses bras, la femme battait des pieds dans le vide. La créature avança son sabre près de sa gorge. L’autre femme était occupée par d’autres créatures et ne pouvait réagir. Sans la moindre hésitation et sans comprendre d’où venait mon courage subi, j’épaulais le fusil et je visais. J’attendais le meilleur moment. Lorsqu’il vint, j’appuyais sur la détente. Le recul me fit perdre l’équilibre, mais j’avais fait mouche : la balle avait pulvérisé la tête du monstre. Son corps retomba inerte libérant la jeune femme. Elle atterrit d’un mouvement svelte et récupéra son sabre après une roulade. Elle tua le premier monstre qui se trouvait à portée de lame.

vendredi 17 août 2007


Japerçut à quelques pas de moi mon adversaire, la mâchoire ouverte et les yeux révulsés. Il s’était brisé la nuque dans sa chute. Au travers du nuage de poussière que je venais de créer, je constatais que les deux jeunes femmes avaient profité de la confusion créée. La femme vêtue de cuir noir envoya un coup de pied dans le visage du chef des monstres. Sa compagne fit vibrer son épée dans l’air et sa lame trancha la tête d’un autre monstre… Le reste du combat reste confus dans ma mémoire, les deux jeunes femmes pourfendaient sans grand mal leurs adversaires. Le sang noir de ces créatures envahissaient le sol. Je voulais agir, mais je ne pouvais rien faire. Cette douleur à la jambe était intense.

" Sans toi je ne peux vivre. Si j’étais poète, je t’écrirais des milliers de poèmes pour te dire : je t’aime. Si j’étais écrivain, je remplirais de livres les bibliothèques pour te dire : je t’aime. Si j’étais peintre je ferais des milliers de tableaux pour te dire : je t’aime. Si j’étais quelqu’un d’autre je trouverais mille choses à faire pour te montrer mon amour. Mais je ne suis que moi, simplement moi. La seule chose que je sais faire c’est t’aimer et pour toi je pourrais tout faire. "

jeudi 16 août 2007


Je me relevais doucement pour mieux apprécier la scène. Brusquement j’entendis une branche craquer derrière moi. Surpris, j’eus juste le temps de me retourner mais pas de réagir, une créature semblable aux autres se jeta sur moi. Elle m’attrapa à la gorge, je sens encore le contact de ces mains gluantes et malodorantes. Mais la violence de son attaque nous fit basculer tous deux en arrière. Je sentis le vide en-dessous de moi, je ne pouvais me rattacher qu’à mon adversaire, je vois encore ses yeux jaunâtres sans pupilles. Enfin, j’heurtât le sol avec violence, je sentit dans mon dos la force de l’impact. Nous dévalâmes ensuite la pente. L’herbe haute me griffait le visage, puis mon adversaire émit un cri strident et me relâcha. Je m’immobilisais enfin. J’étais sur le ventre, couvert de poussière et d’herbe. Je me relevait difficilement, avec une violente douleur à la cheville. Je compris en ces quelques secondes que je ne rêvais pas et que je n’étais pas au paradis…

mercredi 15 août 2007


Les deux femmes se mirent dos à dos, la jeune femme rousse me fit face, mais elle ne pouvait pas me voir. La tension était palpable, j’aurais voulu les aider mais une nouvelle fois la peur me glaçait le sang. Comme à chaque fois qu’il se passait quelque chose de dangereux, je ne pouvait plus bouger d’un pouce. Pourtant il le fallait, une voix au fond de moi me criait d’agir, la même voix qui m’avait pousser à agir dans le bus. Je lui fit confiance, j’allais tenté quelque chose.

mardi 14 août 2007


Il était deux fois plus grand que les jeunes femmes mais elles ne semblaient pas du tout intimidées. Il fit entendre sa voix grasse et cruelle : " Je vous conseille de vous rendre mes dames, il serait fâcheux que nous soyons obliger de vous blesser. " Je me rappelle encore de cette impression de froid et de peur que j’ai ressenti devant de telles créatures, leur odeur de pourriture m’avait relevé le cœur. J’étais tétanisé, terrifié, et pourtant j’allais apprendre à me battre contre ces monstres. Mais je ne me suis jamais habitué à leur odeur, même après tout ce temps. Celui qui semblait être le chef des monstres, s’énerva devant le calme des deux femmes. Voyant qu’elles ne relâchaient pas leurs armes, il s’enragea et rugit : " Puisque vous décidez de ne pas coopérer nous allons employer la force. "

dimanche 12 août 2007


Tout autour des deux femmes, les feuillages se mirent à bouger. Et de là, émergèrent des créatures hideuses munies d’armes incongrues. Mon sang se glaça dans mes veines, mes yeux s’étaient écarquillés devant ces créatures. Finalement, je n’étais peut-être pas au paradis. Comment vous les décrire? Elles étaient l’union de toutes les créatures que je croyais n’exister que dans les films d’épouvante. Mais elles étaient tout à fait réelles, là, devant mes yeux. Ces créatures, vêtues d’habits gris salle, étaient une vingtaine et entouraient les deux jeunes femmes. Mais elles ne semblaient pas avoir peur. Le regard de la rousse n’exprimait ni la crainte ni le doute. Un des monstres, cornu, s’avança vers elles, il retira son casque noir et rouillé. Le plaçant sous son aisselle, il s’avançât et stoppa à quelques pas d’elles.

samedi 11 août 2007


Je repris à nouveau mon observation, les deux femmes se trouvaient maintenant à quelques mètres de moi. Je pouvais les voir sans qu’elles puissent m’apercevoir. Une drôle d’odeur envahit mes narines, une odeur de pourriture et de viande avariée. Les jeunes femmes le remarquèrent aussi, la grande vêtue de cuir stoppa. Ses yeux balayèrent les alentours. Les deux montures devenaient de plus en plus nerveuses. La femme vêtue d’une robe porta sa fine main à son sabre. La rousse, elle, sortit de son étui un pistolet à barillet. ses yeux avaient stoppés sur ma direction, je croisais alors son regard, bien que ce fut furtif, cela me stupéfia. Elle pointa sa main ganté vers moi, et doigt tendu elle dit " Qui que vous soyez, montrez-vous, ou il vous en cuira ! " Croyant qu’elle s’adressait à moi, tremblant, je commençais à me relever mais soudain j’entendis un rire gras et cruel.

jeudi 9 août 2007


" Lorsque tu souris, mon âme s’illumine. Lorsque tu ris, toutes mes peines s’envolent. Lorsque tu es joyeuse, le monde me parait si beau, si magnifique et le mal semble si loin... "

Mais je ne me préoccupais guère de ces questions, je repris rapidement mon observation. Les deux femmes serpentaient sur une petite route, elles avaient deux montures qui les suivaient. Les deux jeunes femmes étaient emportées dans une longue discussion. J’étais sidéré par leur beauté, leur prestance. L’une d’elle était vêtu d’une robe bleu richement décorée. Malgré sa taille fine, elle portait une ceinture qui supportait un lourd sabre et un pistolet maintenu dans son étui noir. Ces longs cheveux brins détachés retombaient dans son dos. La seconde femme m’apparut encore plus belle, elle était vêtu d’un pantalon en cuir qui épousait parfaitement ses formes voluptueuses, et de magnifiques bottes décorées avec soin. Une tunique en cuir mettait sa poitrine en valeur. Je ne pus apercevoir son visage, ces cheveux roux attachés en une longue natte filaient dans son dos. Elle portait deux sabres jumeaux dans son dos et deux revolvers de chaque coté de ses hanches. Une réflexion stupide me vint à ce moment précis : " Ils ont des armes les anges ? " Je commençais à percevoir le fait que je n’étais sans doute pas au paradis.

mardi 7 août 2007


Après quelques heures de marche désespérée, je m’assois sur un rocher. Les nerfs à vif, je sentis des larmes couler le long de mes joues. C’est à ce moment-là qu’elle entra dans ma vie... Ce furent des éclats de voix qui me tirèrent de mes songes. Poussé par la curiosité de mettre un visage sur ces deux voix féminine extrêmement douces et cristallines, j’escaladais un léger massif rocheux pour avoir plus de hauteur et ainsi être moins facilement découvert, je fis les derniers pas en rampant. Enfin, émergent des fourrés, je les vis en contrebas. J’étais assez loin d’elles, pourtant je voyais parfaitement, et je me rendis alors compte que je n’avais plus mes lunettes. Pourtant, j’étais aussi aveugle qu’une taupe sans elles. Mais ce n’était pas la seule chose qui avait disparue : j’avais réussi à parcourir plusieurs kilomètres sans me plaindre alors que j’avais une jambe folle. Mes allergies semblaient également s’être volatilisées. Tous cela renforçait mon idée sur la réalité de ma mort.

lundi 6 août 2007


Je déambulais dans un étroit sentier, me remémorant ce que me disait mon grand-père adoptif lorsque nous partions observer les animaux. Il m’avait appris à suivre les pistes des animaux, à reconnaître leur passage. Il utilisait son savoir de la chasse pour exercer un métier mieux payé : la photographie animalière. Je ne savais pas exactement où j’allais. J’avais gardé à l’esprit tout ce qui venait de m’arriver et j’avais de plus en plus la désagréable sensation d’être dans un coin du paradis. Mais où était Saint-Pierre ? Où s’étaient cachés les Anges avec leurs ailes blanches ? Bien que j’avais eu du mal à y croire durant ma vie et même à cet instant, je pensais cependant être bel et bien mort.

dimanche 5 août 2007



" En quelques mots entremêlés, qui ne reflètent qu’une succession de lettres, et qui pourtant ont un poids si important dans mon cœur, je te le dis haut et fort, et te le dirais tant que l’air entrera dans mes poumons. "
Ces mot sont pour toi, toi la femme pour qui mon cœur bat plus fort.


" Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerais tant que l’air entrera dans mes poumons et que mon cœur continuera de battre pour toi. Chacune de mes pensées t’est destinée, toi qui envahit chacune d’elles et chacun de mes actes.
Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerais par delà le temps par delà l’espace. Pour moi tu es la lumière, la vie et l’espoir. Sans toi je ne suis rien qu’un corps vide et sans âme. En un mot si simple mais pourtant qui a tant de sens.
Je t’aimais, je t’aime, et je t’aimerais. "

jeudi 2 août 2007


Pas loin, se trouvait une berge. Je la rejoignis péniblement. L’eau était chaude, ce contact me procurait un bien-être que je ne saurais expliquer. La panique avait disparu, j’atteignit enfin une petite plage de sable fin, trempé jusqu’aux os. Je me laissais glisser sur le dos, sentant l’agréable contact du sable chaud. Mes yeux étaient éblouis par un soleil éclatant. J’entendais le bruit de l’eau non loin de moi. A ce moment-là plusieurs questions me taraudaient : " Où étais-je? " …Au paradis, cela en avait bien la couleur et le bruit. Je sentais un vent frais me caresser le visage, les odeurs de délicieuses plantes sauvages, le bruissement des feuilles. Je ne sais combien de temps je restais là, mais cela me fit du bien. Alors que le soleil déclinait peu à peu, je sentis la faim me tenailler. Je me relevais avec un peu de difficulté, mes vêtements étaient secs. Mes muscles me tiraient. je m’avançais vers la forêt avec une légère crainte, comme si je pressentais une menace contre moi et ma propre vie.

" Je ne sais si un jour de ma triste vie je te reverrais, mais sache que chaque seconde qui s’écoule sans toi, mon cœur se meurt un peu plus. "
ELLEANA, jour 1. Jour correspondant, à Elleana : 13 Auoêrt du second cycle en 17808.

Un incroyable mal de crâne me faisait souffrir, pire que celui de ma première cuite. Je sentis petit à petit mon corps reprendre vie. Je ne me souviens plus quelles étaient exactement mes pensées alors. Après quelques instants, j’ouvris les yeux. J’étais dans de l’eau… non, j’étais entouré d’eau. je me noyais ! La panique m’envahit. Mais je cherchai à reprendre mon calme. Je battis des bras et des jambes et je me dirigeais vers le soleil. Lorsque mon visage perça la surface de l’eau, je repris une grande bouffée d’air. Je regardais alors autour de moi...

mercredi 1 août 2007


Lorsque je rouvrais les yeux, je me retrouvais dans un long couloir noir, au bout duquel je distinguais une intense lumière aveuglante… Je tentais de m’en approcher mais j’entendis une voix grave et forte, qui venait de nulle part (ou plutôt de tous côtés) me dire : "Pas encore. Ton heure n’est pas venue. Ceci n’est pas ta voie ". Alors il y eu un grand flash, j’eus l’impression de traverser les étoiles avec une vitesse folle. Bizarrement, ma triste vie défila devant mes yeux. Je vis ensuite des portes s’ouvrir devant moi. Des formes tentaient de me parler mais je ne comprenais pas ce qu’elles me disaient. Enfin, ce fut une douleur incommensurable et immédiate qui s’empara de moi. Mais rapidement elle se calma et la quiétude m’envahit.