jeudi 29 novembre 2007

Et une voix parla dans ma tête, une voix douce, mais je n’aurais su dire si elle était masculine ou féminine. Cette voix ne parlait pas avec des mots mais des images. Elle semblait douce et ne me voulait pas de mal. « Enfin, dit-elle, tu es enfin ici… » La voix se tue et disparut. Je revins à la réalité. Je sentais Xerons qui me tenait. J’avais faillit tomber. « Bon sang, qu’est-ce qui vous arrive ? » Je me redressais, l’objet en main puis je dis « Vous allez me prendre pour un fou mais cet objet m’a parlé. » Je m’avançais près du marchand et je demandais : « Combien ? » L’homme secoua la tête et dit « Cet objet n’est pas à vendre, il est magique, je le garde pour moi. » Je fit la grimace et je dis sachant que je n’avais pas les moyens de payer. « Cet objet peut être d’une importance capitale.. » Je fut couper par Ophelia qui avait senti que mon intérêt pour cet objet concernait notre discussion de la veille. « Vous pouvez me le montrer ? », je lui tendis. Une auréole bleutée suivit d’un léger tourbillon de vent l’entoura. « Cet objet a quelque chose de particulier, mais il ne semble parler qu’à vous. » Elle me le rendit, et dit à Xerons « Donne-lui dix pièces de Dardjas (monnaie locale). » Xerons fit une grimace et fouilla dans sa bourse, le commerçant refusait, il ne voulait rien savoir. Xerons fit la moue et lui montra un insigne brodé sur sa cape, celui-ci représentait un Dragon rouge entourant une épée. J’entendis le commerçant ravaler sa salive.

mardi 27 novembre 2007

Le midi nous mangeâmes dans une petite auberge donnant sur la place du marché. Le repas fut succulent. Il y avait là-bas une espèce de créature à quatre pattes avec des ailes qui ressemblait à une poule. C’était tout bonnement délicieux, j’imaginais la fortune que se ferrait un tel éleveur dans notre monde auprès des familles nombreuses.

Le reste de l’après-midi nous avions décidé de flâner parmi les marchands vendeur d’objets d’art et historiques. Hélas le temps qui était si clair se couvrit. Les nuages arrivaient du Nord. Oui, bizarrement à Elleana la traduction des points cardinaux restait la même. Nous étions sur le chemin du retour. Nous traversions un immense parc, puis les étalages de commerçants. J’avais le regard vide, mes yeux balayaient les étalages avec soupir. Un éclat de soleil m’éblouit. Curieux, je m’approchais de l’objet qui avait produit cet éclat. J’avançais près d’un étalage de verrerie et de poterie. Un marchand assez gros parlait avec une jeune femme. Je regardais l’objet, il ne semblait pas différent des autres. Il n’avait rien d’exceptionnel. Il était de forme ovaloïde, deux pierres de couleur étaient fixé à chaque coté. Sur sa surface des symboles étaient gravés. Je reconnus l’un deux, il m’était familier, mais je n’arrivais pas à me souvenir où je l’avais vu. Xerons, Ophelia et Elilia qui venaient de se rendre compte de mon absence, vinrent à mon approche. Mon esprit était tourné vers cet objet. Le soleil fut masqué par le marchand qui me dit. « Je vois que Monseigneur a bon goût. » Je lui demandais si je pouvais toucher l’objet. Il n’émit aucune contradiction. Je le pris délicatement dans mes mains. L’objet était aussi gros qu’un ballon de rugby. Par contre, il faisait son poids, son contact fut étrange et doux. Un fluide envahit mon corps. Un flash... Je vis une tour se dresser dans l’océan, une ville sortir de la terre.

samedi 24 novembre 2007

Elle m’observa longuement. Derrière elle le garçon dit « Je courais voir ma mère, elle est malade et je dois lui apporter des médicaments. » Ophelia frémit et blêmit. Je vis son sabre tremblé, elle finit par cligner des yeux et repris son regard habituellement sombre. En se forçant à sourire, elle rangea son arme. « Quel est ton nom ? » demanda Xerons au jeune garçon. Le jeune garçon lui donna puis s’excusa le plus poliment du monde et repartit dans la foule.

jeudi 22 novembre 2007

La sombre guerrière faisait partie d’elle et l’étouffait. Elilia regardait les robes avec l’envie très féminine de les porter. Xerons fit une remarque comme quoi porter des robes ne lui irait pas. Cette nouvelle pique ne fit aucun effet à Elilia qui se contenta de laisser la robe et de dire que Xerons avait raison. Je trouvais la réaction d’Elilia très étrange, celle-ci m’étonna sachant qu’elle réagissait habituellement assez vivement et rapidement. Je continuais à avancer lorsqu’un jeune garçon vint me heurter de plein fouet. Je tombais l’arrière train dans une flaque de boue. Ophelia croyant à une attaque sortit son sabre de son fourreau et le plaça sous la gorge du jeune garçon. Elle avait agit avec la vitesse de l’éclair. Son regard vert était devenu plus noir que la nuit. Son expression me fit terriblement peur. Le garçon tremblait de peur, une goutte de sueur perlait sur son front. Voyant qu’il ne pensait pas à mal je me mis à rire. Un rire stupide mais chaleureux, Xerons m’aida à me relever en me tendant sa main puissante, d’un mouvement d’épaule j’étais debout. Ophelia n’avait pas cillé, elle maintenait sa prise sur le garçon. Je m’approchais d’elle en disant que cela n’était pas grave, mais elle ne semblait pas m’écouter, elle était perdu dans ses pensées. « Ophelia, ce n’est rien, je vais bien », dis-je. Mes mots n’avaient aucune emprise sur elle. Elle fit entendre une voix différente de l’habitude. « Qui es-tu ? Qu’est-ce que tu voulais faire ? Le poignarder ? le voler… » L’enfant était incapable de répondre, il était pétrifié. « Ophelia, dis-je, ce n’est qu’un enfant… regarde le. Ce n’est qu’un enfant. » Je lui touchais le bras doucement, elle tourna son regard vers moi. Un frisson me parcourut jusqu'à la moelle. Ses yeux étaient terrifiants.

mardi 20 novembre 2007

Je ne sais si ce sont mes souvenirs qui se mélangent car cela remonte à loin mais je crois qu’elle jetait des coups d’œil en ma direction. Elle voulait vérifier qu’il ne m’arriverait rien. Car après l’accident, elle s’en était voulu, elle avait failli échouer dans une de ces missions. Xerons me l’avait expliquer, il m’avait dit aussi qu’il s’était fait remonter les bretelles avec Elilia pour le fait de m’avoir laisser seul. Je regardais les petits objets en bois sculpté lorsque j’aperçut Ophelia se faire aborder par un marchand de robe. Ce fut la première fois que je vis une femme s’impatienter alors qu’on lui proposait des robes, et surtout faire la grimace lorsqu’on louait sa grande beauté. Je ne pus m’empêcher de sourire, elle me foudroya du regard. Surpris par cette attitude agressive, je m’avançais vers Xerons et Elilia. Je les aperçut devant un étalage de robe. En les rejoignant, je pensais aux réactionz d’Ophelia à mon égard, elle semblait m’en vouloir pour quelque chose que j’avais fait, mais quoi ? Depuis toujours elle m’évitait et je discutais difficilement avec elle. Pourtant elle soufrait, je le savais. Quelque chose la tracassait et cela était mauvais pour elle. De plus, son dos avait toujours cette légère bosse. Ophelia semblait malade, elle transpirait beaucoup et je voyais une immense fatigue dans ses yeux. Je ne sais comment, mais dans ce monde j’avais un don plus fort pour observer les gens et je savais quand ça n’allait pas. Je voulais de tout mon être aider Ophelia. Mais elle était malade d’une maladie que l’on ne guérit pas. Bien sûr il lui arrivait de sourire, moi et mes deux compagnons on la faisait sourire, même si c’était trop rapide. Mais elle reprenait toujours son sérieux.

dimanche 18 novembre 2007

La ville ! Elle était immense et si belle ! Les rues pavées serpentaient dans toutes les directions. Les gens affluaient car c’était le jour du marché. Il y avait tant de vie, les gens riaient entre eux, se saluaient avec bonne humeur. Je ressentais une joie de vivre incomparable. J’étais vêtu d’une chemise rouge et d’un pantalon noir. Deux bottes protégeaient mes pieds. Mes cheveux en bataille se trouvaient au sommet de ma tête. Mon sabre et nom revolver trônaient fièrement à ma ceinture. Nous avions pris une nacelle (un grand ascenseur ouvert descendant grâce à des câbles). Les marchands pratiquaient la ‘criée’, leur voix forte emplissait les rues. Il y avait tant de senteur, l’odeur de la viande grillée au feu de bois , des légumes et des fruits emplissaient mes narines. Les couleurs des fruits étaient fascinantes. Je voyais défiler devant mes yeux des dizaines de créatures qui m’étaient totalement inconnues. Dans cette foule pourtant, je ne voyais majoritairement que des humains. J’imagine la crise que mon professeur de biologie aurait fait en parcourant ce marché. Je pense qu’il aurait eu une attaque en voyant le premier stand. Car aucun fruit et légume ne m’était connu. Il y a tout de même une chose qui me taraude depuis un moment : comment je n’étais pas tombé malade alors que je ne mangeais que de la nourriture d’un autre monde ? Nous atteignîmes l’endroit où l’on vendait de tout sauf de la nourriture. Xerons et Elilia regardaient les stands où l’on vendait des armes… Ophelia qui étonnamment s’était jointe à nous prétextant une course à faire, regardait les objets divers d’un œil peu attentionné.

jeudi 15 novembre 2007

Le nain revint avec un plateau en bois noir. Une couverture masquait son contenu. Il le posa sur la table et recula. Xerons s’avança et enleva le morceau de tissu blanc. Il laissa apercevoir un magnifique sabre, je n’en avais pas vu de plus beau. La lame était fine et longue, cette arme était si belle et si resplendissante. Des signes étaient gravés sur la lame. Sur le pommeau on pouvait observer une tête de lion. La lame devait mesurer 70 centimètres. A côté du sabre, je vis un revolver à barillet. Il était travaillé avec grandeur. « Très beau travail, fit Xerons en sifflant entre ses dents. Vous pourrez complimenter nos forgerons. Qu’en penses-tu ?» me demanda-t-il. « Je trouve ces armes resplendissantes. » Xerons prit le sabre et le fit tourner dans sa main, réalisant quelques passes. « La lame et très bien équilibrée, et sa coupe est franche. Comment l’a-t-on appeler ?» Le nain répondit « Seahin, qui veut dire « danse du vent ». » Il fit tournoyer le sabre et me le tendit garde en avant. Je la pris, je fus surpris de sa légèreté. J’avais l’impression de tenir une baguette en bois. Je sentis la lame vibrer dans ma main lorsque je mouvais mon bras. Je voulais la rendre à Xerons, mais il me dit qu’elle était mienne. Elle avait été forgée à mon nom. Je ne voulais ni ne pouvait accepter ce cadeau mais Xerons insista. Il dit que celui-ci venait d’Arteflor et que l’attaque avait justifié son choix. Le revolver aussi m’était destiné. Il pouvait accueillir douze balles. Lui aussi était incroyablement léger. On m’offrit également une ceinture en cuir noir et, comme toujours, réalisée avec soin par des artisans chevronnés. Celle-ci supportait le fourreau de mon sabre et l’étui de mon revolver. Depuis ce jour, je portais toujours mes armes chaque fois que je sortais. Elles étaient devenues une partie de moi. Il m’arrive encore de croire qu’elle sont toujours à mon coté. Au début, je sentais le poids des deux objets mais plus je marchais, mieux ça allait. Avant le départ, Xerons me conduisit au barbier en disant que j’en avais grand besoin.

lundi 12 novembre 2007

Xerons m’emmena à l’armurerie principale. Le bâtiment se trouvait au centre du vaisseau, dans un endroit profondément incrusté dans la roche, constituant le socle où reposait la forteresse. Xerons m’expliqua que cet endroit était le plus résistant de la cité, et même si il y avait un incendie, les murs résisteraient à une explosion. Nous passâmes plusieurs portes en acier et en un autre métal, qui m’était inconnu. Enfin nous débouchâmes sur une porte en bois. Dans une pièce proche, des gardes jouaient aux cartes. Ils firent un signe de salut à Xerons et moi puis reprirent leur jeu. Xerons frappa contre la porte en bois magnifiquement ouvragée. Un nain ouvrit, il paraissait assez âgé, il nous fit signe d’entrer. La pièce était grande et richement décorée. Sur les murs, de nombreuses épées et armes étaient accrochées. Des râteliers étaient emplis de fusils et d’autres armes diverses. Le nain nous regarda « Arf, dit-il de sa grosse voix, nous vous attendions. Votre commande est prête noble Xerons. » Nous fûmes guidés dans une petite salle où se trouvait une table en bois. « Attendez ici, je vais chercher votre commande. » Durant son absence, je regardais les tapisseries au mur. Beaucoup représentaient des scènes de bataille.

dimanche 11 novembre 2007

ELLEANA, jour vingt. jour à Elleana : 39 Auoêrt du second cycle en 17808

J’était encore perdu dans ce cauchemar qui était toujours le même. Je sentais des mains puissantes me secouer. Mais je croyais qu’elles se trouvaient dans mon rêve. Soudain, je sentis de l’eau m’éclabousser. Je me réveillais en sursaut et regardais devant moi. Xerons se tenait debout avec un verre (vide) dans la main. J’avais le visage trempé, l’eau coulait sur mes joues. J’étais furieux, je lui balançais mon oreiller qu’il évita sans problème. « Ce que vous pouvez être grincheux de si bon matin dit-il. » J’étais assis dans mon lit à regarder bêtement l’homme qui se trouvait en face de moi. « Excusez-moi, dis-je, je n’ai pas l’habitude d’être attaqué dans mon sommeil. Pourquoi m’avez-vous réveillé ? il doit bien y avoir une raison. Et j’espère qu’elle vaut le coup. » Xerons me regarda avec un léger sourire puis il dit : « Dans une heure nous devrons être aux passerelles, on va vous faire découvrir un peu la ville. Mais en attendant on se rend à l’armurerie. » « On va en ville ? » La joie m’avait envahi, je pouvais enfin marcher sur la terre. Et l’idée de découvrir la ville et ses habitants me rendait fortement joyeux.

vendredi 9 novembre 2007


« La vie n’est qu’une succession d’étapes. Les franchir c’est vivre, s’arrêter c’est mourir. »
Un inconnu…

La terre Jour depuis le réveil : 150.

Lorsque j’écris ces lignes, jamais la solitude ne m’a paru plus forte. Tu me manques tant, ton sourire, ta joie de vivre, cette force qui fait de toi ce que tu es. En ton nom et au nom d’Ellena je tente d’être fort mais c’est tellement dur. Je ne sais pas si j’ai rêvé ou si c’était la réalité, mais ici je n’en ai aucune trace. Suis-je dément ? peut-être, sans doute même. Le temps ne m’aide guère, la pluie me rend mélancolique, je sais c’est idiot mais c’est ainsi. L’hivers est arrivé ainsi que dans mon cœur. Je me sens si loin de toi, ô mon amour. Je ne sais si un jour il me sera permis de te revoir. Je garde l’espoir mais cela est si dur. Ces mots que j’écris raconte mon histoire. En hommage à ce que j’ai vécu, je ne peux laisser Elleana disparaître. Les gens de ce monde ont le droit de savoir qu’il existe un monde différent.
Lorsque j’aurais fini, je ne sais ce qui m’arrivera. Raconter ce que j’ai vécu me permet de me raccrocher encore et encore à Elleana. Le temps passe et file mais pas mon amour pour toi. Je ne mange et je ne dors que dans l’espoir qu’un jour tu me reviennes. Je dors seul, parfois lorsque je me réveille en sursaut j’ai l’impression que tu es à coté de moi. Mais il n’y a rien d’autre que le vide.


jeudi 8 novembre 2007

Après cette démonstration, je me sentais un peu ridicule, moi petit dernier en sport de ma classe, je voulais apprendre une technique de combat faite pour tuer. Ophelia me fixa durement et sembla me jauger. « Tu es mal équilibré » dit-elle. Alors que je me mettais en position. J’essayais de mieux me placer. Elle s’approcha de moi et me montra comment me placer. C’était la première fois qu’elle me touchait, ce contact me fut étrange. Je sentais qu’elle était anxieuse et mal à l’aise. Je savais que c’était à cause de moi. Elle fut aussi patiente que Xerons et Elilia. J’apprit beaucoup, elle n’hésitait pas à ré-expliquer les enchaînements et m’encourageait. Je connaissais les basss, mais il me restait beaucoup à apprendre. Nous restâmes dans la salle tous les quatre jusqu’au coucher du soleil.
Après un bon repas, je repartis vers ma chambre. La nuit était tombée depuis longtemps lorsque je me glissais dans les draps.

lundi 5 novembre 2007

Ophelia s’excusa et nous laissa à l’auberge, elle devait parler à Arteflor de ce qui s’était passé. Je compris qu’elle voulait rester le moins de temps avec moi, mais je ne comprenais pas pourquoi. Elle portait une cape qui masquait l’immense bosse se trouvant dans son dos. Je n’osais demander à mes amis ce que c’était. après le repas copieux, je me dirigeais avec mes compagnons vers la salle d’arme. Nous vîmes Ophelia sur la petite cour de combat en parquet. Il existait plusieurs espaces d’entraînement et plusieurs sortes de sol : en bois, en pierre, en sable… La jeune guerrière était là, elle portait une sorte de Kimono rouge qui ressemblait à ceux que j’avais vu dans les films Japonais. Elle avait en main un bâton de sa taille. Malgré la déformation de son dos, masquée par le tissu, elle semblait très agile. Quatre adversaires lui faisait face et l’attaquèrent en même temps. Il s’agissait d’Oslauns. Leur corpulence et leur corps étaient étranges. Imaginez une tête de lion sur un corps humain, mais avec tellement de grâce que cela en était impressionnant. Ils avaient comme nous, deux mains à pouce opposable. Et malgré leur corpulence (plus trapu qu’un humain et légèrement plus petit.) Ils étaient incroyablement rapides. Ophelia, elle, se mouvait avec grâce. Enchaînant des figures complexes avec son corps, elle donnait du mal à ses adversaires. Elle aurait fait rougir les meilleurs combattants des grands films de ma planète. Enfin le combat cessa, elle l’avait dominé durant toute sa durée. Elle remercia les jeunes Oslauns mâles et me fit signe de venir sur le terrain. Je retirais mes chausses et m’emparait d’un bâton.

vendredi 2 novembre 2007

« Comment ces créatures ont-elles pu entrer ici ? » demanda Xerons , « les Algardes sont là pour éviter ce genre d’ennui. » Ophelia s’accroupit et étudia la créature. « La seule explication c’est que quelqu’un les ait aidé à venir. Mais pourquoi s’attaquer à vous ? » Dit-elle en se relevant. « Je n’en ai aucune idée, dis-je, je ne sais même pas ce que sont ces choses. Et comment avez vous su ? Et qui sont ces Algardes ? » Elilia répondit à mes questions alors que nous nous dirigions vers une auberge. « Les créatures qui vous ont attaqué sont des monstres créés lors de l’Apocalypse. elles n’ont rien d’humain et sont d’une cruauté sans non. Elle ont une façon de tuer leur victime particulièrement violante. Elles vous mordent, leurs crocs contient un venin qui paralyse la victime. Ensuite elles la dévorent alors qu’elle est encore vivante. Elles ne sont attirées que par la chaleur, car on ne sait pourquoi, elles sont froides, glaciales. Elle ne survivent donc que dans la chaleur. En ce qui concerne la façon dont nous avons su ce qui vous arrivait, cela est directement lié aux Algardes, enfin leurs espions. Les Algardes sont des guerriers du peuple Oslaun qui a construit cette forteresse. C’est un peuple qui à été libéré par Arteflor il y a peu. Pour s’aider, les guerriers utilisent des petit animaux comme espions, ce qui leur permet d’avoir des yeux partout. Ce sont ces espions qui nous ont prévenu. J’espère avoir répondu à vos questions. » Devant, Xerons s’était éloigné de nous avec Ophelia. Profitant de la distance, Elilia me dit à l’oreille. « Nous sommes desolé de vous avoir laissé seul. Par notre faute, vous avez failli mourir. » Je lui demandait si elle était fâchée contre Xerons, elle me répondit que c’était un idiot d’homme avec ses faiblesses mais un excellent ami. Xerons stoppa pour nous attendre. Nous le rejoignîmes.