Le nain revint avec un plateau en bois noir. Une couverture masquait son contenu. Il le posa sur la table et recula. Xerons s’avança et enleva le morceau de tissu blanc. Il laissa apercevoir un magnifique sabre, je n’en avais pas vu de plus beau. La lame était fine et longue, cette arme était si belle et si resplendissante. Des signes étaient gravés sur la lame. Sur le pommeau on pouvait observer une tête de lion. La lame devait mesurer 70 centimètres. A côté du sabre, je vis un revolver à barillet. Il était travaillé avec grandeur. « Très beau travail, fit Xerons en sifflant entre ses dents. Vous pourrez complimenter nos forgerons. Qu’en penses-tu ?» me demanda-t-il. « Je trouve ces armes resplendissantes. » Xerons prit le sabre et le fit tourner dans sa main, réalisant quelques passes. « La lame et très bien équilibrée, et sa coupe est franche. Comment l’a-t-on appeler ?» Le nain répondit « Seahin, qui veut dire « danse du vent ». » Il fit tournoyer le sabre et me le tendit garde en avant. Je la pris, je fus surpris de sa légèreté. J’avais l’impression de tenir une baguette en bois. Je sentis la lame vibrer dans ma main lorsque je mouvais mon bras. Je voulais la rendre à Xerons, mais il me dit qu’elle était mienne. Elle avait été forgée à mon nom. Je ne voulais ni ne pouvait accepter ce cadeau mais Xerons insista. Il dit que celui-ci venait d’Arteflor et que l’attaque avait justifié son choix. Le revolver aussi m’était destiné. Il pouvait accueillir douze balles. Lui aussi était incroyablement léger. On m’offrit également une ceinture en cuir noir et, comme toujours, réalisée avec soin par des artisans chevronnés. Celle-ci supportait le fourreau de mon sabre et l’étui de mon revolver. Depuis ce jour, je portais toujours mes armes chaque fois que je sortais. Elles étaient devenues une partie de moi. Il m’arrive encore de croire qu’elle sont toujours à mon coté. Au début, je sentais le poids des deux objets mais plus je marchais, mieux ça allait. Avant le départ, Xerons me conduisit au barbier en disant que j’en avais grand besoin.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire