jeudi 22 novembre 2007

La sombre guerrière faisait partie d’elle et l’étouffait. Elilia regardait les robes avec l’envie très féminine de les porter. Xerons fit une remarque comme quoi porter des robes ne lui irait pas. Cette nouvelle pique ne fit aucun effet à Elilia qui se contenta de laisser la robe et de dire que Xerons avait raison. Je trouvais la réaction d’Elilia très étrange, celle-ci m’étonna sachant qu’elle réagissait habituellement assez vivement et rapidement. Je continuais à avancer lorsqu’un jeune garçon vint me heurter de plein fouet. Je tombais l’arrière train dans une flaque de boue. Ophelia croyant à une attaque sortit son sabre de son fourreau et le plaça sous la gorge du jeune garçon. Elle avait agit avec la vitesse de l’éclair. Son regard vert était devenu plus noir que la nuit. Son expression me fit terriblement peur. Le garçon tremblait de peur, une goutte de sueur perlait sur son front. Voyant qu’il ne pensait pas à mal je me mis à rire. Un rire stupide mais chaleureux, Xerons m’aida à me relever en me tendant sa main puissante, d’un mouvement d’épaule j’étais debout. Ophelia n’avait pas cillé, elle maintenait sa prise sur le garçon. Je m’approchais d’elle en disant que cela n’était pas grave, mais elle ne semblait pas m’écouter, elle était perdu dans ses pensées. « Ophelia, ce n’est rien, je vais bien », dis-je. Mes mots n’avaient aucune emprise sur elle. Elle fit entendre une voix différente de l’habitude. « Qui es-tu ? Qu’est-ce que tu voulais faire ? Le poignarder ? le voler… » L’enfant était incapable de répondre, il était pétrifié. « Ophelia, dis-je, ce n’est qu’un enfant… regarde le. Ce n’est qu’un enfant. » Je lui touchais le bras doucement, elle tourna son regard vers moi. Un frisson me parcourut jusqu'à la moelle. Ses yeux étaient terrifiants.

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