samedi 8 mars 2008

Soudain, au fond, j’aperçus une silhouette. Je reconnu Ophelia, elle s’avançait à pas feutrés. Il fallait que j’occupe les monstres. Je demandais « Qu’est ce que vous voulez de moi ? A quoi je peux bien vous servir ? » Les yeux rouges qui étaient ronds se transformèrent en deux faucilles. « Mon maître veut que tu nous ouvres cet objet. (Il pointa sa main visqueuse vers la pierre). Je ne sais pourquoi mais il ne semble répondre qu’à toi. Pour le reste, tu n’as pas à savoir. » Je voulais lui donner un coup de pied mais son regard me dissuada de le faire. Je compris aussi que dès que l’objet serait ouvert, je n’aurais plus longtemps à vivre. Je regardais la créature dans les yeux avec le maximum de courage. Je ne pense pas lui avoir fait peur, loin de là. Mais comme beaucoup de choses, j’apprit à terroriser mon ennemi d’un simple regard. « Je ne vous aiderais pas. Car de toute façon, vous allez me tuer après avoir obtenu de moi ce que vous voulez. » « On ne peut rien te cacher stupide humain. Mais il y a des centaines de façon de mourir. Et je peux tellement m’amuser avec toi que tu souhaitera une mort rapide.» Je sentis ses griffes entrer dans ma chair. Brusquement, il y eu une détonation, l’une des créatures s’effondra sur le sol, morte. « Bordel fit le monstre, qu’est ce qui se passe encore ? » Il me lâcha et me reposa par terre. « Si tu bouges, je te tue » dit-il. Il regarda vers la grande salle. On aperçut une forme se mouvoir, il s’adressa à ses subalternes. « Mais qu’est ce que vous attendez, tuez cet incongru personnage ! » L’un des monstres se jeta en avant, sa tête roula en arrière. Ophelia l’avait devancé et à la vitesse de l’éclair son sabre lui avait tranché la tête. Je sentis la créature à coté de moi s’impatienter. « Bon, marmonna-t-elle, puisque c’est ainsi… » Elle sortit de son étui un pistolet qui semblait lourd. Il tira en l’air. Et de sa voix cruelle, elle dit « Ecoute bien, toi là-bas, rends-toi ou je fais sauter le crâne de cet abruti. » Pour justifier ses dires, il appuya le canon froid de son arme sur ma tempe. Ophelia s’avança dans la lumière, elle tenait l’un de ses deux sabres ensanglanté dans sa main. Mon adversaire ne put s’empêcher de grogner « Général Laënais, ou devrais-je dire : Grande Osiris… C’est un honneur de vous revoir. Mes yeux sont ravis de vous voir. » Ophelia leva son sabre, elle dit d’une vois que je ne lui connaissais pas. « Garde ta salive Gramoche, je croyais que tu étais mort. Mais tant mieux, ça me permettra de te tuer. » « Triste créature humaine, tu ne connais pas ma force. Je te soumettrais et tu deviendra mon esclave. Mais trêve de bavardage, j’ai des ordres et je dois les tenir. Tu nous seras d’une aide précieuse. Jette tes armes ou je le tue. » Ophelia ne cilla pas. Elle ajouta. « Il n’a pas d’intérêt pour moi, tu peux le tuer. » Sur le moment, la réaction m’avait paru incroyable. « Rhaa… vous m’agacez vous, humains, à toujours essayer de sauver vos semblables. Tu ne veux pas jeter tes armes ? Alors tant pis. » Il arma son arme, et allait appuyer sur la détente.

1 commentaire:

Ta a dit…

PAN !!!



Si je puis me permettre, séparer les phrases des dialogues par des retour à la ligne les rendrait plus facilement lisibles.

Ah oui et je désigne officiellement Gramoche comme le nom de méchant moche le plus stéréotypé depuis Gargamel.