Envolé mon courage qui m’avait pris dans le bus. « Ecoute-moi stupide humain »dit une créature (la voix ne venait pas de sa bouche). « Qui êtes-vous, que voulez-vous ? » « Peu importe qui je suis, je veux que tu m’aide. J’ai besoin de toi, de ta force.» « Je ne vois pas de quoi vous parlez, je ne suis qu’un étranger. » J’avais peur, je pourrais en avoir honte aujourd’hui mais nous ne sommes pas tous des héros dans l’âme. Moi je ne connaissais encore rien de ce monde. « Veux-tu nous aider ? ». Je ne savais pas quoi répondre, mais cette voix au fond de moi me fit comprendre que de toutes manières, si je disais « oui » je trahirais tous ceux qui m’avaient accueilli. « Non » dis-je d’une voix peu assurée. « Tu n’es pas utile dans ce cas. Tuez-le ! » Les créatures rugirent de haine. Je ne me sentais pas très bien. L’une d’elle se jeta sur moi. Prostré, je ne fis rien. J’aurais pu tenter de l’éviter, me coucher mais rien, aucune réaction. Puis, au dernier moment, alors que les crocs allaient m'arracher la tête, je sentis mes jambes défaillir. La créature heurta le mur et émis un bruit mat. Je fis une roulade sur le sol. Les autres allaient se jeter sur moi, l’une d’elle sauta vers ma gorge, elle n’eut pas le temps de l’atteindre. Elle s’effondra devant moi le ventre arraché par une détonation. Les autres regardèrent vers l’endroit d’où l’on venait de tirer. Puis elles se mirent à fuir, l’une d’elle me lança « On se retrouvera » et elle disparut. J’entendis la voix de Xerons qui accourait avec Elilia et Ophelia. « Mon ami, comment vas-tu ? » Je répondis que j’allais bien (Enfin pour quelqu’un qui avait manqué de se faire tuer). Je les remerciais d’être venu si rapidement. Xerons m’aida à me relever, Ophelia semblait inquiète. Je le voyais sur son visage. Elilia s’approcha de la carcasse, elle faisait la moue. Donnant un coup de botte dans la créature elle marmonna « C’est un de ces maudits Zafradasics, quelle horrible engeance. » Je regardais le sol, j’avais une envie de vomir monstre, mais je me retenais.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
Euuuh c'est pas pour faire chier hein mais dans le message précédent il y a :
"J’arrivais dans un large couloir froid, une fraîcheur accrue m’envahit. Mes poils se hérissèrent sur ma peau. C’est dans ce couloir sombre que je les aperçus."
et ici : "Envolé mon courage qui m’avait pris dans le bus."
J'ai pas bien vu quand il était dans un bus en fait, on peut éclairer ma lanterne ?
Enregistrer un commentaire