lundi 22 octobre 2007

Avant qu’elle eu totalement disparu, je lui demandais si elle pouvait me donner des cours de combat. Sans se retourner, elle dit « Cette après-midi, après le repas. Soyez ponctuel. » Je souriais et je retournais dans la bibliothèque. Je retrouvais Elilia, qui foudroyait du regard Xerons. Il était allé parler à la jeune bibliothécaire. Je regardais la scène avec un léger sourire. Soudain, la jeune femme donna une violente gifle à Xerons qui, surpris, bouscula une statue qui tomba sur le sol et fut pulvérisée. La jeune bibliothécaire s’enfuit, rouge de colère. J’entendis le doux rire d’Elilia, et un autre rire, je me rendis compte qu’il s’agissait du mien. Xerons tentait de ramasser les morceaux de la statue mais il ne fit qu’aggraver les choses. Il nous regarda et nous fit signe de nous taire. Mais il fit énormément de bruit. Une dame âgée qui portait de lourdes lunettes et avec l’air hautain vint le voir. Elle lui ordonna de quitter la bibliothèque, il s’éloigna sans la moindre hésitation. Nous nous retrouvions dans le grand couloir. Le rire d’Elilia se transforma en un grand fou rire et la réaction d’agacement de notre ami augmentait notre éclat de joie. « ça t’apprendra à traiter les femmes de cette façon. Apprends à les comprendre ! » dit Elilia. « C’est sûr que ce n’est pas avec toi que j’apprendrais beaucoup de choses... » La remarque de Xerons était déplacé. Elilia s’arrêta de rire et reprit son calme, un calme froid. Elle me fit peur à ce moment-là. Elle regarda Xerons dans les yeux et dit « Qu’est-ce que tu veux dire par là ? » Xerons qui n’avait pas repris son calme annonça « Je dis que tu as tout l’air d’un homme. Je n’ai pas besoin de conseils, surtout venant de toi. » Le bras d’Elilia partit si vite que je ne le vis même pas. Sa main frappa le visage de Xerons avec un bruit de claquement. Notre jeune amie s’éloigna furieuse, les poings serrés. Xerons se massait encore la joue, il me regardait l’air ahurit. « Bon sang ! fit-il, je ne la savais pas aussi susceptible. Tu crois que j’ai été trop loin ? » Je lui fit comprendre que oui. « ça me navre de l’admettre, mais je vais devoir aller m’excuser, je peux te laisser seul ? » « Bien sûr je retrouverais le chemin ! » Il s’éloigna en s’excusant de me laisser.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Et le Che Gevara dans tout ca ? oO