Je m’étirais, le dos et les yeux, fatigués par ma lecture intensive. J’y étais depuis des heures, mais c’était si passionnant. Je me levais pour détendre mes jambes, j’étais dans la grande salle de la bibliothèque. De larges vitres donnaient sur la ville intérieure et sur ces plantes si belle. J’étais perdu dans mes pensées lorsque je sentis une main sur mon épaule. Surpris, je sursautais, le rire de Xerons me fit sourire. Il me salua d’une large et forte poignée de main. Il était venu me voir parce qu’il s’inquiétait du fait que je passais beaucoup de temps à la bibliothèque. Je ne pouvais plus prétexter ma blessure au bras car elle venait de cicatriser. Je ressentais encore un peu de douleur mais j’étais fasciné par la vitesse de guérison. Xerons m’incita donc à le suivre dans la salle d’entraînement. Il voulait que j’apprenne le combat « au cas où tu tomberais sur ces maudits pouilleux »disait-il. Elilia nous rejoignit à la sortie de la bibliothèque, elle était ravie de me voir sortir de mes livres. Je les suivis dans les larges couloirs de la cité. J’avais compris qu’ils m’appréciaient plus que ce que je croyais. A vrai dire, ils étaient devenus de très bons amis.
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