Je décidais d’aller à l’auberge, là où ils servaient de délicieux steaks. Je marchais à travers les larges couloirs d’accès. Bizarrement, il n’y avait personne à cette heure-ci. Je trouvais cela curieux, presque étrange. De plus, je sentais une présence malsaine, différente de celle qui je sentais à mon habitude. En effet, depuis mon arrivée je sentais quelqu’un m’observer mais je ne ressentais que cette présence malsaine. J’arrivais dans un large couloir froid, une fraîcheur accrue m’envahit. Mes poils se hérissèrent sur ma peau. C’est dans ce couloir sombre que je les aperçus. Mon cœur se mit à battre la chamade devant leurs formes hideuses. Ces créatures ressemblaient à des singes, mais elles étaient couverte de croûtes noires, leur griffes étaient monstrueuse. Leur têtes de chien n’augurait rien de bon. Je ne connaissais pas encore grand chose sur Elleana. Mais je compris qu’il s’agissait de monstres. Ils me regardèrent avec leurs yeux noirs sans pupille ni paupière. L’une d’elle émit un cri aigu que je ne saurais décrire mais terriblement désagréable. Je devais fuir, car elles me voulaient du mal. Une voix dans ma tête me dit de courir… Je l’écoutais. Je fis demi-tour et me mis à courir. Je les sentis se jeter à ma poursuite, je ne connaissais pas leur nombre et sur le moment, je m’en fichais. J’avais peur, j’étais terrifié. Je courrais à en perdre haleine, mais elles me rattrapaient, je le sentait. Je trébuchais sur le sol, je plaçais mes bras devant mon visage pour le protéger. Je me relevais le plus vite que je pu mais elles m’avaient encerclé. Je me retrouvais devant cinq de ces créatures aussi hautes qu’un berger allemand. Elles se déplaçaient à quatre pattes. Sur leur dos j’aperçut ce qu’on pouvait appeler des ailes. Elle m’acculèrent contre un mur. Elles stoppèrent et me fixèrent de longues secondes. Je tremblais comme une feuille, la peur me tenaillait le ventre. J’ai, depuis, appris à la gérer mais je n’étais pas encore près et je n’avais pas la force que j’ai aujourd’hui. Je ne sais comment vous auriez réagi. Peut-être auriez-vous sorti le couteau que vous aviez dans votre poche ? je ne sais pas. Moi j’étais tétanisé.
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