La salle d’arme était resplendissante, il émanait d’elle une puissance que je ne saurais décrire. Au centre, je voyais des jeunes hommes s’entraîner à l’escrime, au combat à main nue. Je me sentais mal à l’aise dans cette salle. Je savais que je ne faisais pas le poids. Je n’avais aucune confiance en moi et j’étais terrifié avant chaque combat. Xerons et Elilia me dirent d’aller me changer et de revêtir une tenue d’entraînement. Je portais des vêtements offerts par Arteflor. Ils avaient été faits sur mesure pour moi. J’étais vêtu d’un pantalon en toile et d’une chemise blanche très confortables. Comme tout ce qui se trouvait à Elleana, ces vêtements avaient été réalisés avec grand soin. La tenue de combat était un pantalon conçu pour ne pas freiner les mouvements et un tee-shirt léger. Je m’avançais sur l’espace en bois légèrement surélevé par rapport au sol. Mon adversaire me donna une épée en bois, il en prit également une. L’épée d’entraînement était très lourde. C’est ainsi que je compensais l’entraînement. Sachant que je n’avais jamais pratiqué l’art du combat, je dû commencer par les bases. Je ne progressais pas vite. Xerons et Elilia étaient des professeurs bons et compréhensifs. Ils étaient aussi d’une extrême patience devant mes maigres progrès. Deux jours s’écoulèrent durant lesquels j’apprit l’art du combat. Je savais qu’il fallait des mois avant de devenir un combattant potable. Il fallait des années d’expérience pour devenir un grand soldat. Pourquoi s’échiner à pratiquer l’art du sabre et de L’épée dans un monde où l’on connaissait la poudre à canon et où l’on avait des armes performantes ? C’était la question que j’avais posé à Xerons avant de me retrouver sur le sol. Il m’avait traité d’imbécile et m’avait expliquer que la plupart des Eadkrouils étaient très difficiles à tuer. Ils pouvaient survivre sans cerveau et sans cœur durant plusieurs jours. Xerons, qui en réalité était le plus jeune maître d’arme, avait comprit que mon caractère trop doux me bloquait pour le combat. Quel ironie ! c’était ma gentillesse qui m’empêchait de frapper sur les autres.
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