samedi 21 juillet 2007

J’étais en train de décoller les boulettes de papier que mes camarades m’avaient si gentiment envoyé et alors qu’un de mes camarades se retourna pour m’envoyer une nouvelle boulette, je sentis un choc et je failli percuter le siège qui se trouvait devant moi. Le car venait de stopper brusquement. Je regardais autour de moi les champs à perte de vue, nous étions sur une petite départementale loin de la ville, autant dire au milieu de nulle part. Nous ne comprenions pas ce qui se passait, mais j’avais un mauvais pressentiment. Soudain nous entendîmes une détonation, la porte du bus finit par s’ouvrir et laissa apparaître un homme dont le visage était masqué par une cagoule. La prof voulut réagir mais l’homme la foudroya du regard. De sa voix grave il dit : " - Que tout le monde se tienne tranquille si vous ne voulez pas un bain de sang. " Personne n’osa réagir ni bouger. Tous se taisaient terrifiés. Que nous voulait cette homme ? Personne n’osait lui résister, tous les yeux étaient fixés sur son revolver qui nous laissait plongé dans un profond silence. Il ordonna au chauffeur, un homme bourru, de repartir. Celui-ci s’exécuta sans la moindre protestation. Le bus s’ébranla et reprit sa route. Autour de nous, aucune voiture pouvait repérer notre manège. Il se mit à pleuvoir, une pluie fine mais désagréable. Le silence était assourdissant. Soudain, mon camarade nous fit remarquer que nous longions les Gorges du diable.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Good for people to know.